Dissertation rédigée sur le travail : pourquoi travaillons-nous?

Sujet de dissertation : pourquoi trvaillons-nous.

« Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Jean Fourastié, Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959.

Cette affirmation vous semble-t-elle s’appliquer au « travail » tel qu’il est représenté dans les œuvres au programme ?

Analyse du sujet 

  • La citation part du fait que la nature ne satisfait pas directement les besoins humains, puisque la plupart de ses éléments (l’herbe folle, les merises, les cailloux) ne sont pas consommables dans leur état naturel ;
  • C’est ce qui explique la nécessité du travail (agriculture ou industrie) pour convertir la matière naturelle brute en produits artificiels consommables ;  
  • Le travail aurait donc pour finalité principale la satisfaction des besoins matériels des humains comme l’alimentation (le pain) ou le transport (l’automobile).  

Les enjeux du sujet :

  • La citation a pour objet de définir la finalité du travail (la satisfaction des besoins matériels) et son procédé principal (la transformation de la nature) ;
  • Mais cette définition est trop générale, elle ne tient pas compte des rapports de force et des intérêts en jeu dans le travail, de même qu’elle en occulte les finalités non matérielles.
  • Alors, sans remettre en cause le travail comme nécessité de la vie humaine, il s’agira de mettre en évidence quelques dérives liées à la conception utilitaire du travail et d’explorer d’autres finalités non matérielles de cette activité.

Problématiques possibles :

  • Comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels dans le respect de la personne humaine et des valeurs sociales ?
  • Le travail peut-il être réduit à une satisfaction des besoins matériels ?
  • En transformant la nature pour satisfaire ses besoins, l’homme ne se transforme-t-il pas lui-même ?

Plan de la dissertation

I- l’homme transforme la nature pour subsister.

  • Le travail est lié au besoin
  • La transformation de la nature 
  • L’homme prend la mesure de son pouvoir

II-  Le dévoiement du travail

  • Des besoins factices
  • Des rapports d’exploitation
  • Des efforts inutiles

 III-  Le travail humanisé

  • La réalisation de soi
  • La cohésion sociale
  • La justice et la dignité

Dissertation rédigée

 introduction.

Présent à toutes les époques et dans toutes les sociétés, le travail peut être pensé selon le mot de Karl Marx comme une « nécessité physique de la vie humaine ». On rencontre une variation de cette définition chez Jean Fourastié qui écrit dans son ouvrage Pourquoi nous travaillons  publié en 1959 :  « nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Pour cet économiste, le travail est une nécessité dont la finalité serait la production de choses consommables à partir d’éléments naturels bruts. Que ce soit dans l’agriculture (le blé, les cerises) ou dans l’industrie (l’automobile), il s’agit de façonner la matière première offerte par la nature afin de satisfaire les besoins principalement matériels de l’homme. Cependant, cette description trop générale fait abstraction des conditions économiques et sociales dans lesquelles le travail se concrétise. Sous une apparente harmonie, elle occulte notamment les rapports de force conflictuels et les intérêts qui sont en jeu dans la production, ainsi que les finalités non matérielles du travail, pourtant essentielles. Alors, comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels tout en étant un vecteur d’épanouissement individuel et de cohésion sociale ? En nous appuyant sur Les Géorgiques de Virgile , sur La Condition ouvrière de Simone Weil et sur Par-dessus bord de Michel Vinaver , nous verrons que le travail satisfait effectivement les exigences de la vie humaine, mais qu’il peut connaître certaines dérives, d’où la nécessité de l’humaniser.  

 A- L’homme transforme la nature pour subsister

1. le travail est lié au besoin.

La finalité première du travail humain est la satisfaction des besoins matériels que la nature brute ne satisfait pas. Dans Les Géorgiques , le travail apparaît comme une nécessité imposée par la divinité. Virgile raconte comment Jupiter a volontairement soumis les mortels à l’épreuve du besoin pour les obliger à « chercher dans les sillons l'herbe du blé » et à faire « jaillir du sein du caillou le feu qu'il recèle». Chez Simone Weil , l’obligation de travailler est liée aux conditions difficiles où se trouvait la classe ouvrière au début du XXe siècle en France. « On travaille seulement parce qu'on a besoin de manger », disent les ouvriers pour qui travailler est une exigence vitale. Dans Par-dessus bord de Michel Vinaver, le travail apparaît comme l’activité majeure des personnages qui s’activent sans relâche pour gagner ou faire gagner de l’argent. Dès le début de la pièce, le représentant Lubin annonce la couleur en s’adressant à Madame Lubin, la grossiste réticente : « C’est pour vous faire gagner de l’argent ». L’argument est de taille, car l’argent est perçu comme le moyen par excellence, qui permet de satisfaire tous les besoins.

2. La transformation de la nature

Dans toutes ces formes de travail évoquées dans les trois œuvres, l’objet principal est la transformation des éléments naturels en éléments artificiels consommables. C’est dans cette voie que Virgile engage les agriculteurs : « Au travail donc, ô cultivateurs ! Apprenez les procédés de cultures propres à chaque espèce ; adoucissez, en les cultivant, les fruits sauvages ». Grâce à ces habiletés techniques, les arbres « dépouilleront bientôt leur naturel sauvage et, cultivés avec soin, se plieront sans tarder à tous les artifices que l'on voudra ». Pour Simone Weil , « une usine doit être organisée de manière que la matière première qu'elle utilise ressorte en produits », ce qui résume très bien le processus de transformation à l’œuvre dans l’activité industrielle. Un autre exemple nous est fourni par la production du papier hygiénique dans la pièce de Michel Vinaver  : « développons un papier ouate indéchirable donnons naissance à la génération du papier armé », lance Grangier lors de la séance de brainstorming organisée dans le « Cinquième Mouvement ».  Ainsi, que ce soit dans l’activité agricole décrite par Virgile ou l’activité industrielle évoquée par Weil et Vinaver, le travail humain consiste à transformer les éléments naturels en produits consommables.

3. L’homme prend la mesure de son pouvoir

Cette domination de la nature confère à l’homme un pouvoir qu’on constate déjà chez Virgile  : « le durcissement du fer et la lame de la scie aiguë » ont favorisé l’avènement des « différents arts » comme l’agriculture, la chasse ou la pêche grâce auxquels « tous les obstacles furent vaincus par un travail acharné, et par le besoin pressant en de dures circonstances ». Simone Weil , de son côté, estime que l’organisation moderne du travail tire profit de la science et particulièrement de la physique, vu que celle-ci opère sur « les phénomènes naturels qui sont matière et obstacle du travail ». C’est ainsi que ce qu’elle nomme la première révolution industrielle « se définit par l'utilisation scientifique de la matière inerte et des forces de la nature ». Les efforts fournis au travail peuvent alors être ressentis, dans un premier temps, comme « une lutte victorieuse sur la matière ». Chez Michel Vinaver , le récit allégorique de Monsieur Onde au début du « Cinquième mouvement » se conclut ainsi : « elle [la société divine] n'est plus que l'exacte projection des bandes ou des Etats terrestres dont le seul souci est de gagner et de vaincre ». 

On ne peut donc que donner raison à Jean Fourastié puisque les humains, contraints de satisfaire leurs besoins vitaux, s’approprient les éléments de la nature par le travail. Mais à y regarder de plus près, la réalité du travail révèle d’autres aspects moins réjouissants : source de richesse et de pouvoir, le travail ouvre le champ à toutes sortes de dérives.

 II-  Le dévoiement du travail 

1. des besoins factices.

Armée de son pouvoir de transformation de la matière et avide de richesse, l’industrie moderne s’acharne à produire et à imposer aux consommateurs de plus en plus d’objets superflus. Dans La Conditions ouvrière , Simone Weil attire l’attention sur les dérives de « la rationalisation » du travail, qui « a surtout servi à la fabrication des objets de luxe », de même qu’elle condamne fermement la publicité, qui « cherche à exciter le désir du superflu ». Dans Par-dessus bord , lors de la présentation par l'agence de publicité du projet de campagne de lancement du nouveau produit, Jaloux explique en quoi consiste le travail de création de son agence : « L'approche créative consiste à créer le problème en affirmant à notre consommateur qu'il est malheureux et en lui expliquant pourquoi». Dans la réunion de brainstorming destinée à recueillir « un torrent d’idées » pour lancer le produit, on propose par exemple de doubler la fréquence de déjection des consommateurs. Ainsi, le consommateur moyen, qui « va à la selle zéro virgule quatre-vingt-trois fois par jour, … irait deux fois par jour », ce qui doublerait le marché de l’entreprise. Cet exemple caricatural montre bien comment l’industrie moderne s’attache à la création de besoins factices auxquels elle apporte ensuite des réponses sous forme de produits de consommation réinventés en permanence.

2. Des rapports d’exploitation 

Pour produire toujours plus et maximiser les profits, les employeurs essayent de tirer le meilleur parti des employés en exploitant à fond et à moindre coût leur force de travail. Chez Virgile , dans le chapitre consacré aux « Troupeaux », les agriculteurs exploitent surtout la force des chevaux et des bœufs, mais avec douceur et ménagement. Ce n’est pas le cas dans l’industrie moderne où l’être humain se trouve lui-même exploité. Dans la pièce de Michel Vinaver , lors de la fête annuelle de l’entreprise, une phrase se détache parmi les propos anonymes échangés par les employés : « qu'ils cherchent à nous exploiter c'est normal c'est leur rôle qu'est-ce que tu ferais si t'avais le pognon ? ». Simone Weil s’indigne de cette exploitation outrageuse instaurée par le système capitaliste : « dans les reproches que nous adressons au régime économique, l'idée de l'exploitation, de l'argent extorqué pour grossir les profits, est presque la seule que l'on exprime nettement ». De leur part, les ouvriers sont conscients de cet état de chose, ce qui aggrave leur frustration : « les ouvriers croient, de cette espèce de croyance qui ne s'exprime pas en paroles […] que leur peine se transforme en argent dont une petite part leur revient et dont une grosse part va au patron ».

3. Des efforts inutiles

Quand le travail n’apporte rien ou qu’il ne signifie plus rien, il est vécu comme une vaine corvée. Dans Les Géorgiques , le labeur est généralement fructueux et profitable, mais à la fin du « Livre Troisième » consacré à l’élevage, Virgile dresse un tableau apocalyptique des maladies qui déciment les troupeaux et faces auxquelles tous les efforts des éleveurs restent absolument inutiles. Simone Weil témoigne avec amertume de la condition des ouvriers de l’époque, enfermés dans le cercle vicieux des tâches mécaniques dénuées de sens : « l'ignorance totale de ce à quoi on travaille, disent-ils, est excessivement démoralisante. On n'a pas le sentiment qu'un produit résulte des efforts qu'on fournit. On ne se sent nullement au nombre des producteurs ». On voit bien ici comment le travail se réduit pour l’ouvrier à des gestes inutiles et absurdes : comme Sisyphe, il est condamné à effectuer indéfiniment les mêmes tâches qui n’ont aucune signification pour lui. Dans la pièce de Michel Vinaver , Margerie lance à son mari : « Manger travailler dormir », comme pour lui signaler que leur existence était complètement dénuée de sens. Le travail devient ici un élément d’une série mécanique indéfiniment réitérée. Il n’est donc plus associé à une utilité, encore moins à une signification.

Ainsi, le travail bienfaisant qui comble les besoins humains se trouve détourné de sa fonction initiale. La manipulation des consommateurs ou l’asservissement des travailleurs sont autant de dérapages qui finissent par faire du travail une activité inhumaine et insensée. C’est pourquoi, le monde du travail devrait renouer avec ses valeurs originelles qui favorisent l’émancipation individuelle et l’harmonie sociale.

III-  Humaniser le travail

1. la réalisation de soi.

Le travail que le système capitaliste a transformé en servilité pour maximiser la production ne favorise plus l’épanouissement de l’individu. On peut alors lui opposer une forme de travail qui n’opprime pas l’ouvrier, lui donne l’occasion d’exprimer ses capacités physiques et intellectuelles et même lui donner du plaisir. Chez Virgile , si les humains ont été contraints de travailler par la divinité, c’est pour les empêcher de « s’engourdir dans une triste indolence ». Ils ont dû, grâce à ce stratagème, développer les « différents arts » qui leur permettaient d’exercer leurs facultés. Simone Weil va dans le même sens quand elle propose d’améliorer les machines de sorte à permettre à l’ouvrier de mobiliser son corps et son intelligence, au lieu d’effectuer machinalement des mouvements répétitifs dénués de sens. C’est à cette condition qu’il « assume d'une part une partie de l'effort de réflexion et de combinaison, d'autre part un effort manuel comportant, comme celui des artisans, une véritable habileté » ; et par conséquent, « un tel rapport entre la machine et l'homme est pleinement satisfaisant ». Ce sentiment de satisfaction est exprimé par Cohen au « Cinquième mouvement » de Par-dessus bord  : « Je vous dirai que je suis plus heureux maintenant le travail est plus intéressant ».

