Quels sont les nombreux sujets de baccalauréat portant sur la notion de travail ?

Par Olivier

Rédigé le 7 novembre 2022

8 minutes de lecture

dissertation sur l'amour du travail

  • 01. La notion de travail en philosophie
  • 02. La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération
  • 03. L'influence du travail sur l'Homme
  • 04. Le travail : outil pour casser ses chaînes
  • 05. Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie
  • 06. Exemples de sujets de dissertation

Sophie

La notion de travail en philosophie

Le travail est vu comme une nécessité dans nos sociétés modernes. Son utilité est toute trouvée : il apporte l'indépendance financière en nous donnant un salaire. Il est donc source de liberté.

Une fois l'aspet financier écarté, le travail reste néanmoins une corvée vécue comme une contrainte, voir parfois même une dépendance. Dans ce cas, le travail peut être abordé comme une privation de liberté.

Enfin, le travail a un rôle social dans le développement de l'Homme et lui permet aussi de contrôler les éléments, la nature, de gagner en connaissances scientifiques.

La question principale autour de la notion de travail est donc de débattre de son rôle : libérateur ou au contraire, exerce-t-il une contrainte sur l'Homme ?

La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération

La première idée qui nous vient en tête quand on pense au travail, c'est sa rémunération. Or le travail rémunérateur n'est pas la seule forme de travail possible. Pour cause, on peut s'inverstire dans du travail intellectuel en apprenant ou en s'enteaînant, perfectionnant sa technique. Il est aussi possible de s'adonner à du travail domestique tel que du bricolage, de la mécanique.

La définition philosophique du travail est la transformation de la nature afin de satisfaire nos besoins. Cette transformation intervient en créant des produits, des villes, des outils, des moyens de transports. Grâce à lui nous modifions notre habitat, nos conditions de vie. Le travail serait donc l'opposition à l'inaction, au jeu.

Deux visions s'opposent donc sur le travail : la vision rémunératrice qui va de paire avec l'idée productive et enfin le travail sous forme d'effort pour créer, apprendre, réfléchir. Parmi les formes de travail non rémunérateurs on retrouve les études avec les recherches, les rédactions d'écrits comme les articles ou encore la résolution de problèmes. Mais aussi le travail sportif qui va vous permettre de vous améliorer dans une discipline donnée par le biais d'entraînements physiques et moraux. On retrouve aussi le travail créatif qui consiste principalement en des activitées artistiques avec le dessin, la peinture, la sculpture, la composition. Enfin, on retrouve le travail domestique et ménager : organiser sa maison, s'occuper des enfants, faire la cuisine, bricoler sa voiture, réparer un mur.

Cependant les formes de travail non rémunérateur que nous venons d'évoquer ne sont pas forcément perçues par la société comme une vraie forme de travail car elles n'apportent pas de rémunération. Pourtant, ce lien entre travail et argent est assez récent.

Le travail est-il dangereux ?

Les origines du mot travail remontent au latin tripalium, moyen de torture. Mais cette étymologie est de plus en plus controversée.

L'influence du travail sur l'Homme

Qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail a toujours un impact sur l'Homme. Cependant cet impact n'est pas uniquement mauvais, puisqu'il nous permet de nous insérer dans la société, d'intégrer le groupe. Le travail est aussi un moyen d'apprendre la vie.

Le travail : l'école de la vie obligatoire

Lorsqu'on remonte aux origines de l'humanité, le travail était obligatoire pour la survie : cueillir, chasser, faire du feu ou fabriquer des habits. Puis avec le temps, la société se modernisant et se hiérarchisant, un écart s'est creusé entre ceux qui travaillent et ceux pour qui quelqu'un travaille.

Le travail était équitablement partagé entre les hommes lorsqu'ils étaient tous égaux. C'est notamment le cas des hommes nomades qui vivaient en tribus. Tout le monde était dans la même situation : il devait survivre. Les différents membres se répartissaient naturellement les tâches selon leur capacités et non leurs volontés : celui qui court vite va à la chasse, le grand participe à la cueillette, le fort fabrique les armes. A cette époque, tout le monde sans exception travaillait et ne semblait pas vivre cela comme une contrainte. C'était aussi évident pour eux que de respirer.

Avec la modernisation et la sédentarisation, des guerres ont commencé à voir le jour entre les différentes tribus et l'esclavage est alors né. Les prisonniers de guerre étaient contraints de travailler en esclaves au service des vainqueurs. C'est alors que le travail vécu comme une contrainte est apparu.

Mais dès cette apparition du travail comme une obligation, les philosophes ont analysé que le travail apportait un bénéfice à celui qui le réalisait et ce bien plus qu'à celui qui le commandait. En effet, le travailleur gagne en éducation, en technique et en expérience. Pendant ce temps, le maître n'apprends pas et devient de plus en plus dépendant de celui qui travaille pour lui. Cette oisiveté peut même le conduire à sa perte : l'escalve fabricant alors les armes qui lui permetteront de reprendre le dessus sur son maître.

Le travail : moyen d'élévation moral

Certains philosophes considèrent que le travail est un devoir envers soi-même car il nous permet de se former moralement. C'est la cas de Kant. Son idée est que le travail permet de répondre au besoin de conscience morale et de fierté. C'est le travail qui nous différencie des animaux car ces derniers satisfont leurs besoins par le biais de l'instinc alors que nous le faisons par le travail.

C'est aussi l'avis de Freud qui dit qu'un homme a besoin du travail pour s'épanouir. Pas forcément le travail rémunérateur comme nous le connaissons mais toute forme de travail qui nous permet de nourrir notre nature sous forme d'effort moral.

Le travail : nécessaire à l'être social

Il s'agit d'un fait indéniable : le travail nous insère au sein de la société. Il nous sociabilise et apprends à vivre avec les autres. Nous forçant à communiquer, il nous forme à devenir un être social.