2. La cohésion sociale

Si le travail est un moyen d’épanouissement, il peut être aussi un facteur d’union et de solidarité. Chez Virgile , les agriculteurs constituent une communauté heureuse et unie : « pendant les froids, les laboureurs jouissent d'ordinaire du fruit de leurs travaux, en donnant tour à tour de gais festins entre eux ». Nous retrouvons un écho de cette image idyllique d’une communauté heureuse unie par le travail chez Michel Vinaver . Dans son discours adressé à ses employés lors de la fête annuelle, Dehaze considère celle-ci comme une réunion de famille, « tant il est vrai que ceux qui travaillent quarante heures par semaine ensemble forment une authentique communauté j'en veux pour preuve votre présence qui n'était pas obligatoire et votre bonne humeur qui l'était encore moins ». Simone Weil , qui s’interroge dans « La rationalisation » sur le moyen de « concilier les exigences de la fabrication et les aspirations des hommes qui fabriquent », estime que la solution idéale serait  qu' « il sorte chaque soir des usines à la fois le plus grand nombre possible de produits bien faits et des travailleurs heureux ». Mais dans l’impossibilité d’une telle solution, on pourrait au moins chercher des méthodes « qui concilient le plus possible les intérêts de l'entreprise et les droits des travailleurs ».

3. Justice et dignité

Enfin, humaniser le travail consiste surtout à le rendre plus juste et plus respectueux de la dignité humaine. Pour cela, il faudrait se rappeler avec Virgile l’origine vertueuse du travail et ses effets moraux sur les travailleurs : « O trop fortunés, dit-il dans le « Livre deuxième » des Géorgiques , s'ils connaissaient leurs biens, les cultivateurs ? Eux qui, loin des discordes armées, … une jeunesse dure aux travaux et habituée à peu, le culte des dieux et le respect des pères ; c'est chez eux qu'en quittant les terres la Justice laissa la trace de ses derniers pas ». Le poète latin est persuadé que le travail de la terre est inséparable des valeurs morales telles que la paix et la justice. C’est ce genre de valeurs morales que tente de ressusciter Simone Weil chez les ouvriers transformés en « machines de chair » par le taylorisme. Dans sa « Lettre ouverte à un syndiqué », écrite en 1936, juste après la signature des accords de Matignon qui reconnaissent la liberté syndicale, elle rappelle la nécessité pour les travailleurs de s’inscrire dans le combat pour la dignité et la justice : « les opprimés, dit-elle, doivent trouver leur raison de vivre dans leurs hontes. Leur part est encore la meilleure, parce que leur cause est celle de la justice. En se défendant, ils défendent la dignité humaine foulée aux pieds ». 

Tout bien considéré, la définition du travail que Jean Fourastié propose semble justifiée par certains aspects puisque, dans les trois œuvres au programme, le travail se présente en effet comme un moyen de subvenir aux besoins humains grâce à l’appropriation des ressources naturelles. Mais après examen, il s’est avéré que l’apparente harmonie qui empreint les propos de Fourastié masque certaines contradictions qui pervertissent le travail et parfois le vident de toute signification. Les nécessités de la production illimitée et la logique marchande dévoient le travail et le transforment en instrument de domination et de manipulation. C’est ainsi qu’il s’éloigne de sa finalité première et devient une machinerie implacable qui broie l’humain autant que la matière pour fabriquer dans un même mouvement les besoins, les désirs et les produits. Voilà pourquoi il paraît nécessaire de renouer avec les valeurs authentiques du travail pour peu que l’on admette que l’important est moins le but lucratif qu’il poursuit que le sens et la valeur qu’il confère à la vie humaine.

Abdelbaset FATIH, Le travail , Ellipses, 2022

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Le travail et la technique

phiT_1309_04_02C

Antilles, Guyane • Septembre 2013

dissertation • Série S

Définir les termes du sujet

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature , par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Étymologiquement, travail vient du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture à trois poutres. L'étymologie indique ainsi la dimension d' effort , voire de souffrance , qui serait inhérente au travail.

Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain : gagner une chose, c'est avoir cette chose en plus par rapport à avant, la perdre c'est avoir cette chose en moins par rapport à ce passé.

  • La liberté se définit de façon négative comme l'absence d' obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs. Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre , c'est-à-dire capacité psychologique à faire des choix sans y être poussé par une cause extérieure.
  • La liberté s'opposerait alors à la nécessité propre à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

  • Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté . Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté ?
  • La problématique découle de ce problème central, puisqu'il s'agira de se demander si le travail est un obstacle à la réalisation de ma liberté et, plus précisément, si le travail nous fait perdre une liberté qui, donc, lui préexisterait. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?
  • Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté . Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.
  • Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté .

Éviter les erreurs

Pour bien comprendre la spécificité de la question, il ne faut pas oublier d'analyser le terme « perdre » : la question n'est pas seulement de savoir si le travail nous aide ou nous empêche d'accéder à la liberté, mais s'il nous la fait perdre, ce qui suppose qu'on soit libre avant le travail.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Utilisez l'étymologie, puisque « travail » est dérivé du latin tripalium , qui désigne un instrument de torture.

Se demander si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est se demander si le travail nous dépossède d'une liberté dont nous disposerions sans lui. A priori , on aurait tendance à penser le travail comme un obstacle à notre liberté : nous n'irions jamais librement vers le travail, en ce qu'il serait source de souffrance. Mais est-il pour autant une activité aliénante ?

Le travail peut se définir comme une activité proprement humaine de transformation de la nature par laquelle l'homme, en développant des techniques, se transforme lui-même. Perdre une chose, c'est l'avoir eue en sa possession et s'en trouver dépossédé. La perte s'oppose ainsi au gain . La liberté se définit de façon négative comme l'absence d'obstacle à la réalisation de ma volonté ou de mes désirs.

Pourtant, cette définition de sens commun semble se heurter à la réalité même du désir : si je suis poussé par mon désir, suis-je libre ? La liberté semble alors devoir s'opposer à la nécessité et au déterminisme : l'homme libre serait celui qui serait capable d'agir et de penser par lui-même, c'est-à-dire sans que cette action ou cette pensée résulte d'une cause extérieure à sa volonté. La liberté se définit alors comme libre-arbitre . La liberté s'opposerait alors à la nature : l'homme libre serait celui qui s'affranchit de la nécessité naturelle, celui qui est capable de s'opposer à la nature.

Le problème posé par le sujet réside dans le rapport envisagé entre le travail et la liberté. Le travail nous retire-t-il une liberté que nous aurions sans lui, ou au contraire, le travail nous permet-il d'accéder à notre liberté. Mais quelle est cette liberté que le travail nous retirerait ? En quoi nous empêcherait-il d'être libres ? La question sera alors de savoir s'il est possible de parler indifféremment de tout type de travail : car en quoi le travail serait-il en soi une activité aliénante ?

Dans un premier temps, nous verrons pour quelles raisons on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Pourtant, tout travail nous affranchit-il de la nécessité naturelle ? Nous nous demanderons alors en quoi le travail nous vole notre liberté.

Enfin, nous démontrerons que le travail et la liberté sont incompatibles : non seulement le travail nous fait perdre notre liberté, mais il est la marque de notre absence de liberté.

1. Le travail nous fait gagner notre liberté

A. le travail est l'activité par laquelle l'homme s'affranchit de la nature.

La nature peut se définir comme l'ensemble du monde non transformé par l'homme. On distingue en ce sens la nature de la culture ou de l'artifice.

Dans un premier temps, on peut penser que, loin de nous faire perdre notre liberté, le travail nous fait gagner notre liberté. Autrement dit, c'est par le travail que nous devenons libre, d'abord en ce que nous nous libérons par lui de la nature .

C'est en particulier ce qu'indique Hegel dans la première Philosophie de l'Esprit : le travail est une activité rationnelle qui, en tant que telle, s'oppose à la nature dont l'homme se dégage en la soumettant, par la technique, à une transformation. Le travail nie le donné naturel : il est ce par quoi l'homme se sépare de la nature et se crée lui-même. En ce sens, c'est par le travail que l'homme se libère et accède à son identité.

B. Le travail humanise l'homme

Dans Le Capital , Marx définit le travail comme une activité propre à l'homme, un « acte qui se passe entre l'homme et la nature » et « en même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie ». Autrement dit, le travail est humanisant parce que l'homme se sépare de sa propre nature.

C'est cette dimension libératrice, émancipatrice, du travail que développeront les analyses de Marx : si l'on peut dire que le travail est pour l'homme le moyen de gagner sa liberté, c'est dans la mesure où le travail est là encore pensé comme un acte qui fonde l'identité de l'homme . L'homme n'est lui-même que par le travail : il est l'essence de l'homme, dit Marx, ce par quoi la « nature devient pour l'homme ». Le « vrai travail », dit-il, est l'acte par lequel l'homme remplace le donné naturel par ses propres œuvres, ce par quoi le monde naturel devient humain.

[Transition] Pourtant, que le travail nous affranchisse de la nature ou nous fasse accéder à notre identité semble correspondre à une visée idéale du travail, à ce qu'il vise en son essence : mais la réalité du travail correspond-elle à son essence ? Autrement dit, peut-on dire que tout travail libère l'homme ?

2. Le travail nous fait perdre notre liberté

A. le travail sous sa forme productive reconduit la nécessité naturelle.

En réalité, on peut douter des vertus libératrices du travail dès lors que l'on considère le travail sous sa forme moderne, à savoir le travail productif , tel qu'il est organisé par la division du travail. Visant essentiellement la libération à l'égard de la nature et de sa nécessité, le travail perd alors son but initial : il avait pour but de satisfaire nos besoins ; son but devient la production elle-même. Il devait appeler l'homme à se développer ; il le coupe de tout effort comme du rapport au résultat final du travail. « Du même coup, écrit Hegel, cette abstraction de l'habileté et du moyen rend plus complets la dépendance et les rapports mutuels entre les hommes pour la satisfaction des autres besoins, au point d'en faire une nécessité absolue. »

Dès lors que le travail n'est plus le moyen par lequel nous nous affranchissons de la nature mais ce par quoi nous retournons à la nécessité naturelle, on peut dire qu'il nous fait perdre cette liberté à laquelle nous accédions dans le cadre d'un travail artisanal .

B. Le travail moderne nous aliène

Ainsi, si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est que de libérateur il devient aliénant : alors même qu'il nous libérait, il devient dans le cadre du travail productif l'outil de notre aliénation. Loin de nous humaniser , le « travail réel » que décrit Marx nous animalise. En lui, dit Marx dans les Manuscrits de 1844 , « ce qui était animal devient humain, et ce qui était humain devient animal ». En effet, répétitif, désincarné, abstrait, ce travail n'a plus de raison d'être que le besoin vital. « L'homme fait de son activité vitale, écrit Marx dans Ébauche d'une critique de l'économie politique , de son essence, un simple moyen de son existence ».

Mais ce moyen de survivre que devient le travail dépossède l'homme de lui-même : privé du rapport au produit de son travail, le travailleur est alors aliéné en ce qu'il vend sa force de travail (il produit pour un autre en échange d'un salaire), et ne peut plus se reconnaître dans le résultat de son travail. On peut alors dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est dans la mesure où il devient ce par quoi l'homme se perd lui-même en devenant étranger à ses propres yeux.

[Transition] Mais au fond, si le travail moderne nous fait perdre notre liberté, n'est-ce pas parce que le travail est en soi une activité négatrice de liberté ?

3. Le travail et la liberté sont incompatibles

Après avoir montré en quoi le travail sous sa forme moderne nous faisait perdre notre liberté, il s'agit de montrer en quoi le travail est par essence un obstacle à la liberté.

A. Le travail est l'activité qui nous attache à la nature

Enfin, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est essentiellement parce que nous ne sommes libres qu'affranchis du travail. C'est là la conception du travail propre à l'Antiquité grecque, conception qu'examine Hannah Arendt dans la Condition de l'homme moderne : loin d'être une activité noble, humanisante, le travail est l'activité qui nous rattache à la sphère des besoins biologiques, à la nécessité de la nature .

« Les Anciens (…) jugeaient qu'il fallait avoir des esclaves à cause de la nature servile de toutes les occupations qui pourvoyaient aux besoins de la vie (…). Travailler, c'était l'asservissement à la nécessité, et cet asservissement était inhérent aux conditions de la vie humaine. Les hommes étant soumis aux nécessités de la vie ne pouvaient se libérer qu'en dominant ceux qu'ils soumettaient de force à la nécessité. » Ainsi, le travail étant indissociable du besoin, c'est-à-dire du seul souci de survivre, il est aussi ce en quoi l'homme perd son humanité .

B. Gagner sa liberté, c'est se libérer du travail

Par conséquent, l'homme libre, dit Arendt, est précisément pour les Grecs de l'Antiquité, celui qui ne travaille pas. « L'institution de l'esclavage dans l'Antiquité (…) fut une tentative pour éliminer des conditions de la vie le travail. » Ainsi, il n'y a pas de liberté possible dans ni par le travail : la seule liberté possible, correspondant au statut de l'homme libre, est celle de la vie sans travail.

Au caractère répétitif du travail, caractère lié au but du travail, à savoir la reconduction de la vie biologique, s'oppose alors le caractère actif de l'homme sans travail, l'homme libre, celui-ci consacrant son temps aux affaires publiques. La vie politique , vie d'action, serait alors la seule vie proprement humaine, opposée en cela au champ des activités laborieuses qui ramènent l'homme à son animalité.

En définitive, on peut dire que si le travail nous fait perdre notre liberté, c'est en tant qu'il relève de la nécessité propre à la vie biologique. Rivé au besoin, le travail nous empêche d'être libre en ce sens qu'il constitue un obstacle à la réalisation de l'homme, que l'humanité de cet homme soit définie par son aptitude politique ou par sa créativité.

De fait, si le travailleur moderne ou l'esclave sont soumis à la nécessité, on peut dire qu'ils sont aliénés en ce qu'ils tournent le dos à leur humanité. Si le travail fait perdre la liberté, c'est finalement dans la mesure où l'homme se perd lui-même dans le travail.

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Quels sont les nombreux sujets de baccalauréat portant sur la notion de travail ?

Par Olivier

Rédigé le 7 novembre 2022

8 minutes de lecture

la dissertation sujet le travail

  • 01. La notion de travail en philosophie
  • 02. La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération
  • 03. L'influence du travail sur l'Homme
  • 04. Le travail : outil pour casser ses chaînes
  • 05. Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie
  • 06. Exemples de sujets de dissertation

Sophie

La notion de travail en philosophie

Le travail est vu comme une nécessité dans nos sociétés modernes. Son utilité est toute trouvée : il apporte l'indépendance financière en nous donnant un salaire. Il est donc source de liberté.

Une fois l'aspet financier écarté, le travail reste néanmoins une corvée vécue comme une contrainte, voir parfois même une dépendance. Dans ce cas, le travail peut être abordé comme une privation de liberté.

Enfin, le travail a un rôle social dans le développement de l'Homme et lui permet aussi de contrôler les éléments, la nature, de gagner en connaissances scientifiques.

La question principale autour de la notion de travail est donc de débattre de son rôle : libérateur ou au contraire, exerce-t-il une contrainte sur l'Homme ?

La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération

La première idée qui nous vient en tête quand on pense au travail, c'est sa rémunération. Or le travail rémunérateur n'est pas la seule forme de travail possible. Pour cause, on peut s'inverstire dans du travail intellectuel en apprenant ou en s'enteaînant, perfectionnant sa technique. Il est aussi possible de s'adonner à du travail domestique tel que du bricolage, de la mécanique.

La définition philosophique du travail est la transformation de la nature afin de satisfaire nos besoins. Cette transformation intervient en créant des produits, des villes, des outils, des moyens de transports. Grâce à lui nous modifions notre habitat, nos conditions de vie. Le travail serait donc l'opposition à l'inaction, au jeu.

Deux visions s'opposent donc sur le travail : la vision rémunératrice qui va de paire avec l'idée productive et enfin le travail sous forme d'effort pour créer, apprendre, réfléchir. Parmi les formes de travail non rémunérateurs on retrouve les études avec les recherches, les rédactions d'écrits comme les articles ou encore la résolution de problèmes. Mais aussi le travail sportif qui va vous permettre de vous améliorer dans une discipline donnée par le biais d'entraînements physiques et moraux. On retrouve aussi le travail créatif qui consiste principalement en des activitées artistiques avec le dessin, la peinture, la sculpture, la composition. Enfin, on retrouve le travail domestique et ménager : organiser sa maison, s'occuper des enfants, faire la cuisine, bricoler sa voiture, réparer un mur.

Cependant les formes de travail non rémunérateur que nous venons d'évoquer ne sont pas forcément perçues par la société comme une vraie forme de travail car elles n'apportent pas de rémunération. Pourtant, ce lien entre travail et argent est assez récent.

Le travail est-il dangereux ?

Les origines du mot travail remontent au latin tripalium, moyen de torture. Mais cette étymologie est de plus en plus controversée.

L'influence du travail sur l'Homme

Qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail a toujours un impact sur l'Homme. Cependant cet impact n'est pas uniquement mauvais, puisqu'il nous permet de nous insérer dans la société, d'intégrer le groupe. Le travail est aussi un moyen d'apprendre la vie.

Le travail : l'école de la vie obligatoire

Lorsqu'on remonte aux origines de l'humanité, le travail était obligatoire pour la survie : cueillir, chasser, faire du feu ou fabriquer des habits. Puis avec le temps, la société se modernisant et se hiérarchisant, un écart s'est creusé entre ceux qui travaillent et ceux pour qui quelqu'un travaille.

Le travail était équitablement partagé entre les hommes lorsqu'ils étaient tous égaux. C'est notamment le cas des hommes nomades qui vivaient en tribus. Tout le monde était dans la même situation : il devait survivre. Les différents membres se répartissaient naturellement les tâches selon leur capacités et non leurs volontés : celui qui court vite va à la chasse, le grand participe à la cueillette, le fort fabrique les armes. A cette époque, tout le monde sans exception travaillait et ne semblait pas vivre cela comme une contrainte. C'était aussi évident pour eux que de respirer.

Avec la modernisation et la sédentarisation, des guerres ont commencé à voir le jour entre les différentes tribus et l'esclavage est alors né. Les prisonniers de guerre étaient contraints de travailler en esclaves au service des vainqueurs. C'est alors que le travail vécu comme une contrainte est apparu.

Mais dès cette apparition du travail comme une obligation, les philosophes ont analysé que le travail apportait un bénéfice à celui qui le réalisait et ce bien plus qu'à celui qui le commandait. En effet, le travailleur gagne en éducation, en technique et en expérience. Pendant ce temps, le maître n'apprends pas et devient de plus en plus dépendant de celui qui travaille pour lui. Cette oisiveté peut même le conduire à sa perte : l'escalve fabricant alors les armes qui lui permetteront de reprendre le dessus sur son maître.

Le travail : moyen d'élévation moral

Certains philosophes considèrent que le travail est un devoir envers soi-même car il nous permet de se former moralement. C'est la cas de Kant. Son idée est que le travail permet de répondre au besoin de conscience morale et de fierté. C'est le travail qui nous différencie des animaux car ces derniers satisfont leurs besoins par le biais de l'instinc alors que nous le faisons par le travail.

C'est aussi l'avis de Freud qui dit qu'un homme a besoin du travail pour s'épanouir. Pas forcément le travail rémunérateur comme nous le connaissons mais toute forme de travail qui nous permet de nourrir notre nature sous forme d'effort moral.

Le travail : nécessaire à l'être social

Il s'agit d'un fait indéniable : le travail nous insère au sein de la société. Il nous sociabilise et apprends à vivre avec les autres. Nous forçant à communiquer, il nous forme à devenir un être social.

Le travail peut donc également être perçu comme un outil de sociabilisation. Le travail étant divisé entre les hommes, ces derniers doivent s'entraider, communiquer, collaborer pour le réaliser. Cettte division s'effectue soit entre le genre de travail (intellectuel ou manuel) ou soit en fonction du statut social (supérieurs hiérarchiques, managers ou employés). Par exemple le charpentier doit travailler avec l'architecte pour poser une toiture. Les interactions avec les autres nous permettent d'améliorer le langage, la communication et les rapports humains.

Le travail : outil pour casser ses chaînes

Comme nous l'avons vu précédemment, le travail a aidé l'Homme à se libérer des foudres de la nature, de s'intégrer à la société et enfin à augmenter ses compétences et connaissances. Que ce soit d'une manière intellectuelle en nous permettant de penser par nous même et nous élever ou d'une manière financière en nous permettant l'indépendance vis à vis des autres, il est indéniable que le travail est un outil de liberté.

Au fil du temps, le travail a en effet été de moins en moins contraignant. Au Moyen-Âge, les travailleurs étaient sous le régime du servage féodal, ce qui signifiait qu'il appartenaient au seigneur des terres sur lesquelles ils travaillaient. Avec l'arrivée du capitalisme, le travailleur a trouvé une certaine liberté, avec des droits, une rémunération et un encadrement (code du travail). Maintenant, c'est le travailleur qui propose ses compétences sur un marché. La concurrence dépend alors des autres travailleurs et des besoins de ceux qui les embauchent tandis qu'à l'époque, l'esclave était propriété de son maître.

Comment le travail nous libère-t-il ?

Pour finir, il existe d'autres formes de travail, notamment sur soi, qui permettent à l'Homme de se libérer. Cela peut être le cas par exmeple quand on réalise un travail de psychanalyse ou qu'on se pose des questions sur nos actes, nos pensées. Pour cause, ce travail sur soi nous aide à nous libérer, à évoluer et se sentir bien.

Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie

Malgré les avantages listés précédemment, le travail reste un élément de douleur.

Dans la Bible, le travail est vu comme une punition à un péché. Pour rappel, Dieu a puni Adam et Eve car ces derniers n'ont pas respecté ses volontés. L'Histoire rappelle aussi que les pourfendeurs du travaillent libérateur ont parfois utilisé ces arguements pour asservir l'Homme comme cela a été le cas avec les régimes totalitaires nazis ou russes à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Prenons pour exemple le slogan cynique inscrit au dessus du porche d'entrée du camp de concentration de Dachau : " Arbeit macht frei ", le travail rend libre, en sachant que les hommes qui y entraient étaient asservis et enfins exterminés.

Qui était Stakhanov ?

L'acquisition de savoir par le biais du travail apparaît limitée selon le poste que l'on occupe. En effet, du travail ouvrier ou industriel, répétitif, semble plus abrutir la personne que l'aider à s'élever.

C'est cet exemple qui est repris dans le film Les Temps modernes de Charlie Chaplin : le travailleur est assimilé à une machine, répétant du matin au soir la même action, sans la moindre forme de réflexion.

Exemples de sujets de dissertation

Travailler rend-il libre ?

Le travail est-il aliénant ?

L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?

Le travail peut-il être pour l'homme autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins ?

Pourquoi parler du travail comme d'un droit ?

Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?

La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement ?

Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?

L'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?

L'inégale puissance de travail des hommes est-elle source d'injustice ?

Est-on moralement obligé de travailler ?

Le travail a-t-il une valeur morale ?

Gagne-t-on sa vie en travaillant ?

Travailler, est-ce seulement mettre en oeuvre une technique ?

Peut-on dire que "tout travaille à faire un homme en même temps qu'une chose" ?

Peut-on opposer le travail au loisir ?

Quel est le sens du travail ?

Y a-t-il un travail de l'artiste ?

Le travail permet-il à l'homme de devenir une personne ?

Comment s'intégrer par le travail ?

En quoi le travail est-il une nécessité ?

Travailler est-il un obstacle à la liberté ?

La nécessité du travail n'est-elle qu'une contrainte ?

Le travail fonde-t-il la propriété ?

L'organisation capitaliste du travail en change-t-elle le sens ?

Le travail permet-il à l'homme de s'accomplir ?

Travail et liberte sont-ils compatibles ?

Faut-il travailler pour être humain ?

Qu'est-ce qui a entraîné la division du travail ?

Est-ce la division du travail qui entraîne l'échange économique ?

Y a-t-il un juste principe de rétribution du travail ?

Le travail comme médiation ?

L’outil, le moyen de travail ?

Le travail comme activité consciente ?

Travail, besoin et désir de reconnaissance. Le « pourquoi » du travail ?

La division du travail. Le « comment » du travail ?

Qu’est-ce qui se joue pour l’homme dans le travail ?

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Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Le travail déshumanise- t-il l’homme ?