Le travail peut donc également être perçu comme un outil de sociabilisation. Le travail étant divisé entre les hommes, ces derniers doivent s'entraider, communiquer, collaborer pour le réaliser. Cettte division s'effectue soit entre le genre de travail (intellectuel ou manuel) ou soit en fonction du statut social (supérieurs hiérarchiques, managers ou employés). Par exemple le charpentier doit travailler avec l'architecte pour poser une toiture. Les interactions avec les autres nous permettent d'améliorer le langage, la communication et les rapports humains.

Le travail : outil pour casser ses chaînes

Comme nous l'avons vu précédemment, le travail a aidé l'Homme à se libérer des foudres de la nature, de s'intégrer à la société et enfin à augmenter ses compétences et connaissances. Que ce soit d'une manière intellectuelle en nous permettant de penser par nous même et nous élever ou d'une manière financière en nous permettant l'indépendance vis à vis des autres, il est indéniable que le travail est un outil de liberté.

Au fil du temps, le travail a en effet été de moins en moins contraignant. Au Moyen-Âge, les travailleurs étaient sous le régime du servage féodal, ce qui signifiait qu'il appartenaient au seigneur des terres sur lesquelles ils travaillaient. Avec l'arrivée du capitalisme, le travailleur a trouvé une certaine liberté, avec des droits, une rémunération et un encadrement (code du travail). Maintenant, c'est le travailleur qui propose ses compétences sur un marché. La concurrence dépend alors des autres travailleurs et des besoins de ceux qui les embauchent tandis qu'à l'époque, l'esclave était propriété de son maître.

Comment le travail nous libère-t-il ?

Pour finir, il existe d'autres formes de travail, notamment sur soi, qui permettent à l'Homme de se libérer. Cela peut être le cas par exmeple quand on réalise un travail de psychanalyse ou qu'on se pose des questions sur nos actes, nos pensées. Pour cause, ce travail sur soi nous aide à nous libérer, à évoluer et se sentir bien.

Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie

Malgré les avantages listés précédemment, le travail reste un élément de douleur.

Dans la Bible, le travail est vu comme une punition à un péché. Pour rappel, Dieu a puni Adam et Eve car ces derniers n'ont pas respecté ses volontés. L'Histoire rappelle aussi que les pourfendeurs du travaillent libérateur ont parfois utilisé ces arguements pour asservir l'Homme comme cela a été le cas avec les régimes totalitaires nazis ou russes à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Prenons pour exemple le slogan cynique inscrit au dessus du porche d'entrée du camp de concentration de Dachau : " Arbeit macht frei ", le travail rend libre, en sachant que les hommes qui y entraient étaient asservis et enfins exterminés.

Qui était Stakhanov ?

L'acquisition de savoir par le biais du travail apparaît limitée selon le poste que l'on occupe. En effet, du travail ouvrier ou industriel, répétitif, semble plus abrutir la personne que l'aider à s'élever.

C'est cet exemple qui est repris dans le film Les Temps modernes de Charlie Chaplin : le travailleur est assimilé à une machine, répétant du matin au soir la même action, sans la moindre forme de réflexion.

Exemples de sujets de dissertation

Travailler rend-il libre ?

Le travail est-il aliénant ?

L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?

Le travail peut-il être pour l'homme autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins ?

Pourquoi parler du travail comme d'un droit ?

Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?

La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement ?

Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?

L'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?

L'inégale puissance de travail des hommes est-elle source d'injustice ?

Est-on moralement obligé de travailler ?

Le travail a-t-il une valeur morale ?

Gagne-t-on sa vie en travaillant ?

Travailler, est-ce seulement mettre en oeuvre une technique ?

Peut-on dire que "tout travaille à faire un homme en même temps qu'une chose" ?

Peut-on opposer le travail au loisir ?

Quel est le sens du travail ?

Y a-t-il un travail de l'artiste ?

Le travail permet-il à l'homme de devenir une personne ?

Comment s'intégrer par le travail ?

En quoi le travail est-il une nécessité ?

Travailler est-il un obstacle à la liberté ?

La nécessité du travail n'est-elle qu'une contrainte ?

Le travail fonde-t-il la propriété ?

L'organisation capitaliste du travail en change-t-elle le sens ?

Le travail permet-il à l'homme de s'accomplir ?

Travail et liberte sont-ils compatibles ?

Faut-il travailler pour être humain ?

Qu'est-ce qui a entraîné la division du travail ?

Est-ce la division du travail qui entraîne l'échange économique ?

Y a-t-il un juste principe de rétribution du travail ?

Le travail comme médiation ?

L’outil, le moyen de travail ?

Le travail comme activité consciente ?

Travail, besoin et désir de reconnaissance. Le « pourquoi » du travail ?

La division du travail. Le « comment » du travail ?

Qu’est-ce qui se joue pour l’homme dans le travail ?

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Citations sur le travail.

« Dans le travail, l’occupation n’est pas en elle-même agréable, mais c’est dans un autre but qu’on l’entreprend. En revanche l’occupation dans un jeu est en elle-même agréable, sans qu’il soit besoin de plus de se proposer un but ».

« Il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir ».

Albert Camus

« Je n'ai jamais été heureux, je le sais, ni pacifié, que dans un métier digne de moi, un travail mené au milieu d'hommes que je puisse aimer. Je sais aussi que beaucoup, sur ce point, me ressemblent. Sans travail, toute vie pourrit. Mais sous un travail sans âme, la vie étouffe, et meurt. N'est-ce pas alors le véritable effort d'une nation de faire le plus possible que ses citoyens aient le riche sentiment de faire leur vrai métier, et d'être utiles à la place où ils sont ? ».

Albert Camus ,Le Mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942.

« Il n'y a pas de dignité possible, pas de vie réelle pour un homme qui travaille douze heures par jour sans savoir pourquoi il travaille ».

Malraux, L’express, 1955

« Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail ».

« La croyance dans le caractère vertueux du travail cause un immense tort ».

Bertrand Russel

« Ceux qui prétendent réussir sans travailler sont des menteurs. Rien n'est hors de portée du travail, absolument rien »

Jacques Attali  

« Le travail, c'est la santé... Mais à quoi sert alors la médecine du travail ? »

« Le travail est pour les hommes un trésor. »

« Je ne crois pas au génie, seulement au dur travail. »

Michel Petrucciani

« Je n’aime pas le travail, nul ne l’aime ; mais j’aime ce qui est dans le travail l’occasion de se découvrir  soi-même. »

Joseph Conrad

« La peur de l’ennui est la seule excuse du travail. »

Ernest Renan

« Un travail est fini, un autre aussitôt commence »  

Alphonse de Lamartine 

« Nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles »

Jean Fourastié

« C'est par le travail que l'homme se transforme. »

Louis Aragon

« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. »

« Le travail : une malédiction que l'homme a transformée en volupté. »

Emil Michel Cioran

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

« Le travail, c'est le refuge des gens qui n'ont rien de mieux à faire. »

Oscar Wilde

« L'esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. »

George Bernard Shaw

« Le travail du corps délivre des peines de l'esprit et c'est ce qui rend les pauvres heureux. »

François de La Rochefoucauld

« L'oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les  soumissions. »

Albert Jacquard

« La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de  devenir. »

John Ruskin

« Le propre du travail, c'est d'être forcé. »

« A chaque minute nous sommes écrasés par l'idée et la sensation du temps. Et il n'y a que deux moyens  pour échapper à ce cauchemar : le plaisir et le travail. Le plaisir nous use. Le travail nous fortifie.  Choisissons. »

Charles Baudelaire

« Notre âme est une bête féroce ; toujours affamée, il faut la gorger jusqu'à la gueule pour qu'elle ne se  jette pas sur nous. Rien n'apaise plus qu'un long travail. »

Gustave Flaubert

« Les économistes ont raison, disait un homme de Bourse : le capital est du travail accumulé. Seulement,  comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent. »

Auguste Detoeuf

« Le travail utile est par lui-même un plaisir; par lui-même, et non par les avantages qu'on en retirera. »

« L'ouvrier est à l'égard du produit de son travail dans le même rapport qu'à l'égard d'un objet étranger. »

« Pour échapper à l'ennui, l'homme, ou bien travaille au-delà de ce qu'exigent ses besoins normaux, ou  bien il invente le jeu, c'est-à-dire le travail qui n'est plus destiné à satisfaire aucun autre besoin  que celui du travail pour lui-même. »

« Le vrai travail est avec l'homme ; c'est le travail des champs et des jardins, les heureux échanges formés  sous le regard, et la division du travail, mais non point poussée jusqu'à la division des hommes.  »

« C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ».

Simone de Beauvoir

« L'oisiveté pèse aux races laborieuses. Ce fut un coup de maître de l'instinct anglais de faire du dimanche  une journée si sainte et si ennuyeuse, que l'Anglais en vient, à son insu, à désirer le retour des  jours de semaine et de travail ».

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Le travail - dissertations de philosophie

  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?

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BLOG DE PHILOSOPHIE

  • Professeur de philosophie au lycée de Hodan à

Peut-on aimer le travail pour lui-même?

              PEUT-ON AIMER LE TRVAIL POUR LUI-MEME ?

Le travail est une activité productrice qui nécessite un effort physique et mental soutenu pour pouvoir produire un résultat. C’est donc une activité physiquement et mentalement fatiguant. Son étymologie latine  « tripaluim » qui désigne un « instrument de torture » semble attester cette dimension pénible et difficile du travail. Cette souffrance liée au travail est perçue comme étant une punition divine sur l’homme pour avoir commis le péché originel. Le travail concentre donc tous les ingrédients pour être hait et détesté. Or nous entendons ça et là des gens dire qu’ils aiment leur métier et qu’ils ne l’échangeraient pour rien au monde. Comment expliquer donc cet amour pour le travail malgré sa connotation négative? Est-ce un amour pour le travail en tant tel ? Ou est-ce un amour pour autre que lui ? Autrement dit aimons-nous le travail pour ce qu’il est, et donc pour lui-même ? Ou l’amour que nous avons pour le travail est-il motivé par ce que ce dernier pourrait nous apporté comme l’argent, la richesse, la reconnaissance sociale ?

Tout le problème de ce sujet est donc de savoir si travail et amour qui sont si éloignés par définition l’un de l’autre peuvent se retrouver. Ou s’il s’agit là de deux mondes qui sont irréconciliables et donc fondamentalement incompatibles.

Afin de réfléchir sur ce problème philosophique lié à l’amour du travail, on verra d’abord en quoi le travail peut-il être l’objet de notre amour en tentant de toucher la cause de ce sentiment amoureux pour le travail. Ensuite, il consistera à monter que l’amour n’est pas véritablement dirigé vers le travail lui-même mais en réalité vers les avantages rendus possible par notre travail. Et puis enfin il conviendra d’expliquer l’augmentation de la haine du travail avec la modernité et le machinisme.

Le travail de l’homme est une activité doublement transformatrice. Il transforme la nature extérieure de l’homme dans le but de satisfaire aux besoins de l’homme. Mais avec cette transformation extérieure de la nature se réalise une autre transformation à l’intérieure de l’homme. Par le travail, l’homme se transforme lui-même ; il développe ses qualités humaines, ou plutôt les «  facultés humaines qui sommeillent en lui » (Marx). Car la transformation du milieu de vie de l’homme dans le but de l’adapter à la vie humaine nécessite intelligence, imagination, abstraction, volonté, etc. En ce sens, Karl Marx voit le travail comme une activité propre à l’homme en distinguant fondamentalement l’activité humaine de celle animale.

Chez l’animal, nous explique le philosophe, les activités mêmes les plus productrices telles que la production du miel par l’abeille, le tissage de la toile par l’araignée sont en réalité malgré leur complexité des opérations instinctives et naturelles chez ces animaux. Ce ne sont pas des productions conscientes et pensées comme celles de l’architecte, du tisserand. Ainsi, si nous aimons le travail, c’est parce qu’il est conforme à notre nature et qu’il accomplit notre humanité. Le travail pourrait donc être aimable pour son humanisation et son épanouissement.