Le travail ennoblit l’homme, pour commenter cela

Clément

Voici un exemple de plan que vous pourriez suivre pour répondre au sujet « Le travail ennoblit l’Homme » :

1. Introduction – Présentation du thème du travail et de sa relation avec l’élévation de l’homme 2. Développement – Analyse des arguments en faveur de l’idée que le travail ennoblit l’homme – Exemples historiques et littéraires illustrant cette idée – Réflexion sur les valeurs et les compétences développées par le travail 3. Contre-argumentation – Examen des critiques et des limites de cette idée – Mise en évidence des effets négatifs potentiels du travail 4. Conclusion – Bilan des différents points de vue – Proposition d’une réflexion personnelle sur le sujet

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Catégorie : Le travail

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Introduction à la Dissertation sur le Travail : Un Guide Complet

la dissertation sujet le travail

Symbols: 7351

Words: 1181

===INTRO:===

Bienvenue dans ce guide complet intitulé "Introduction à la dissertation sur le travail". Cet article vous fournira des informations détaillées pour comprendre le concept du travail, son importance dans la société et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. Vous trouverez également des exemples de dissertations réussies sur le travail pour vous aider à mieux comprendre et à écrire votre propre dissertation. Enfin, nous vous donnerons des conseils utiles sur la façon de résumer efficacement votre argumentation dans la conclusion.

Introduction à la dissertation sur le travail

La dissertation sur le travail est un exercice académique qui consiste à analyser et à discuter de divers aspects liés au travail. Cela peut impliquer d’explorer l’évolution historique du travail, l’impact des changements technologiques sur le travail, les questions de genre et de travail, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, entre autres sujets. Il est important de comprendre que le travail est un concept multidimensionnel qui englobe de nombreux aspects de la vie humaine. Par conséquent, une dissertation sur le travail peut être une tâche complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet.

Il est essentiel de bien comprendre le sujet pour pouvoir élaborer une argumentation solide et pertinente. Cela signifie qu’avant de commencer à écrire, vous devez faire suffisamment de recherches pour vous familiariser avec les différentes perspectives sur le travail. Il est également important de comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public. Vous devez savoir quel type d’argumentation sera le plus convaincant pour votre lecteur et quel type de preuves sera le plus efficace pour soutenir votre argumentation.

Comprendre le concept du travail

Le travail est un concept complexe qui a plusieurs dimensions. D’un point de vue économique, le travail peut être considéré comme une activité productive qui contribue à la création de valeur et à la croissance économique. D’un point de vue sociologique, le travail peut être vu comme un moyen de participation sociale et de réalisation personnelle. D’un point de vue psychologique, le travail peut être perçu comme une source de satisfaction personnelle et de réalisation de soi.

Il est également important de comprendre que le concept du travail a évolué au fil du temps. Dans le passé, le travail était souvent associé à des activités manuelles et physiques. Cependant, avec l’avancement technologique, le travail est devenu de plus en plus intellectuel et créatif. De plus, le travail n’est plus limité à un lieu ou à un horaire spécifique.

Importance du travail dans la société

Le travail joue un rôle crucial dans la société. Il contribue à la création de richesses et à la croissance économique. Il offre également des opportunités d’emploi et de revenus aux individus, ce qui leur permet d’améliorer leur qualité de vie et leur bien-être. Le travail peut également contribuer à l’épanouissement personnel et à la réalisation de soi. Il peut aider les individus à développer leurs compétences et leurs talents, à réaliser leurs ambitions et à se sentir utiles et valorisés.

De plus, le travail peut favoriser l’intégration sociale et la cohésion sociale. Il peut aider les individus à se sentir connectés à la société et à contribuer à son fonctionnement et à son développement. Il peut également promouvoir l’équité et la justice sociale en offrant des opportunités égales à tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur âge, de leur race ou de leur origine sociale.

Comment structurer une dissertation sur le travail

Une dissertation sur le travail doit être bien structurée pour être efficace et convaincante. Voici quelques conseils sur la façon de structurer votre dissertation. Premièrement, votre dissertation doit avoir une introduction claire qui présente le sujet et indique l’objectif de votre dissertation. Deuxièmement, votre dissertation doit avoir un corps qui développe votre argumentation de manière logique et cohérente. Chaque paragraphe du corps doit traiter un point spécifique lié à votre argumentation.

Troisièmement, votre dissertation doit avoir une conclusion qui résume votre argumentation et souligne les principales conclusions de votre dissertation. Enfin, votre dissertation doit avoir une bibliographie qui liste les sources que vous avez utilisées pour soutenir votre argumentation. Il est également important de citer correctement vos sources pour éviter le plagiat et pour montrer que vous avez fait une recherche sérieuse et rigoureuse.

Exemples de dissertations réussies sur le travail

Pour vous aider à comprendre comment écrire une dissertation réussie sur le travail, voici quelques exemples de dissertations réussies sur le travail. Ces exemples montrent comment les auteurs ont développé une argumentation solide et pertinente, comment ils ont utilisé des preuves pour soutenir leur argumentation, et comment ils ont structuré leur dissertation de manière efficace et convaincante.

Il est important de noter que ces exemples ne sont pas destinés à être copiés. Au contraire, ils sont destinés à vous inspirer et à vous donner des idées sur la façon de structurer et de rédiger votre propre dissertation. Ils peuvent également vous aider à comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public et à adapter votre argumentation en conséquence.

Conclusion: Résumer efficacement votre argumentation

La conclusion est une partie cruciale de votre dissertation. Elle doit résumer votre argumentation et souligner les principales conclusions de votre dissertation. Elle doit également donner à votre lecteur une impression finale positive et convaincante de votre travail. Voici quelques conseils sur la façon de résumer efficacement votre argumentation. Premièrement, vous devez récapituler les points principaux de votre argumentation de manière concise et claire. Deuxièmement, vous devez souligner les implications de votre argumentation et montrer pourquoi elle est importante et pertinente.

Enfin, vous devez donner à votre lecteur une idée de ce qu’il pourrait faire ou penser après avoir lu votre dissertation. Par exemple, vous pourriez suggérer des questions de recherche futures, des actions pratiques ou des changements de politique. En résumant efficacement votre argumentation, vous pouvez laisser une impression durable sur votre lecteur et faire en sorte que votre dissertation soit mémorable et impactante.

===OUTRO:===

En conclusion, la dissertation sur le travail est un exercice académique complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet. Cet article vous a fourni un guide complet sur comment comprendre le concept du travail, son importance dans la société, et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. En suivant ces conseils et en examinant les exemples de dissertations réussies sur le travail, vous serez mieux préparé pour rédiger votre propre dissertation sur le travail. Bonne chance dans votre voyage académique !

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20 dissertations de français sur le thème 2022-2023 « Le travail » en prépa scientifique

couverture

Collection 20 dissertations

Public  : prépas scientifiques (toutes filières)

Caractéristiques  : 19,90 € • 240 pages • Format 15,3 × 24 cm • Imprimeur certifié Imprim'Vert • ISBN: 978-2-35141-390-6

Auteurs  : Rémy Arcemisbéhère , Christine Baycroft , Matthieu Bennet , Jacques Bianco , Brigitte Breen , Éléonore Brouillaud , Géraldine Deries , Lydie Niger , François-Xavier Soutet , François Tenaud , Morgan Trouillet

page miniature

Présentation de la collection

Qu'est-ce qu'une bonne dissertation ? Comment en faire une ?

Les Éditions H&K ont été les premières à proposer aux prépas scientifiques (dès 1999) des dissertations corrigées sur le thème de l'année . De nombreux témoignages d'élèves et d'enseignants nous disent que les 20 dissertations sont toujours le meilleur ouvrage d'apprentissage de l'exercice.

Les 20 dissertations permettent d'apprendre par la pratique à maîtriser l'exercice qui est demandé aux concours (Polytechnique, Mines, Centrale, CCINP). Pour réussir ces épreuves, il ne suffit pas de bien connaître les œuvres et d'avoir réfléchi au thème de l'année, il faut également savoir incarner une réflexion dans la forme contrainte d'une dissertation. Comment identifier une problématique ? Comment exploiter un exemple ? Quels sont les rôles de l'introduction et de la conclusion ? Nos ouvrages vous montrent par l'exemple, sur des sujets tels qu'ils sont formulés aux concours, comment réaliser ce que l'on attend de vous.

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Que contiennent les livres ?

Voici ce que contient chaque ouvrage:

Qui écrit les livres ?

Chaque ouvrage réunit une équipe forte d'une quinzaine d'auteurs. Tous ou presque enseignent le français ou la philosophie en prépa ou au lycée.

Les auteurs sont encadrés par deux ou trois coordinateurs qui évaluent le projet de dissertation en amont, avant l'écriture : la problématique couvre-t-elle tous les aspects du sujet ? les exemples proposés répéteraient-ils ceux d'une autre dissertation ?, etc., puis en aval, après l'écriture : telle formulation n'est-elle pas inutilement technique ? les annonces sont-elles limpides ? etc.

En dépit des références impeccables des auteurs, nous ne faisons pas l'économie de relectures orthographiques et stylistiques. En effet, le travail en commun de l'auteur et du coordinateur sur le texte a pu laisser des traces, comme des formulations de compromis devenues trop complexes ou des problèmes d'accord.

Enfin, la mise en page est confiée à un professionnel car décharger les auteurs de cette tâche délicate leur permet de se concentrer sur le texte que vous allez lire.

Comment le premier livre a été créé

Les 20 dissertations ont été créées par un ancien élève de prépa scientifique. Laissons-le nous raconter comment l'idée lui est venue.

«  Au lycée, j'ai évité la dissertation autant que j'ai pu. Je redoutais cet exercice à la réputation intimidante. D'ailleurs, les fois où j'ai dû disserter, le résultat a été médiocre, j'ai toujours eu 10/20. Je n'imaginais pas que l'on exigerait aux concours que je sache faire une dissertation... sinon, je m'y serais entraîné le plus tôt possible.

Une fois arrivé en prépa, notre prof de français de sup avait l'illusion que nous savions l'essentiel sur la dissertation grâce au lycée. Il avait rappelé la méthode, mais sans donner aucun exemple concret de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. J'avais appris consciencieusement les règles et les conseils, mais je suis le genre de personne qui ne comprend vraiment qu'avec un exemple, ou, mieux, avec beaucoup d'exemples. De nouveau, j'avais des 10. Les devoirs sur table étaient corrigés pendant un cours, avec des instructions orales: rien au tableau, aucun corrigé, de nouveau aucun exemple. Je n'ai donc pas progressé.

En spé, rebelote: que des conseils théoriques et aucun corrigé. Sans surprise, pendant l'année, et ensuite aux concours, j'ai toujours eu 10. Je dois préciser que le français était pour moi, au lycée, une matière forte. En 1 re , j'étais premier de ma classe avec 17 de moyenne. Et en prépa je travaillais sérieusement les œuvres au programme, que j'ai toujours lues trois fois chacune pendant l'année.

Malgré tout, je n'étais pas vraiment surpris d'avoir des notes juste acceptables en dissertation car à aucun moment je n'ai pu me dire que j'avais compris ce que l'on attendait de moi. J'abordais la dissertation de la même manière qu'un exercice de sciences, et je ne voyais pas comment, disons, résoudre un libellé. Nos profs de français nous répétaient qu'il fallait être rigoureux, mais leurs propres propos me semblaient manquer de la plus élémentaire rigueur. Je ne voyais pas comment on pouvait acquérir la conviction que l'on avait trouvé la bonne problématique. Je me laissais aussi piéger par des conseils que les profs nous donnaient mais qui étaient formulés avec si peu de rigueur et de hauteur de vue qu'ils nous induisaient en erreur. Bref, j'appliquais les règles, mais faute de comprendre vraiment ce que l'on attendait de moi, je ne faisais rien de bon. Je pense que mes copies laissaient à mes correcteurs le goût amer de la déception: "voilà un élève qui connaît très bien les œuvres, qui en a fait une lecture personnelle, mais qui n'a rien compris à l'exercice", d'où peut-être cette note récurrente de 10.

Plus tard, j'ai rencontré un ancien élève de prépa littéraire qui m'a enfin expliqué très clairement ce qu'est une dissertation (c'est la mise en scène d'un raisonnement), une problématique (c'est un problème qui mérite qu'on s'y arrête quatre heures, et qui est sous-entendu par le libellé), comment construire un plan, etc. J'ai compris alors à quel point j'avais fait fausse route auparavant. J'ai pensé que d'autres que moi rencontreraient sans aucun doute les mêmes difficultés, notamment parce que le dialogue est difficile entre élèves scientifiques et profs de français : on emploie les mêmes mots mais on ne parle pas la même langue. Certains enseignants font un effort pour jeter des ponts, d'autres pas ; et rares sont ceux qui proposent des corrigés rédigés alors que ceux-ci sont à mon sens indispensables pour comprendre concrètement ce qui est attendu.

Or à l'époque, en librairie, il n'existait que des livres généraux sur la dissertation, épais et difficiles, qui étaient clairement destinés aux littéraires. Les ouvrages destinés aux prépas scientifiques, eux, ne parlaient que du thème et des œuvres, sans montrer ce qu'il faudrait faire de ce matériau aux concours. Il fallait donc un nouveau livre qui reprenne tout de A à Z et qui soit spécifique au thème de l'année.