En plus d’accomplir notre humanité, le travail accomplit aussi notre épanouissement personnel. Celui qui travaille pourrait s’épanouir, se sentir bien, et être satisfait avec ce qu’il fait si ce qu’il fait est en harmonie avec son être ; s’il est libre dans son travail et que le résultat de son travail lui appartient. En effet, le travail peut être une source de joie et de plaisir pour le travailleur. Pour Nietzsche seul le travail-joie est la seule forme de travail que nous pouvons réellement aimer. C’est particulièrement, selon Nietzsche, les «  artistes  » et ceux qu’il appelle les «  contemplatifs  » ou les «  oisifs  » qui sont les plus joyeux dans leurs activités. Ceux-là «  aiment mieux périr que travailler sans joie  » ; ils ne sont pas intéressés par le gain matériel du travail, même le plus abondant, mais uniquement par «  le gain des gains  », c’est-à-dire le travail lui-même en tant que fin en soi . Ils travaillent dans ce qu’ils aiment travailler et font ce qu’ils aiment faire. Ils n’ont pas peur de la peine, de la pénibilité de leur travail, de la « paresse », de la « ruine », de la « pauvreté », du « déshonneur », voire même de la mort. Car pour ces amoureux du travail et ces amis du plaisir, seul le plaisir et rien que le plaisir compte pour eux. «  Ils cherchent, écrit Nietzsche, tous le travail et la peine dans la mesure où travail et peine peuvent être liés au plaisir, et, s'il le faut, le plus dur travail, la pire peine (….) Ils craignent moins l'ennui qu'un travail sans plaisir  »

C’est aussi le cas du bénévolat. Dans le bénévolat, le travail ne vise pas un but matériel ou une richesse. On travaille gratuitement pour le plaisir de travailler et non pas pour gagner derrière quelque chose d’autre. On est satisfait de ce qu’on fait, on est heureux de le faire, sans contrepartie quelconque. On pourrait dire donc qu’il est possible d’aimer le travail pour lui-même, pour ce qu’il est, et non pas forcément pour ce qu’il produit, ce qu’il donne comme l’argent, la richesse, le pouvoir, la domination.

En outre, le travail réalise un lien entre les hommes. Celui qui travaille fait savoir aux autres dans son activité, dans son travail ses compétences et ces capacités. Le travail est donc un moyen qui nous permet de gagner la reconnaissance des autres de notre compétence, de notre talent particuliers mais aussi et surtout pour notre utilité pour les autres. Celui qui travaille est donc reconnu socialement et humainement par les autres hommes. Une reconnaissance qui sera à l’origine de notre fierté pour nous, de notre satisfaction de notre être, de notre compétence et de notre effort.

Mais pour aimer véritablement le travail pour ce qu’il est, pour lui-même, il faut qu’il soit  en harmonie avec notre nature humaine, qu’il éveille nos qualités humaines, qu’il manifeste nos compétences, nos talents et qu’il soit source d’épanouissement et de reconnaissance. Mais le travail moderne, notre travail d’aujourd’hui, peut-il réunir toutes ces conditions pour être aimé comme une fin en soi ? Pourquoi les hommes détestent-ils ce dernier temps le travail? Pourquoi l’amour de la richesse, de l’argent est-il la règle quand celui du travail est l’exception ?

S’il aujourd’hui le travail ne fait plus rêver les hommes que par sa rémunération et par son avantage matériel, c’est qu’il n’est plus adapté à la nature de celui qui travaille. L’industrialisation et le machinisme qui l’a suivi ont complètement dénaturé le visage du travail. Avec le développement industriel, le travail se spécialise, se divise et se parcellise. Chacun est englouti dans une petite tâche répétitive. Résultat, nos qualités humaines se dégradent : notre pensée, notre imagination ne sont plus sollicitées par une activité simplifiée et mécanisée. De ce fait, l’homme ne se reconnaît plus dans ce travail déshumanisant, il se sent étranger et extérieur à son travail, il ne contrôle rien, se sent perdu dans le sens où ni son travail, ni le produit, ni la richesse qu’il produit ne lui appartiennent. Il y perd son humanité et sa liberté. Il travaille seulement par nécessité pour gagner son pain : «  En fait, le royaume de la liberté commence seulement là où l’on cesse de travailler par nécessité et  opportunité  imposée  de  l’extérieur » écrit K. Marx à ce sujet.

  Le capitalisme en favorisant le gain, le rendement, la production, la richesse au détriment de l’accomplissement et l’épanouissement de l’homme a pervertit le travail. Il a enfanté un travail, aux yeux de Karl Marx, aliénant et déshumanisant. Normal donc que les hommes modernes détestent le travail moderne pour ce qu’il est.

Si le travail est aussi malheureux que ça, pourquoi alors cherchons-nous le travail ? Comment expliquer l’engouement pour le travail même le plus difficile, le plus pénible ?

Si nous voulons tous avoir du travail, si on cherche le travail, ce n’est plus vraiment par amour du travail mais par amour de ce qu’on pourra obtenir par le travail. Pour « les habitants des pays de civilisation », pour les citadins modernes, le travail n’est plus une fin en soi mais un moyen en vue d’autres fins. Si on est l’ami du travail ce que le travail est l’ami de mon ami ou pour le dire autrement le travail moderne est l’ami de la richesse. Car, aujourd’hui, dans notre monde capitaliste, le travail produit de la richesse. Et si nous travaillant autant, si nous passons toute notre vie à travailler, si nous accumulons les activités, les métiers, c’est pour gagner de l’argent, c’est pour nous s’offrir ce que nous aimons avoir, ce que nous désirons et qui nous fait plaisir, car le travail ne fait plus plaisir en soi. Il faut chercher le plaisir en dehors du travail.