Pour bien montrer l'exercice, nous aurions pu nous contenter de corriger les sujets posés l'année précédente, mais ce n'était pas motivant puisque le thème avait déjà changé. J'ai alors pensé à créer des sujets sur le même modèle que ceux qui tombent aux concours. Réunir des auteurs a été difficile car la plupart des enseignants considéraient que disserter est une tâche vulgaire, indigne de leur personne. Malgré tout, une bonne équipe a pu être réunie et une méthodologie pensée pour des scientifiques a été enfin écrite, puis régulièrement mise à jour. Sur le conseil des auteurs, l'ouvrage a été augmenté d'une présentation du thème de l'année, d'une introduction aux œuvres, de commentaires des passages clefs des mêmes œuvres, de citations extraites des œuvres au programme et utiles pour les dissertations, et enfin d'un index. C'est ainsi qu'est née la collection, qui a tout de suite rencontré le succès – signe qu'elle répond à un vrai besoin. »

«  Ne passez pas à côté des "20 d" ! C'est le meilleur outil pour apprendre à faire une bonne dissert. Il simplifie et accélère la préparation aux concours.  » David Guéron (ancien élève de l'École des Mines de Paris)

«  Je me permets de vous contacter car grâce à vous et au livre 20 dissertations j'ai réussi à obtenir d'excellentes notes aux concours !  » Nazir Nur, élève en prépa

«  Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux très bonnes copies.  » François Soler (professeur de français en CPGE)

«  Les 20 dissertations ont été un instrument de travail très utile pour moi tout au long de l'année. Les dissertations proposées sont variées, claires et sans jargon, et elles peuvent rendre autant de services aux professeurs qu'aux étudiants !  » Christine Pigné (professeur en CPGE au lycée Camille Guérin de Poitiers)

«  Les 20 dissertations allient à une approche authentiquement culturelle du thème l'apprentissage des contraintes méthodologiques de la dissertation. Elles constituent une aide intelligente à la maîtrise de l'exercice.  » Béatrice Marchal (professeur de culture générale en CPGE)

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  • Dissertation

6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation

Publié le 2 octobre 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 31 janvier 2024.

En français, la dissertation est un exercice d’argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z.

Pour faire une dissertation, c’est très simple :

  • Lire et analyser le sujet
  • Trouver la problématique
  • Faire le plan de la dissertation
  • Rédiger l’introduction
  • Rédiger le développement
  • Faire la conclusion

Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.

Table des matières

1. lire et analyser le sujet, 2. trouver la problématique, 3. faire le plan de la dissertation, 4. rédiger l’introduction, 5. rédiger le développement de la dissertation, 6. ecrire la conclusion, présentation gratuite.

Vous allez devoir produire une réflexion organisée sur un sujet spécifique qui vous est imposé.

Le sujet peut être :

  • une question
  • un thème ou concept
  • une citation

Si vous avez le choix entre plusieurs sujets, sélectionnez celui qui vous inspire le plus et sur lequel vous avez le plus de connaissances. Il faudra le choisir rapidement si vous devez faire une dissertation lors d’un examen de quelques heures (dans les 10 premières minutes).

Une fois le sujet choisi, vous allez devoir définir chaque terme présent dans l’intitulé, afin de mieux le comprendre.

Exemple : Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?

Essayez ensuite de reformuler le sujet complètement à partir de vos définitions ou de synonymes.

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la dissertation sujet le travail

Lisez plusieurs fois la reformulation du sujet rédigée à partir de vos définitions. Au brouillon, écrivez toutes les idées qui vous viennent à l’esprit sur le sujet (exemples, auteurs, événements, …).

C’est à partir de ces connaissances et votre reformulation que vous allez pouvoir trouver votre problématique.

Petit conseil ! Utilisez cette question clé : à quel(s) problème(s) ces connaissances tentent-elles de répondre ?

Une question centrale va émerger et c’est à partir de cette dernière que votre dissertation va se construire pour créer un débat où s’affrontent des thèses divergentes.

Le plan d’une dissertation peut prendre diverses formes. L’important est qu’il réponde bien à votre problématique pour que vous évitiez le hors-sujet.

  • Utilisez votre brouillon initial sur lequel vous avez noté vos idées.
  • Classez ensuite ces idées par thématique ou argument.
  • Normalement, vous pourrez arriver à deux ou trois idées principales, divisées en deux ou trois sous-parties qui seront illustrées par des exemples concrets.
  • N’oubliez pas de rédiger une transition entre chaque grande partie (conclusion de la partie actuelle et introduction de la partie suivante).

I) Les devoirs de l’Homme, une soumission naturelle et nécessaire ?

1) Les devoirs, un concept pluriel et contextuel -> Expliquez ici quels sont les différents devoirs que nous rencontrons et en quoi il divergent en fonction des cultures et systèmes étatiques. -> L’existence de devoirs pluriels (travail, citoyenneté, devoir par rapport à la famille, devoir scolaire, droits et devoirs de l’Homme).

2) L’Homme contraint par nature ? -> Concept de contrainte imposée par la nature sur l’Homme (la nature de l’Homme). -> Hobbes et “l’Homme est un loup pour l’Homme” : il abandonne sa liberté et vit en société pour survivre car la nature de l’Homme est agressive.

3) L’Homme : un animal social contraint pour sa liberté ? -> Aristote parlait du concept d’”animal social”. -> Le devoir de morale et d’empathie chez Rousseau fait qu’un être est humain (naturellement) et sociable. -> Sartre et son concept de liberté et libre arbitre : l’Homme est libre et responsable de ses actes naturellement (c’est inné). C’est pour cela qu’il peut vivre en société.

– TRANSITION –

II) La libération de l’Homme par le devoir

1) La culture libératrice -> Le devoir nous permet de nous cultiver et donc de nous libérer de la nature qui est en nous (Kant). -> L’école et l’éducation, le vote, … sont des droits et devoirs qui nous libèrent de notre ignorance naturelle (innée) et de la contrainte du déterminisme. -> Freud et les pulsions de l’Homme qui sont contrôlées intérieurement pas le surmoi. La pression sociale et les devoirs sociaux nous permettent de nous libérer de nos pulsions et désirs en les rejetant dans le ca.

2) Le travail comme contrainte de libération quotidienne -> Le concept de travail comme contrainte/liberté (apporte l’estime de soi, mais nous contraint lourdement) avec Platon, Marx (“l’opium du peuple”) et Kant.

3) La reconnaissance comme liberté -> Kant définit l’autonomie comme la capacité à se donner ses propres règles et de les suivre. La liberté ne consiste donc pas à échapper à toute règle, à tout devoir, mais à se les donner et à y soumettre ses actes. -> Exemple du devoir de mémoire des survivants de la Seconde Guerre mondiale : processus de libération psychologique personnelle et rôle de devoir citoyen.

L’introduction d’une dissertation doit suivre une structure stricte. Elle introduit le sujet, la problématique et le plan.

Les parties d’une introduction de dissertation sont :

  • Une amorce ou phrase d’accroche.
  • L’énoncé du sujet.
  • La définition des termes et reformulation du sujet.
  • La problématique.
  • L’annonce du plan.

Le droit de vote est considéré par les institutions comme un devoir moral pour les citoyens, comme le rappelle l’inscription figurant sur les cartes électorales : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».

Les devoirs explicitent un comportement à suivre ou à ne pas suivre. Ils préconisent la conformité avec une règle. Cette notion semble en contradiction avec celle de la liberté, car le devoir s’opposerait à une impulsion ou un désir qui définirait notre liberté.

Toutefois, cette conception de la liberté est naïve et limitée, car être libre ne consiste pas à faire ce que l’on veut. De même, le devoir ne se limite pas à une contrainte imposée de l’extérieur. Il peut s’agit d’une obligation qu l’on décide de s’imposer librement.

Nous questionnons donc ces concepts en essayant de répondre à la problématique suivante : peut-on vraiment dire qu’on renonce à sa liberté quand on fait le choix de se soumettre à ses devoirs, quand on exerce donc sa liberté avec son libre-arbitre ?

Notre raisonnement questionnera tout d’abord les devoirs de l’Homme comme une soumission naturelle et nécessaire (I), avant d’interroger la possible libération de l’Homme par le devoir (II).

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Le développement d’une dissertation comporte toujours deux ou trois parties. Si vous faites une dissertation en deux parties, vous devrez rédiger trois sous-parties pour chacune (deux si vous faites trois grandes parties).

Chaque partie soutient une idée centrale qui répond à la problématique, alors que chaque sous-partie s’articule autour d’un argument qui soutient et illustre l’idée directrice.

Vos arguments doivent absolument être illustrés par un exemple !

Entre chaque partie, vous devez rédiger une transition qui conclut la partie précédente et annonce la partie suivante.

La conclusion d’une dissertation est une brève synthèse du développement en indiquant nettement la réponse à la question posée dans l’introduction. Il est aussi possible d’ajouter une ouverture à la fin.

Notre étude a montré qu’au-delà du poids contraignant des devoirs que l’on peut sentir au premier abord, ils n’entravent pas notre réelle liberté. Bien au contraire, nos devoirs nous libèrent de la nature humaine qui est en nous et qui nous rend esclave de nos pulsions, désirs et violence interne. Reconnaître ses devoirs et les accepter, contribue à entretenir notre puissance d’agir et donc notre liberté.

Le concept de devoir reste très lié à celui de droit dans les démocraties occidentales. Le droit de vote est-il libérateur ?

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur la dissertation. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).

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Debret, J. (2024, 31 janvier). 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation. Scribbr. Consulté le 26 février 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/comment-faire-une-dissertation/

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Justine Debret

Justine Debret

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Sujets de philosophie sur Le travail

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Sujets de dissertation en Philosophie sur le travail

On peut être confronté à trois types de sujets : une question, un groupe de mots, ou encore une citation. À chaque type de sujet correspond une stratégie de réponse spécifique.

Le travail en Philosophie

Credit Photo : Pixabay

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I. Vers une redéfinition du travail

Certains sujets proposent de définir le travail en le mettant en tension avec une autre notion du programme. Pour les traiter, il faut d'abord définir leurs termes avec grande précision.

Travail et culture

  • Le travail nous rend-il plus humains ?

L'idée que le travail rendrait « plus humain » ne va pas de soi :

1)   Loin de rendre plus humain, on considère souvent que le travail déshumanise. C'est notamment le cas du travail à la chaîne, qui est aliénant en ce qu'il transforme en rouage d'une machine (cf. Charlie Chaplin, Les temps modernes ).

2)   Considérer que le travail rend plus humain suppose que le travail est le propre de l'homme. Or, ne peut-on pas dire que les animaux travaillent eux aussi ? Les abeilles ont par exemple un système de collectivisation des tâches sophistiqué.

On peut venir à bout de cette opposition en procédant à une redéfinition du travail.

1)   Victor Hugo , dans Mélancholia , oppose le travail à la mine au « […] vrai travail sain, fécond, généreux / Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ».

2)   Le comparatif « plus humains » suggère que l'humanité n'est pas un état de fait, mais qu'elle se forge progressivement. Cela rejoint l'adage d' Érasme selon lequel « on ne naît pas homme, on le devient ».

On peut convoquer Hegel . Dans la Phénoménologie de l'esprit , il utilise la métaphore d'un petit garçon faisant des ricochets et observant dans l'eau la persistance de son action. De la même manière, le travailleur voit dans l'objet qu'il a produit la persistance de son action. Toutefois, la division du travail entrave ce phénomène, car le travailleur ne produit plus un objet complet, mais devient seulement un rouage de la chaîne de production. Ce phénomène est largement expliqué (et dénoncé) par Marx dans le Capital .

  • Le travail est-il source de culture ?

Le travail semble être un frein à la culture.

1)   Le monopole culturel est détenu par ceux qui n'ont pas besoin de travailler parce qu'ils détiennent les forces de production. Pierre Bourdieu définit ainsi la culture comme une stratégie de distinction de classe.

2)   Le fait de travailler consomme du temps, et empêche donc de se cultiver (cf. opposition entre otium et negotium dans l'Antiquité romaine).

On peut venir à bout de ce paradoxe en redéfinissant la notion de « culture ».

1)   La culture de la terre (agri-culture) est le fruit d'un travail. René Descartes se félicite de cette technique grâce à laquelle l'homme s'est rendu « maître et possesseur de la nature ».

2)   La plupart des objets culturels que nous connaissons nécessitent des travailleurs (techniciens, imprimeurs, artistes, etc.).

Travail et art

  • Y a-t-il un travail de l'artiste ?