Ainsi, le travail nous enrichit, nous permet d’avoir ce que nous aimons. C’est parce qu’il est un moyen qu’on l’aime. C’est pourquoi les hommes cherchent non plus de travailler pour travailler mais de travailler pour s’enrichir. Une richesse qui sera affichée par son propriétaire, qui fera sa fierté et au passage quelques jalousies. Par conséquent, le choix de notre travail n’est plus difficile, on cherche «  un travail pour le gain  », avec un «  gros bénéfice  ». On choisit donc communément, selon Nietzsche, à part une «  rare catégorie  », ceux qu’ils appellent les «  difficiles  », des «  natures plus rares  », le travail qui paye bien, un métier bien payé. Qu’on l’aime ou pas ne compte pas pour beaucoup d’entre nous, ce qui compte, notre «  souci commun  » c’est le montant du salaire, les avantages que le travail offre (logement, prime, voiture, etc.) Le seul avantage qui leur pousse de se lever le matin pour aller travailler est le salaire que le travail leur rapporte à la fin du mois (ou de l’année). L’homme moderne ne travaille plus pour vivre, mais il vit même que pour travailler. Travailler, travailler et encore travailler. Pour avoir de l’argent, de l’argent et encore de l’argent. Et par conséquent, comme disait le proverbe, on n’a jamais le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas aimer et le travail et la richesse produite par notre travail. Soit on aime le travail sans aimer l’argent ; soit on aime la richesse sans aimer le travail.

Pour conclure, on peut dire que le travail est une activité qui peut être aimable. C’est une activité valorisante pour l’homme. Travailler, c’est cultiver son humanité, c’est accomplir son être. Travailler, c’est aussi prendre du plaisir de son travail, de ce qu’on accomplit dans son travail, d’être fière et satisfait du résultat de son travail. C’est pour cela que certains, même s’ils sont minoritaires aujourd’hui, travaillent par amour du travail, sans trop chercher un bénéficie matériel à tirer de leur activité. Ils travaillent bénévolement, gratuitement, sans contrepartie. D’autres s’orientent vers des activités, des métiers qu’ils aiment même si ces derniers ne payent pas très bien. Même si les autres considèrent ces métiers comme sans valeur et sans intérêt.

Mais ces quelques cas sont exceptionnels. Dans notre monde capitaliste et matérialiste, le travail n’est plus aimé pour ce qu’il est mais plutôt pour ce qu’il donne. C’est l’argent, le salaire que nous allons empocher à la fin du mois qui valorisent aujourd’hui nos métiers. Le travail, c’est l’argent, et l’argent, c’est le bonheur dit-on. On cherche par conséquent les métiers les plus payés, les plus avantageux économiquement parlant. Les hommes d’aujourd’hui aiment la richesse et le luxe. De ce fait, on déteste de plus en plus le travail ; parce qu’il est de plus en plus déshumanisant, aliénant. Nous sommes de plus en plus malheureux dans le travail, de plus en plus aliénés. Le travail moderne c’est un monstre qui dévore notre vie.

Dévoré par une activité qu’il n’aime pas, l’homme cherche de se séparer de son travail par tous les moyens : le repos médical, le congé payé, la retraite, etc.

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dissertation sur l'amour du travail

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Travailler est-il un devoir ?

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France métropolitaine • Septembre 2014

dissertation • Série S

Définir les termes du sujet

Ce verbe désigne l'activité de transformer la nature pour la rendre utile à l'homme, pour qu'il puisse assurer ses besoins . Cela ramène l'homme soit à son animalité, puisque c'est une nécessité vitale, soit à son humanité, puisque cela permet d'exprimer son intelligence et sa créativité.

Ce terme désigne, au sens large, une obligation définie et souvent propre à une fonction, comme par exemple le devoir de réserve du fonctionnaire.

Au sens strict, le devoir désigne l'obligation morale avec laquelle on s'impose volontairement à soi-même de faire le bien par opposition à une contrainte qui serait imposée de l'extérieur.

Dégager la problématique du sujet et construire un plan

La problématique.

  • Le sujet demande si travailler peut être considéré comme un devoir. Si l'on part du constat qu'il n'y a pas le choix, il faut bien travailler pour vivre, alors le travail est un devoir au sens large (et non celui retenu en philosophie), une nécessité qui s'impose à l'homme sous forme de contrainte . Mais ce serait négliger la part de créativité et d'intelligence que l'homme met en œuvre lorsqu'il travaille.
  • S'il doit travailler, il peut néanmoins choisir sa manière de travailler. C'est alors volontairement qu'il détermine sa manière d'agir. Le travail rejoint ici l'idée de devoir au sens restreint, obligation envers soi-même (réaliser ce qu'il y a de meilleur en nous) et obligation sociale (souci de solidarité avec les autres) et même obligation morale dans la mesure où, en tant qu'êtres dotés d'une raison, on se doit d'atteindre une destination morale. Mais si travailler renvoie à ce qu'il y a de plus humain en nous, travailler ne se rapprocherait-il pas plus du désir que du devoir ?

La dissertation peut être traitée en trois parties : travailler est une contrainte (et non un devoir au sens philosophique), une obligation (et donc un devoir), un désir (autre chose qu'un devoir).

Éviter les erreurs

Le sujet met en relation deux chapitres du programme. Il faut considérer les différentes facettes du travail, comme celles du devoir. Il ne faut pas considérer le devoir uniquement dans son sens restreint philosophique d'obligation morale. Le repère obligation / contrainte doit être maîtrisé. Le sujet invite également à mobiliser des connaissances sur le désir, la conscience, la politique ou l'art.

Les titres en couleur servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Il faut bien travailler pour vivre. Ce constat ramène le travail à l'état de contrainte à laquelle il faut répondre. Pourtant lorsque l'on travaille, on choisit ce que l'on fait et comment on le fait. Le travail en ce sens s'impose plus à moi par ma propre volonté , il se définit davantage comme obligation . Le travail est-il alors un devoir ?

Le plan ici est présenté en filigrane de la problématique.

Ou bien l'on considère le travail comme une contrainte à laquelle on ne peut qu'espérer échapper et de ce fait il n'est pas un devoir, ou bien l'on considère le travail comme une obligation envers soi-même mais aussi envers la société et, en ce sens, il peut se définir comme devoir. Mais le travail ne serait-il pas envisageable indépendamment d'une règle sociale ou morale universelle dans la mesure où il peut être aussi le fruit d'un désir individuel ?