Le sujet nous incite à mettre en tension la notion de travail et la notion d'art.

1)   Contrairement au travail, l'activité de l'artiste n'est pas productrice de richesse et ne requiert pas de grand effort. Platon explique que les poètes et les artistes ne travaillent pas, mais sont inspirés par les Muses.

2)   Le déterminant « un » suggère que le travail de l'artiste (s'il existe) est une catégorie particulière de travail, qui ne peut pas être assimilée au travail en soi.

On peut venir à bout de cette aporie en redéfinissant les termes.

1)   L'activité de l'artiste est bien une activité laborieuse. Mason Currey a d'ailleurs étudié la discipline des artistes sous cet angle dans Daily Rituals: How Artists Work .

2)   En jouant sur l'étymologie ( ars, artis ) , on peut considérer que toute technique est un art et que tout technicien est un artiste. Toutefois, l'art moderne tend à dissocier l'art de toute activité. Ainsi, le ready made art suggère que les objets du quotidien n'ont besoin que d'être regardés comme tels pour devenir artistiques.

  • Travail et liberté
  • Le travail est-il un obstacle à la liberté ?

Ce sujet exploite l'opposition entre « travail » et « liberté », à travers l'utilisation du terme « obstacle ».

1)   Quand on travaille, on n'est plus libre de faire ce que l'on veut. On est astreints à des horaires et à des obligations.

2)   Le travail salarié consiste à louer sa force laborieuse à un tiers, qui devient donc temporairement propriétaire de notre personne. Il s'agit d'une aliénation où la liberté de l'individu se dissout. C'est l'idée que développe Marx dans le Capital .

Toutefois, on peut imaginer une forme de travail qui ne soit pas un frein à la liberté.

1)   Victor Hugo oppose le travail aliénant à une autre forme de travail, « qui fait le peuple libre ».

2)   Le travail rend indépendant. D'ailleurs, le travail des femmes pour participer à l'effort de guerre a amené par la suite des progrès sociaux.

Ce sujet soulève les mêmes problématiques que le précédent. Toutefois, sa formulation est plus elliptique, car il ne comporte que deux mots : c'est à nous de déduire quelle question se pose.

II. Vers une ré-évaluation du travail

Certains sujets consistent à interroger la notion de travail de manière axiologique (c'est-à-dire, en termes de valeur). Ce type de sujets nous invite à réinterroger nos présupposés et nos normes morales.

Le travail comme formation

  • Que gagnons-nous à travailler ?

Ce sujet joue sur la polysémie du verbe « gagner ». En effet, on perçoit d'abord le travail comme une source de gains financiers. Mais en re-questionnant le complément d'objet («  Que gagnons-nous ? »), notre sujet suggère que le véritable gain du travail puisse être différent.

Ce jeu sémantique est au coeur d'une fable de La Fontaine , Le laboureur et ses enfants , qui se conclut par l'affirmation que « Le travail est un trésor ». Le travail n'est plus pourvoyeur de richesse, mais il est lui-même une richesse : il offre un enseignement moral. Par ailleurs, il n'est pas question du « travail », mais de « travailler ». L'accent est donc mis sur le processus, plus que sur un résultat.

Toutefois, la question peut être lue sous un angle pessimiste (« A quoi bon travailler ? »). On peut considérer que le travail n'apporte pas grand-chose par rapport à d'autres types d'activité - l'étude, l'art, le plaisir…

  • L'oisiveté est-elle mère de tous les vices ?

Le terme « travail » n'est pas explicitement utilisé. Il faut comprendre qu'un sujet portant sur l'oisiveté porte, en creux, sur son antonyme (le travail). Se demander si l'oisiveté est mère de tous les vices revient à se demander si le travail est père de toutes les vertus.

À première vue, l'oisiveté est un terme connoté négativement. Parini décrit de manière piquante la journée d'un jeune seigneur oisif dans « Il giorno ». Toutefois, le contraire de l'oisiveté n'est pas nécessairement le travail : on peut imaginer d'autres activités, comme l'étude, l'art, la conversation. Les géants érudits que Rabelais met en scène dans sa tétralogie sont tout sauf oisifs, pour autant ils ne sont pas à proprement parler des travailleurs.

Par ailleurs, la notion d'oisiveté, jugée négativement aujourd'hui, l'est très positivement par la société romaine (l' otium est l'apanage de l'homme de bien). De même en Grèce antique concernant la σχολη ́ ( scholè ).

Le travail comme contrainte

  • Qu'est-ce qui peut donner un sens au travail ?

Cette question part de deux présupposés :

1)   Le travail n'a au départ pas de sens.

2)   Il est possible de lui en donner un.

Les termes de ce sujet sont extrêmement vagues, et s'inspirent largement du langage médiatique. La recherche de « sens » est un lieu commun flou. Qu'est-ce qu'un « sens du travail » ? L'objectif vers lequel il tend ? L'accomplissement qu'il nous procure ? À ce propos, on peut convoquer Hegel (cf. sujet 1).

  • Un monde sans travail est-il souhaitable ?

La formulation du sujet (notamment l'adjectif verbal « souhaitable ») nous invite à raisonner de manière hypothétique – et si le travail n'existait pas ?

Certes, un monde sans travail (donc sans effort, ni contrainte, ni inégalité de classes) paraît souhaitable. On peut s'en référer à la critique marxiste du travail.

Toutefois, dans La politique , Aristote en vient à faire l'apologie de l'esclavage, qui seul garantit aux hommes libres d'échapper au travail pour disposer d'eux-mêmes. Cette conclusion pose une limite à notre utopie : le profit des uns n'appelle-t-il pas inévitablement à l'exploitation des autres ?

Le travail comme vertu

  • « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, le besoin » (Montesquieu)

Même si c'est intimidant, les sujets-citations nous invitent à en critiquer les auteurs ! Il s'agit de mettre sa pensée à l'épreuve.

1)   Montesquieu affirme que le travail nous préserve de l'ennui, du vice et du besoin. Pourtant, il arrive

(i)             que l'on s'ennuie dans son travail (ii)           que notre travail nous amène au vice : par exemple, dans Dom Juan de Molière , Sganarelle reproche à son maître de lui imposer son immoralité (iii)          que notre travail ne nous préserve pas du besoin : la plupart des SDF en France ont un travail. 2)   Montesquieu affirme que l'ennui, le vice et le besoin sont des maux. Or, on peut au contraire redéfinir ces notions positivement :

(i)             L'ennui est salvateur en ce qu'il stimule l'imagination. (ii)           Le besoin est salvateur en ce qu'il est moteur de désir, et nous permet de nous sentir vivants. C'est l'argument de Calliclès dans le Gorgias de Platon .

Pour conclure, la dissertation de philosophie repose sur la définition et la redéfinition constante des termes sur lesquels elle porte. Ce n'est qu'en remettant en cause la définition d'un terme et la manière dont on a tendance à l'évaluer d'un point de vue moral que l'on peut mener une réflexion intéressante.

- MARX Karl, Le Capital - HEGEL, La phénoménologie de l'esprit - ARENDT Hannah, La crise de la culture - PLATON, Gorgias, Ion - CURREY Mason, Daily Rituals: How Artists Work

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Travailler rend-il libre ?

Il s'agit de la dissertation complète pour laquelle j'ai eu 14 sur 20.

La notion de liberté possède plusieurs significations. La liberté peut s’appliquer à une personne qui n’est pas sous la dépendance de quelqu’un, une personne qui peut agir sans contrainte, qui est autonome. La liberté peut aussi renvoyer au fait de pouvoir agir, dans une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite de règles. Comme les droits, par exemple, qui sont les libertés que la loi reconnaît aux individus dans un domaine. La liberté d’expression, d’opinion ou encore religieuse, c'est-à-dire qu’elle donne le droit à l’individu de choisir sa religion, ou de ne pas en avoir. En philosophie, la liberté est le caractère indéterminé de la volonté humaine, ce qu’on appelle le libre arbitre. Le verbe « travailler » désigne toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Dans nos sociétés actuelles le travail est difficilement conçu sans rémunération. Le travail est souvent associé à la peine, à la souffrance, il est vu comme une contrainte. Il apparaît donc que les termes « liberté » et « travail » soient en totale opposition. Mais l’on verra par la suite qu’ils peuvent être, au contraire, intimement liés. L’Homme n’est pas forcément partagé entre ces deux notions et l’une sans l’autre pourrait même le déshumaniser. Les Hommes pensent le travail comme une entrave à leur liberté, comme quelque chose qui a fait disparaître la liberté de la vie humaine. Mais la notion de liberté existerait-elle si rien ne venait l’entraver ? Et si la liberté n’est pas apparue avant le travail ; si le travail a, au contraire, permis à la liberté à la fois d’exister et de prendre tout son sens, une question fondamentale se pose alors : la liberté de l’Homme dépend-elle de sa faculté à travailler ?

Le travail est un phénomène humain. Dès lors qu’il y a trace d’humanité il y a travail. Il accompagne l’existence et le développement de l’humanité. C’est un élément qui intervient nécessairement pour définir la condition humaine. L’animal travaille certes, mais ce qui différencie le travail humain du travail animal est que, dans le cas de l’homme, on a affaire à un projet médité, conscient de lui-même et toujours prémédité. Dès lors, la différence entre Homme et animal est définie. L’homme est l’être qui a le plus de besoins et que la nature à le moins favorisé pour les satisfaire. L’homme est donc forcément, de part sa nature, contraint de travailler pour survivre. Il n’est alors pas libre de travailler, il y est obligé, sa survie en dépend. Le travail témoigne ainsi de notre asservissement à la nécessité. Le travail apparaît tout d’abord comme une activité négative. Le travail est vu comme le lieu de l’exploitation, de la domination. Dans la Grèce antique, le travail est considéré comme une des activités les plus animales et les moins nobles. C’est pourquoi cette tâche était confiée à des esclaves afin de libérer l’homme « libre » (l’homme qui s’adonne à des activités intellectuelles telles que la philosophie ou les sciences, ou à des activités « pratiques » telle que la politique) des tâches pénibles que représentait le travail. L’esclave était alors soumis, maltraité, il était un être fragile, réduit à l’état d’animalité. Sa condition était pitoyable mais ce n’étaient pas les esclaves qui étaient méprisés, c’était le travail. C’était l’activité à laquelle ils étaient condamnés qui les rendaient méprisables. Le travail avait donc déjà à cette époque une connotation très négative. Dans la société moderne, l’existence de l’homme est déterminée de près ou de loin par le travail et la notion de travail est toujours perçue, comme dans la Grèce antique, de façon péjorative. L’idée que l’ouvrier travaille car il y est contraint est omniprésente. Le travail est vu comme une contrainte extérieure subie par l’ouvrier, quelque chose dans quoi il ne réalise pas son être. Le travail est perçu comme un lieu dans lequel l’individu se nie et est dépossédé. Marx appelle cela « l’aliénation ». L’aliénation existentielle est le fait que dans et par le travail, le travailleur ne se retrouve plus. Il devient étranger à lui-même. Le fait que le travailleur soit contraint à la répétition des mêmes gestes toute la journée illustre bien cette idée. Idée que l’on retrouve dans Les Temps Modernes de Charles Chaplin. Ce dernier incarne alors un ouvrier qui exerce dans la société moderne. Il passe ses journées à viser des boulons et ne peut s’empêcher de reproduire les mêmes gestes une fois sa journée de travail terminée. Tout en étant exagérée, cette idée de « machine humaine » est présente dans la société moderne. L’aliénation dans le travail signe la déshumanisation de l’individu. Le travail serait alors une véritable malédiction pour l’homme ; on peut se rapporter alors à la genèse : le travail s’inscrit dans le contexte d’une punition adressée à Adam et donc à l’ensemble du genre humain. Condition qui fait apparaître les êtres humains comme déchus et exempts de toute liberté. Le travail est considéré comme du temps que l’on donne à la société, un sacrifice de soi. Le temps hors travail est vu comme un temps pour soi, l’individu n’a le sentiment d’être lui qu’en dehors du travail. Il a l’impression de perdre sa vie en travaillant. L’homme pense que c’est après le travail que commence la vraie vie, qu’il devient libre. D’ailleurs ne dit-on pas, en parlant du temps consacré aux loisirs, le « temps libre » ? Pour Marx , la malédiction qui s’attache au travail tient, non pas à sa nature, mais à la façon dont il est socialement organisé. Il existe pour lui deux classes sociales bien distinctes : la bourgeoisie et le prolétariat. L’un s’enrichie tandis que l’autre s’appauvrit de plus en plus en conciliant exploitation et aliénation. Marx montre ainsi que dans une société capitaliste, le travail est exploité : il y a une partie du travail du salarié qui ne lui est pas payée, un « surtravail ». Le salarié et son travail dépendent alors entièrement du patron. La notion de liberté ne peut se développer lorsqu’il y a exploitation. Le salarié exploité ne peut donc se concevoir comme un homme libre dans le travail et donc dans sa vie en général.