1. Travailler est une contrainte

A. travailler est une contrainte biologique, une nécessité vitale.

Le travail apparaît comme une contrainte qui s'impose comme une fatalité. La tradition biblique, selon Arendt, fait de la pénibilité du travail une malédiction qui frappe l'humanité. Il s'agit en travaillant de transformer la nature pour la rendre utile à l'homme, pour répondre à ses besoins vitaux . Le travail est une médiation nécessaire entre l'homme et la nature pour œuvrer à la culture. L'économie elle-même se divise en trois secteurs (primaire, secondaire, tertiaire), selon son degré de transformation de la nature.

B. Travailler n'est pas un devoir

Dès lors travailler ne peut être considéré comme un devoir car un devoir présuppose qu'on ait le choix de ne pas travailler , que l'on puisse échapper à cette nécessité. L'obéissance à une nécessité n'est pas un devoir, selon Rousseau dans le Contrat social . Or, le devoir n'a de sens que si je suis libre de m'y refuser.

[Transition] Si travailler n'est qu'une contrainte pour vivre, comment ne pas vouloir y échapper en rêvant de se procurer les fruits du travail sans en produire les efforts comme l'imaginent les joueurs de loto par exemple ? Mais vouloir gagner sa vie sans rien faire n'est-ce pas oublier que l'on vit dans une société qui organise aussi les conditions de toute vie ? N'y a-t-il pas un devoir moral de travailler solidairement à la société dans laquelle on s'inscrit ?

2. Travailler est une obligation

A. travailler est une obligation sociale.

L'homme ne cherche pas seulement à survivre mais aussi à bien vivre. Pour subvenir efficacement à ses besoins vitaux, mais aussi à des besoins plus culturels , les hommes s'assemblent et par leurs échanges régulés de services et de biens, se construisent une société.

Ainsi, un individu est aussi un être social car il appartient de fait à une société. Celle-ci s'organise, selon Platon dans République , II, par une division du travail selon des critères humains de complémentarité des compétences et de multiplicités des besoins.

B. En ce sens travailler est aussi un devoir moral

Il s'agit du célèbre impératif catégorique de Kant qui stipule que la loi morale s'énonce ainsi : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature ».

Si l'homme pouvait profiter des fruits de ce travail collectif sans travailler lui-même alors il se conduirait de manière non seulement non solidaire mais aussi immorale dans la mesure où, selon la définition de Kant de la loi morale, la maxime de son action ne pourrait être universalisable sous peine de mener la société à se propre perte.

Kant voit même dans l'histoire de l'humanité un long développement de la raison humaine qui tire tout d'elle-même pour réaliser son essence morale.

C. Travailler permet de se réaliser. C'est une obligation envers soi-même

Mais travailler est un devoir moral, non seulement envers autrui mais aussi envers soi-même. En effet, travailler n'est pas seulement répondre à ses besoins vitaux, c'est aussi réaliser ce qu'il y a de plus humain en l'homme. Pour Hegel, le travail, comme possibilité de marquer la nature par son ingéniosité , est une manière de prendre conscience de soi , de réaliser sa propre essence. Le travailleur n'est pas qu' animal laborans mais homo faber .

[Transition] Ainsi, travailler ne fait pas qu'obéir à une nécessité animale, une contrainte. C'est aussi un devoir, une volonté qui fait l'effort de réaliser l'essence sociale et individuelle de l'homme. Mais travailler est-il toujours l'expression d'une volonté raisonnable ?

3. Travailler peut être un désir

A. travailler n'est pas toujours une obligation.

Si le travail peut être considéré comme un devoir cela signifie qu'il est bien d'une part le fruit d'un choix, d'une volonté qui s'exerce librement, et d'autre part il est ce qui amène l'homme à fournir des efforts pour s'imposer à soi-même quelque chose qu'il juge nécessaire. Or, travailler ne fait pas toujours l'objet d'un mécontentement, c'est même une revendication puisqu'il existe un droit au travail.

Le travail peut désigner l'activité que l'on souhaite accomplir parce qu'elle correspond à nos aspirations . Le loisir n'est pas toujours le contraire du travail. Il exige même parfois une forme de travail (le musicien amateur fait ses gammes, le bricoleur du dimanche bricole…). Et quand cette activité peut coïncider avec un engagement professionnel, on parle alors de vocation .

B. Travailler peut être un désir lorsqu'il est créatif comme chez l'artiste

Si le travail est, selon Hegel dans Esthétique , l'expression de l'essence de l'homme dans ce qu'il a de plus singulier, sa créativité, son intelligence, sa liberté, alors le travail trouve sa forme la plus aboutie d'expression de la culture de l'homme dans la création artistique .

En effet, l'art est à la fois l'expression d'une singularité , d'un individu, puisqu'une œuvre est par définition « originale » et, en même temps, l'œuvre se fait de manière désintéressée , comme fin en soi, et non comme moyen en vue d'une autre fin.

C. Travailler peut être l'instrument de l'émancipation quand il n'y a pas d'exploitation

Attention !

On aurait pu faire aussi toute une partie sur le fait qu'un travail peut être aliénant indépendamment de la volonté individuelle, de son désir, mais en raison d'une structure sociale injuste en reprenant les analyses de Marx sur l'exploitation économique.

Dès lors le travail, s'il est volontaire et s'il correspond à un désir , peut être l'instrument d'une émancipation face aux déterminismes, aux normes sociales, ou encore face à sa propre histoire avec le travail du patient en psychanalyse par exemple. Ce qui présuppose évidemment que le désir ne soit pas contrarié par une structure sociale aliénante produite par une société injuste qui exploite le travailleur.

Ainsi, on a pu voir que le travail considéré comme labeur est une nécessité, une contrainte et non un devoir. Il ne peut être envisagé comme devoir , c'est-à-dire comme activité que l'on s'impose librement à soi-même, que s'il est l' expression de l'intelligence et de la volonté de l'homme. Travailler devient alors un devoir de l'homme envers autrui et envers lui-même.

Au-delà de cette conception morale du travail, l'idée d'un devoir de travailler peut masquer soit une exploitation du travailleur qui ne peut être voulue par lui, soit à l'opposé, le fait que le travail ne soit pas toujours chargé de pénibilité mais peut faire l'objet d'un véritable désir .

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Faut-il aimer le travail ?

Comme nous l’a signalé un lecteur de la page facebook d’Intégrer Sciences Po (merci à lui), l’émission de France Culture, Les nouveaux chemins de la connaissance, consacre une semaine à l’épreuve du bac de philo. Un des thèmes abordés aborde la question du travail , thème des IEP 2014.

La question posée est la suivante : faut-il aimer le travail ?

Voici une transcription pour vous lecteurs du Intégrer Sciences Po de l’émission, qui n’est pas exhaustive, et qui pourra aisément être complétée par l’ écoute du podcast .

– Il faut oublier la réponse qui vient spontanément, car ce n’est pas le bon moyen pour établir un plan de philosophie. – Documentaire : « j’ai très mal au travail » Témoignages : Le travail, c’est au sens étymologique une torture. Alors est-ce qu’on peut aimer le travail ? Mais le travail permet de nourrir la famille, de s’occuper des enfants, il est vital. Le travail donne un sens à la vie, établit un lien avec les autres qui s’avère fondamental. Ne pas avoir de travail, avoir un travail mal payé : le travail est une servitude volontaire, nous allons tous les jours au travail. – L’ambivalence du travail : à la fois une source de bonheur et une source de malheur. Caractère ambivalent du travail. Qu’est-ce que le travail ? Le travail doit-il être en lui-même aimable ou pourquoi faudrait-il que l’amour du travail soit l’objet d’une obligation ? – On s’intéresse là au 1er mot du sujet, car il faut s’interroger sur tous les mots du sujet. La philosophie est une matière scolaire normale : il n’y a pas de mystère, il y a un programme. Dans la dissertation faut-il aimer son travail, il faut définir le travail. – On trouvera la problématique si en face d’une question, on se pose une deuxième question : pourquoi me pose-t-on cette question ? L’amour peut-il être l’objet d’une obligation ?

Les Temps modernes – Charlie Chaplin

– 1ère partie : le travail est considéré comme une souffrance.

– Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne

«  Dire que le travail et l’artisanat étaient méprisés dans l’antiquité parce qu’ils étaient réservés aux esclaves, c’est un préjugé des historiens modernes. Les Anciens faisaient le raisonnement inverse : ils jugeaient qu’il fallait avoir des esclaves à cause de la nature servile de toutes les occupations qui pourvoyaient aux besoins de la vie. C’est même par ces motifs que l’on défendait et justifiait l’institution de l’esclavage. Travailler, c’était l’asservissement à la nécessité, et cet asservissement était inhérent aux conditions de la vie humaine. Les hommes étant soumis aux nécessités de la vie ne pouvaient se libérer qu’en dominant ceux qu’ils soumettaient de force à la nécessité. La dégradation de l’esclave était un coup du sort, un sort pire que la mort, car il provoquait une métamorphose qui changeait l’homme en un être proche des animaux domestiques. C’est pourquoi si le statut de l’esclave se modifiait, par exemple par la manumission, ou si un changement des conditions politiques générales élevait certaines occupations au rang d’affaires publiques, la « nature » de l’esclave changeait automatiquement. « 

– L’agriculteur produit ce qu’il va consommer. Les Anciens n’avaient pas de mot équivalent au notre : le travail désignait l’activité à laquelle nous sommes absolument contraints pour pouvoir vivre. Donc la consommation, indispensable à vivre, est travail. Le repos est un travail. Le trajet pour aller à son travail relève aussi du travail. Les Anciens appelaient travail essentiellement une activité contrainte. Ne pas travailler pour un Grec, ce n’est pas rien faire pour autant. C’est avoir le temps d’accomplir des activités non contraintes, des activités libres. – Nous sommes tous contraints à devoir travailler, pour avoir un salaire, pour vivre. Donc en intégrant la conception antique, le travail n’est en soi pas aimable. On peut aimer une activité libre.

– 2e partie : conception moderne du travail.

Locke, Ricardo, Smith. Pour les Modernes, le travail est productif, il est source de valeurs. Le travail permet d’enrichir. Le caractère contraint du travail n’épuise pas la conception du travail : il faut uen réflexion plus approfondie. Par exemple Hegel montre que le travail est une activité proprement humaine, le travail est la réalisation de l’humanité, de la liberté de l’humanité. Car par le travail, l’homme transforme la nature. A travers l’œuvre que l’homme produit, l’homme se reconnaît. C’est le sens de la distinction d’Hannah Arendt entre travail et œuvre. – Travailler, c’est participer à l’effort collectif de l’humanité. Pour les Modernes, c’est une activité humaine, mais aussi une activité qui humanise. Le travailleur peut acquérir un certain nombre de vertus. Le travail aussi laborieux et stérile qu’il puisse être à son résultat, permet pourtant de se former. Une nouvelle conception, qui fait du travail toutes les activités humaines.