Le travail apparaît donc comme ce qui prive l’homme de toute liberté. Mais en examinant la doctrine de Marx de plus près on s’aperçoit qu’il ne possède pas seulement une vision négative du travail . On trouve chez lui une ambivalence qui amène à examiner le côté positif du travail et la notion de liberté .

Il faut pour cela retourner aux sources de l’humanité. Lorsque n’existait encore que l’être humain dépourvu d’outils, seul face à une nature hostile. Le travail a permis à l’homme d’intervenir sur la nature afin de satisfaire ses besoins les plus élémentaires. Il l’a façonnée. Le travail a donc permis à faire passer l’homme de l’état de soumission par rapport à la nature à l’état de domination. En revenant à l’époque de la Grèce antique on se rend compte que le travail serait le propre de l’homme, ce qui lui permettrait de réaliser son humanité, mais aussi que les hommes dit « libres » étaient dans le faux quant à leur conception du travail. En effet l’esclave va se donner un pouvoir sur la matière inconnu du maître. Ce dernier est dans la satisfaction immédiate, dans l’absence d’effort. Il perd son temps. Tandis que l’esclave, par son travail et en acceptant l’humilité de la tâche, conquière sa liberté et sa dignité. Les rôles sont alors inversés : le maître devient esclave de l’esclave. La dignité humaine c’est la liberté et la liberté est la capacité à s’élever à ce qui est proprement humain. L’homme assiste alors, par son travail, à une modification de sa propre nature, mais également à la réalisation de son être parce qu’il peut se reconnaître dans son travail. L’homme se crée comme sujet et acquière alors un pouvoir de décision. Il est libre de choisir de travailler ou non. Et en choisissant de travailler l’homme ne subit plus le monde car il peut le modifier grâce à son travail. En effet, un monde où tout serait donné à l’homme, où il ne connaîtrait plus que ses désirs et serait incapable de les discipliner en se confrontant à la réalité ne pourrait que se laisser dominer par elle. Mais le travail possède, au-delà d’une éducation à la liberté, une valeur morale : il oblige à l’effort et à la persévérance. Ces deux notions portent l’être comme maître de son travail et lui confère ainsi une certaine liberté. Alain pense que le travail est une éducation à la volonté. Plus encore, c’est par le travail que l’homme devient un être social . C’est par le travail que s’effectue aussi bien l’intégration au sein de la société que le lien social. Le mot « travail » est devenu si noble que sa fonction est reconnue socialement comme l’activité sociale la plus valorisante dès que métier et passion se confondent. Le travail est à l’origine des sentiments sociaux de l’humanité, notamment le sentiment de propriété. C’est le travail qui rend propriétaire. Par exemple, un homme qui a travaillé sa terre en devient propriétaire. Et le fait d’être propriétaire de quelque chose confère à l’individu une liberté quant au devenir de cette chose. Être propriétaire c’est donc pouvoir être libre. Le monde moderne n’oppose donc plus nécessité et liberté mais la liberté en passe par la contrainte.

Le travail apparaît donc comme étant le propre de l’homme. Sans cette faculté à travailler il serait dépendant de la nature et de son hostilité première. Il s’épanouit à travers le travail, il s’impose et existe dans une société qu’il a choisi d’intégrer. Malgré le fait qu’il soit parfois aliéné et dépendant de son travail, l’homme ne peut compter que sur sa faculté à travailler pour réaliser son être et ainsi devenir libre.

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Corrigé d'une dissertation de philosophie sur le travail et la liberté à télécharger. Le sujet était : Travailler rend-il libre ?

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  • Que sait-on du travail ?

« Que sait-on du travail ? » : l’inertie de la conflictualité au travail

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Synthèse L’emprise croissante des logiques financières sur les entreprises françaises ne s’accompagne pas d’un accroissement de l’intensité des conflits liés au travail, concluent deux sociologues dans leur contribution au projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? », du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po.

10,1 %, c’était en 2019 le taux global de syndicalisation des salariés en France métropolitaine, public et privé confondus. C’est moitié moins qu’en 1975, et cette proportion stagnait depuis la fin des années 1980. La part des syndiqués est même tombée à 7,7 % chez les seuls salariés du privé. Cette perte d’influence des syndicats, qui s’est accompagnée d’une baisse de la conflictualité au travail au XXI e  siècle, a-t-elle à voir avec la financiarisation des entreprises ?

C’est précisément la question que se posent les sociologues Pierre François et Théo Voldoire, dans leur contribution au projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? » du  Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques , diffusé en collaboration avec les Presses de Sciences Po sur  la chaîne Emploi  du site  Lemonde.fr .

Aux Etats-Unis, il est clair que les contre-pouvoirs syndicaux se sont radicalement affaiblis face à des directions d’entreprise animées en fonction des vœux des actionnaires financiers. En France, il serait aisé d’établir un tel parallèle, et d’avancer une offensive victorieuse – et très schématique – du « capital » sur le « travail ». Pour observer s’il y a une revivification de ce conflit dans certains types d’organisation du travail, les auteurs proposent un découpage du « tissu socio-productif » français en trois segments.

Entreprises plutôt familiales, non cotées

Le premier regroupe 20 % des établissements et 45 % des salariés, et concerne majoritairement l’industrie et la finance : il est particulièrement exposé aux dynamiques de financiarisation, car ses entreprises sont souvent présentes à l’international, et l’évolution de l’activité y est difficile à prévoir. La tension y est donc plus grande, ce qui s’exprime aussi par une baisse continue des effectifs et par des réorganisations fréquentes.

Dans ce segment sont surreprésentées les entités où l’on retrouve au moins une instance représentative du personnel et un délégué syndical, et où les taux de syndicalisation sont les plus élevés.

Le deuxième segment concentre essentiellement des PME, notamment dans le secteur du commerce et de la construction. Les entreprises étant plutôt familiales et évoluant à l’échelle locale, elles sont non cotées, et ne sont pas soumises à la même emprise du monde de la finance. La syndicalisation y est faible.

Le troisième segment comprend majoritairement les établissements du secteur médico-social. Les prix sont souvent fixés suivant des règlements, l’activité y est prévisible.

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Dissertation corrigée sur travail et repos en CPGE scientifique

Œuvres morales - plutarque (5 – 125 ap. j-c).

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Sujet de dissertation : travail et technique

Vous trouverez ci-dessous une dissertation rédigée sur le thème du travail et repos en CPGE. Ce sujet est proche des sujets donnés chaque année aux élèves de MP, PC, PSI ou encore MPI et PT aux concours Centrale Supelec, Mines Ponts, CCINP ou encore Polytechnique et ENS.

Si vous souhaitez faire appel à des cours à domicile en français , n’hésitez pas à nous contacter. Ces cours de français peuvent vous apporter méthode, connaissances sur les œuvres et vous faire gagner de précieux points pour les concours.

« Que l’on y réfléchisse : toute l’existence est une alternance de repos et de travail ». A la lumière des œuvres au programme, vous vous interrogerez sur cette réflexion (in Œuvres morales) de l’historien antique Plutarque (5 – 125 ap. J-C).

Accroche de la dissertation : Pour Blaise Pascal, « tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre » (in Pensées) : car sans occupations, l’on repense à la mortalité, la précarité, la « misère de l’homme sans Dieu » pour ce philosophe janséniste. De là vient que le travail n’est ainsi plus une torture : il est justement ce qui peut nous éviter de nous torturer l’esprit. L ’alternance entre « repos » et « travail », telle que mise en avant par Plutarque, est-elle alors non seulement du domaine du possible, mais encore du désirable ?

Lire aussi : Thème de français en CPGE scientifiques sur le Travail

PRENDRE DES COURS PARTICULIERS DE FRANÇAIS

C’est reprendre le contrôle, définition des termes du sujet de dissertation – travail et repos.

Nous noterons d’emblée le ton péremptoire et convaincu de Plutarque : en effet, l’historien antique, l’auteur des Vies parallèles, dresse justement un parallélisme clair entre « repos » et « travail » : les deux courbes ne seraient censées jamais se croiser. Ce ton péremptoire se signale par plusieurs marques stylistiques : l’usage du subjonctif à valeur impérative (« que l’on… ») traduit une exhortation pressante pour le lecteur ; l’adjectif indéfini « toute » (« toute l’existence ») signale que Plutarque ne trouverait aucune exception à son propos ; cette conviction est d’ailleurs renforcée par l’usage du présent de vérité générale « est », qui traduit un énoncé à portée universelle, relevant quasiment d’une vérité scientifique établie.

En quoi Plutarque aurait-il, en effet, des raisons d’être bien convaincu que « toute l’existence est une alternance de repos et de travail » ? Les frontières entre « repos » et « travail » semblent certes a priori, bien établies. D’un côté le repos traduit l’idée d’arrêt, de halte, d’immobilité – de même qu’un muscle est au repos, quand il ne bouge pas. Il s’agit du « fait d’interrompre un travail professionnel pour se reposer » ou de manière plus moderne, du « temps accordé réglementairement ou légalement au cours du temps de travail » (CNRTL). C’est ainsi qu’en 1906, par la loi, a été instauré un repos obligatoire hebdomadaire de 24 heures en France (en même temps qu’était créé le Ministère du Travail).

D’un autre côté, l’antonyme du « repos » serait le « mouvement » et cette idée d’agitation frénétique rejoindrait plutôt la conception commune du travail. Le travail semble être en effet marqué du sceau de l’activité ; le travail traduit, par exemple dans les acceptions antiques de labor ou de negotium, une vision d’une forte dépense ne serait-ce qu’énergétique, mais aussi mentale, pour réaliser les activités et objectifs nécessaires ; le travail est un mouvement, une dynamique, si bien que le CNRTL le définit comme « une activité humaine exigeant un effort soutenu qui vise à la modification des éléments naturels, à la création et/ou à la production ». Il y aurait bien ainsi une nette opposition à dresser entre repos et travail, ce qu’indique le concept « d’alternance » : l’alternance est aussi un thème agricole (l’alternance des cultures) qui décrit la succession non contemporaine de deux actes ou deux activités.

Le travail et le repos seraient ainsi deux états de fait qui s’excluraient mutuellement : ou bien l’on travaille, ou bien l’on se repose, mais jamais concomitamment . Cette alternance est-elle cependant si nette, si stricte que cela ? L’alternance ne peut-elle pas laisser la place à la cohabitation contemporaine ? Autrement dit, les frontières entre repos et travail sont-elles si bien établies que cela ? C’est ce que nous pourrions aussi nous demander.

Pour commencer, rappelons que le spectre du travail, pour un latin comme Plutarque, était plus large que notre conception englobante et unifiée du travail : i l y avait aussi pour l’historien latin l’otium, l’oisiveté créative, la pratique de l’art, de la philosophie, de la politique. Mais l’otium (la création littéraire, celle-là même à laquelle procède notre auteur) ne pourrait-elle pas être aussi considérée comme une forme de repos ? De détente intellectuelle ? Ou bien de travail ? Nous nous interrogerons ainsi, avec le recul de l’étymologie et du temps, sur les possibles présupposés subjectifs présents dans l’outillage mental de Plutarque, forcément influencé par cette tripartition otium/labor/negotium de son temps.

De surcroît, Alain Corbin, dans son Histoire du repos, a montré que les frontières entre repos et travail étaient plus floues qu’on ne pourrait penser : en effet, le repos est toujours un temps encadré légalement par le droit du travail (par exemple le repos des ouvriers, « les 3×8 », n’existe que parce qu’il est encadré par le temps du travail, qui conditionne son existence à travers le contrat de travail) ; de même le repos dominical n’était pas vraiment un temps d’inactivité, mais plutôt d’activité consacrée à la religion. C’est ainsi que l’on peut distinguer le repos, ou le temps de cessation temporaire du travail dans lequel l’univers mental ou juridique du travail reste pourtant présent ; de la paresse, qui est bien elle le temps de l’inactivité absolue. N’aurait-il pas été ainsi plus juste de dire que l’alternance véritable est entre travail et paresse ? Le travail n’est-il pas aussi « mentalement » présent dans les temps du repos (y a-t-il une véritable déprise mentale ?) ?

Dissertation corrigée sur le travail et repos en CPGE

Division de la vie entre temps de travail et temps de repos

Pour l’historien antique Plutarque, la vie se divise selon une dichotomie bien nette et claire entre temps de travail et temps de repos.

Enfin, tout en relativisant ainsi les propos de Plutarque, nous nous demanderons aussi si cette « alternance » ne serait tout de même pas souhaitable à installer, dans la mesure où il s’agirait d’assurer à l’humanité une « existence » véritable : et cela, dans le sens fort de « l’existence », non pas simplement dans le seul fait de persévérer biologiquement dans son être, mais dans le fait de se « tenir au-dessus de son être, de s’élever au-dessus de soi» (ex-sisto) ; dans le sens d’une dimension plus noble de l’existence, celle qui peut et doit donner une certaine grandeur, une dignité à l’être humain. Une « existence » véritable ne supposerait-elle pas ainsi de réaffirmer une frontière nette entre travail et repos ? Si oui, dans quelles conditions ?

Problématisation par rapport aux œuvres de CPGE

Nous nous demanderons ainsi si les frontières entre travail et repos sont délimitées d’une manière aussi franche, nette et précise que Plutarque semble nous l’indiquer : d’un côté, l’alternance des temps de travail et de repos reprend une conception classique de l’organisation du temps de l’existence ; cependant d’un autre côté, puisque le repos n’est pas paresse, ne faut-il pas complexifier, brouiller ou relativiser ces frontières du repos et du travail, pour parvenir à « l’extension du domaine du travail » ? Faut-il encore se résigner à cette perspective peut-être peu enthousiasmante

Annonce des axes de la dissertation en prépa

  •  Il apparaît en première instance que Plutarque reprend ou se fait l’écho d’une vision classique de l’organisation du temps de vie des travailleurs – une organisation délimitant clairement les frontières entre repos et travail, indispensable pour la résilience mentale et physique du travailleur (mais aussi pour sa productivité).
  • La distinction entre temps de repos et temps de travail n’est cependant pas aussi nette qu’on pourrait le penser. La contamination mentale du temps de repos par l’environnement de travail stressant peut brouiller ou éliminer cette distinction. De plus, le « temps libre » ne doit pas être confondu avec le « temps de repos » pour le travailleur, car les deux ne sont pas nécessairement synonymes.
  • En dernière instance, pour mettre en valeur la grandeur et la dignité de l’âme humaine comme « ex-sistence », il nous semble à la fois nécessaire de réformer les temps de travail (en les rendant moins aliénants, moins animalisants) et les temps de repos (en les rendant plus proches, non pas d’une pure paresse potentiellement plus triviale, mais de l’otium antique).

Dissertation corrigée sur le travail et repos en CPGE

La réalité de l’existence de la phrase : je suis, j’existe

« Je suis, j’existe » a pu dire Descartes. Mais quelle est la réalité de cette existence, son intensité, sa qualité ?

L’alternance entre périodes de repos et de travail est clairement définie dans la structure traditionnelle de l’organisation temporelle des sociétés. Cette bipartition standardisée est même considérée comme un élément fondamental pour assurer le bon fonctionnement des sociétés et la productivité des entreprises , Plutarque se faisant l’écho de cette vision relativement prosaïque.

L’alternance entre temps de repos et de travail balisée dans l’organisation classique

L’alternance entre temps de repos et temps de travail est bien balisée dans l’organisation « classique » du temps de vie : il s’agirait a priori d’un des piliers évidents de l a bonne marche des sociétés, si bien qu’il n’est pas surprenant de voir Plutarque considérer comme certaine ou bien assurée, cette bipartition standardisée.

Exemple : Le temps du repos pour le laboureur de Virgile est ainsi bien délimité – par exemple les saisons. L’hiver est la saison du repos, indique Virgile, ne serait-ce que pour des contraintes physiques que l’on comprend bien à la lumière de cette citation : « Mets-toi nu pour labourer, mets-toi nu pour semer : l’hiver, le cultivateur se repose. » Ce repos est aussi délimité dans les âges de la vie ; il vaut même pour le cheval : « lorsque, appesanti par la maladie ou déjà ralenti par les ans, il a des défaillances, enferme-le au logis et sois indulgent à une vieillesse qui ne le déshonore pas. » (Livre III). Enfin, ce temps du repos est bien délimité dans le temps même de la journée, selon une alternance claire : quand on se repose, on ne travaille pas. C’est le cas du repos des abeilles le soir, un temps sacré qui est aussi un temps collectivement partagé : « Toutes se reposent de leurs travaux en même temps, toutes reprennent leur travail en même temps. Le matin, elles se ruent hors des portes ; aucune ne reste en arrière ; puis quand le soir les invite à quitter enfin les plaines où elles butinent, alors elles regagnent leurs logis, alors elles réparent leurs forces » (Livre IV). Il ne semble ainsi pas y avoir de confusion possible entre temps de repos et temps de travail.

Transition : Nous pouvons par suite nous interroger sur les raisons fondamentales expliquant l’installation de cette bipolarisation entre temps de travail et temps de repos : en quoi est-elle indispensable pour le travailleur ? Quels en sont les fondements, que permet-elle ?

Dissertation corrigée sur le travail et repos en CPGE

L’entreprise elle-même, comme dans l’œuvre de Michel Vinaver, peut trouver opportun d’organiser des temps de « détente » dans l’univers du travail. Mais est-ce vraiment du « repos » ?

Cette alternance entre repos et travail est nécessaire aussi bien physiquement que mentalement pour le travailleur : le repos conditionne ainsi l’efficacité dans les temps de travail. Nous comprenons donc d’autant mieux pourquoi il s’agit d’un « topos » (lieu commun) de l’organisation des sociétés, topos que reprend Plutarque.

Exemple : Cette nécessité est ainsi d’abord physique pour les ouvriers, dont le sort est décrit par Simone Weil dans La condition ouvrière. Elle explique ainsi, dans « La rationalisation », que les patrons ont bien compris que leur intérêt était d’accorder des temps de repos au travailleur, afin qu’il soit plus productif la journée : « En effet, il y a une limite à la journée de travail, (…) aussi parce que, au bout d’un certain nombre d’heures de travail, la production ne progresse plus. Par exemple, un ouvrier ne produit pas plus en dix-sept heures qu’en quinze heures, parce que son organisme est plus fatigué et qu’automatiquement il va moins vite. Il y a donc une limite de la production qu’on atteint assez facilement par l’augmentation de la journée de travail, tandis qu’on ne l’atteint pas en augmentant son intensité. C’est une découverte sensationnelle du patronat. » Cette nécessité de repos n’est pas que physique : elle est aussi mentale. La perspective des temps de repos réglementaires, par exemple les congés, permet dès lors à l’ouvrier de « tenir bon » dans les moments de souffrance ; il s’agit là d’une perspective heureuse aidant à sa résilience. C’est par exemple la pensée stimulante des congés payés qui donne du baume au cœur à Simone Weil (dans « Trois lettres à Albertine Thévenon ») : « je nous vois toutes les deux, pendant les vacances, avec quelques sous en poche, marchant le long des routes, des chemins et des champs, sac au dos. On coucherait des fois dans les granges… ».

Exemple 2 : C’est d’ailleurs parce que ces temps de repos sont indispensables que l’entreprise peut les organiser même au cœur du travail. C’est ainsi que Ravoire et Dehaze organise une tombola que présente Livier : « Je vous rappelle que le premier grand prix de notre tombola est ce beau transistor que voilà avec modulation de fréquence et prise de pick-up… ». Et c’est ainsi que le « cocu de Lubin » tire le gros lot avec le numéro 84 !

Transition : Ce dernier exemple doit nous conduire à nous interroger : si l’entreprise organise elle-même des temps de déprise, de détente, dans l’univers du temps de travail, cela ne veut-il pas nous signifier aussi que les frontières, entre l’univers du travail et l’univers du repos, ne sont pas plus floues qu’on ne le pense ? L’usage de l’adjectif indéfini par Plutarque (« toute ») ou bien du présent de vérité générale (« est ») n’est-il pas par trop prononcé ? Cette opposition entre travail et repos est-elle si nette et assurée qu’il ne semble ?

Dissertation corrigée sur le travail et repos en CPGE

Toute la vie est-elle une alternance totale entre travail et repos ?

L’alternance entre temps de repos et temps de travail n’est cependant pas aussi claire ou nette qu’on ne voudrait ne le croire, ou qu’il ne faudrait. La contamination mentale du temps de repos par l’univers harassant du travail, nuance voire abolit cette distinction ; il ne faut pas, de surcroît, confondre « temps libre » et « temps de repos » du travailleur, le premier n’étant pas forcément le synonyme du second.

la possibilité du repos sous l’emprise de la dureté du travail

L’existence en effet, même dans les temps de repos, est comme contaminée ou compromise par les conséquences physiques ou psychiques de la souffrance au travail : la possibilité du repos est sous l’emprise de la dureté du travail, dont les effets se ressentent au-delà même du simple « temps de travail. »

Exemple : Cette contamination mentale du repos par le travail est bien ressentie et décrite par Simone Weil. Dans une « Lettre à Simone Gibert », Simone Weil explique la portée de cette contamination physique et mentale : « Quant aux heures de loisir, théoriquement on en a pas mal, avec la journée de 8 heures ; pratiquement elles sont absorbées par une fatigue qui va souvent jusqu’à l’abrutissement ». Dans « La Rationalisation », elle rappelle de surcroît que « l’oppression de la classe ouvrière sur le lieu du travail qui se traduit par des souffrances prolongées, selon le cas, 48 heures ou 40 heures par semaine, mais qui peuvent se prolonger encore au-delà de l’usine sur les 24 heures de la journée ». Il n’y a ainsi pas d’alternance véritable entre repos et travail, mais persistance de l’un dans l’autre.

Transition : Cependant prenons le cas d’un travail qui ne prendrait pas la forme d’un « labor » harassant : dans l’hypothèse où le travail ne contaminerait pas mentalement le temps de repos, cette alternance deviendrait-elle heureusement plus clairement établie ?

Les temps de « non-travail »

Toutefois même dans cette hypothèse, l’alternance entre temps de repos et temps de travail n’est pas aussi claire. Car les temps de « non-travail », en dehors de l’occupation professionnelle, ne sont pas cependant, et inévitablement, des temps de repos. Sur son « temps libre », le travailleur peut en effet devoir effectuer des tâches qui ne relèvent pas du divertissement pur, mais également des tâches ménagères – une autre sorte de travail.

Exemple : C’est ainsi que le temps libre n’est pas forcément un temps de repos absolu (de paresse) ; mais se consacre à une autre forme d’activité qui sans relever forcément de l’activité purement professionnelle, est tout aussi ennuyeux ou harassant. A titre d’illustration, Joelle décrit ainsi, dans Par-dessus bord, son agenda durant son « temps libre » : « — C’est surtout au lit que je suis avec mon mari le reste du temps le boulot le ménage encore le boulot le bistrot et puis vous savez il bricole ». Le ménage, le bricolage, tant de tâches quotidiennes qui ne sont ainsi pas forcément synonymes de « repos ». Dans ce contexte, même l’occupation la plus libre possible, l’amour, doit être planifiée, au même titre qu’une activité professionnelle. Ce dialogue entre Margerie et Benoît en témoigne : « MARGERIE : Manger, travailler, dormir // BENOÎT : Faire l’amour // MARGERIE : Deux fois par semaine ». En somme, même les « temps de repos » ne sont pas forcément des temps de paresse : mais bien, des temps d’occupations et de corvées.

Transition : Dans ces conditions d’alternance plus floue entre temps de repos et temps de travail, la possibilité d’une « ex-sistence » au sens plein et digne, comme nous l’avons défini (c’est-à-dire une existence qui permet de sortir de la simple persistance biologique, pour disposer d’une certaine dimension intellectuelle, dans le prolongement de la pensée humaniste proclamant la dignité et la grandeur de l’existence humaine), semble inaccessible. Est-ce cependant une fatalité ? Si le travail doit même contaminer le temps de repos, n’est-il pas possible, soit de rétablir une alternance claire, soit, au moins, de rendre le travail plus digne d’une véritable « ex-sistence » ? C’est ainsi que Simone Weil écrit dans une lettre à Jacques Lafitte : « Il ne faut pas tendre à réduire indéfiniment la part du travail dans la vie humaine au profit d’un loisir qui ne satisferait aucune des hautes aspirations de l’homme »

L’oppression du travailleur par des machines n’est pas une fatalité

La suite de la dissertation corrigée (partie 3 et conclusion) sur le travail, Œuvres morales de Plutarque  en prépa scientifique, se trouve dans notre application mobile PrepApp. Notre appli mobile est gratuite en téléchargement sur Google Play ou Apple store.

Voici le plan de la partie 3 et de la conclusion que vous retrouverez dans l’application PrepApp entièrement corrigées : 

L’instauration d’un « droit à la paresse »

Rétablir une alternance claire entre temps de travail et temps de repos, l’occupation de l’esprit, conclusion du thème : travail et repos.

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