– Karl Marx, Les Manuscrits de 1844 «  Or, en quoi consiste la dépossession du travail ? D’abord, dans le fait que le travail est extérieur à l’ouvrier, c’est-à-dire qu’il n’appartient pas à son être ; que, dans son travail, l’ouvrier ne s’affirme pas, mais se nie ; qu’il ne s’y sent pas satisfait, mais malheureux; qu’il n’y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit. C’est pourquoi l’ouvrier n’a le sentiment d’être à soi qu’en dehors du travail; dans le travail, il se sent extérieur à soi-même. Il est lui quand il ne travaille pas et, quand il travaille, il n’est pas lui. Son travail n’est pas volontaire, mais contraint. Travail forcé, il n’est pas la satisfaction d’un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail. La nature aliénée du travail apparaît nettement dans le fait que, dès qu’il n’existe pas de contrainte physique ou autre, on fuit le travail comme la peste. « 

– 3e partie : Marx dit que le travail est une activité sociale. Il faut tenir compte de la division du travail. Il ne faut plus parler du Travail avec un T majuscule, mais il faut savoir de quel travail précis l’on parle. Il faut tenir compte de la division du travail historique et concrète. Marx avec Hengel a découvert le concept de travail aliéné, avec une double aliénation. Le travail aliéné n’est pas aimable. Car l’ouvrier ne se reconnait pas dans la tâche spécifique qu’il accomplit : Les Temps modernes, Charlie Chaplin. – Qu’est-ce que l’amour ? Descartes dit que l’amour est le plus grand des biens des hommes. Ce n’est pas une source de joie quelconque, c’est la plus grande source des joies de l’existence. Donc le travail serait une activité qui rentrerait en harmonie avec nos sensibilités, nos facultés, source de reconnaissance sociale.

– Conclusion : ça n’a pas de sens de dire que l’on peut aimer le travail si l’on a pas défini le travail. Il faut avoir la possibilité, la liberté de choisir un travail aimable.

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Une réflexion sur «  Faut-il aimer le travail ?  »

Ce n’est plus du travail quand on fait ce qu’il nous plait. Dans les années 80 on voyait les machines remplacer le travail laborieux de l’homme.. Aujourd’hui l’homme ce bat contre les machines alors que celles ci pourraient remplacer 90% du travail humain actuel..La vie c’est le travail voila la realité actuel.. Mais le travail n’a pas inventé la vie c’est la vie qui l’a inventé.. la creation est l’avenir de l’homme, l’evolution.

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dissertation sur l'amour du travail

  • Introduction
  • Table des matières
  • Cours de Philosophie
  • Lecture suivie
  • Bibliographie

Cours de philosophie

La valeur du travail.

7 Mar 2008 par Simone MANON

Fernand Léger. Le mécanicien. 1920. Musée des beaux-arts du Canada. Ottawa.

  -Travailler consiste à prendre en charge le fardeau de l'humanité. La nécessité biologique et sociale du travail fonde le devoir d'assumer, selon ses capacités, sa part de la contrainte. On y conquiert au moins la dignité de celui qui ne s'en remet pas au travail des autres exclusivement pour satisfaire ses besoins. « Celui qui ne travaillera pas ne mangera pas » disent les Ecritures.

  D'où l'humiliation de ceux qui sont exclus, par la raréfaction du travail et non par leur manquement moral, du processus de la production des biens et des services. Avant même la tragédie de l'exclusion sociale propre à une société où l'homme fait société avec l'homme essentiellement sous la forme des relations économiques, il y a le drame de celui qui est condamné à dépendre de la sueur des autres pour assurer sa subsistance. Il y a là le principe d'une culpabilité dont souffrent sans doute les consciences morales les plus délicates. D'où la demande, légitime moralement à défaut d'être toujours efficace économiquement, d'un partage du travail.

   - Travailler éduque , humanise en imposant de mobiliser son attention et son énergie dans l'effort. Le travail instruit par la résistance des matériaux qu'il façonne. Il apprend la patience , la modestie , la ténacité . Tout effort méthodique finalisé doit en effet surmonter des obstacles, remettre l'ouvrage sur le métier, trouver des solutions nouvelles, ne pas se décourager dans l'échec. Le travail est une école   de courage et de lucidité car seul celui qui ne fait rien peut ignorer les contraintes du réel et nourrir des illusions sur lui-même.

  Cf. St Exupéry dans Terre des hommes: « La terre nous en apprend plus long sur nous-mêmes que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle. Mais pour l'atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot ou une charrue. Le paysan dans son labour arrache peu à peu quelque secret à la nature, et la vérité qu'il dégage est universelle. De même l'avion, l'outil des lignes aériennes, mêle l'homme à tous les vieux problèmes ».

   - Le travail développe les vertus de la sociabilité en inscrivant la personne dans le réseau des solidarités sociales. Il peut être le vecteur du sens des responsabilités, de la rigueur, de la générosité, d'une conscience professionnelle exigeante permettant à celui qui s'efforce de faire le mieux qu'il peut de gagner sa propre estime et celle des autres.

   - Alain n'hésite pas à dire qu'il est une école de vertus . En mobilisant l'esprit dans la tâche à effectuer, il met à distance le pathos enclin à devenir obsessionnel dans l'inactivité. Il domestique les pensées folles et les élans désordonnés. « A notre insu le travail nous guérit de la partie inférieure et presque mécanique de nos passions. Ce n'est pas peu. Les mains d'Othello étaient inoccupées, lorsqu'il s'imagina d'étrangler quelqu'un » Alain. Les Aventures du cœur.

    - Le travail impose de différer la jouissance en introduisant entre le désir et sa satisfaction la distance nécessaire à l'humanisation du désir. La barbarie se décline toujours comme tentation de l'immédiat. Ex : Le vol plutôt que le détour par le travail permettant d'acquérir les moyens de ses aspirations. Faire l'économie de la médiation (du temps du projet, de l'effort pour obtenir l'objet de son désir, de la culture de son être) condamne le désir au niveau frustre des pulsions et des besoins et expose à la violence. Georges Bataille souligne le lien du travail et de l'endiguement de la violence." Le monde du travail et de la raison est la base de la vie humaine, mais le travail ne nous absorbe pas entièrement, et si la raison commande, jamais notre obéissance est sans limite (...) Dans le domaine de notre vie, l'excès se manifeste dans la mesure où la violence l'emporte sur la raison. Le travail exige une conduite où le calcul de l'effort, rapporté à l'efficacité productive, est constant. Il exige une conduite raisonnable, où les mouvements tumultueux qui se délivrent dans la fête et, généralement, dans le jeu, ne sont pas de mise. Si nous ne pouvions réfréner ces mouvements, nous ne serions pas susceptibles de travail, mais le travail introduit justement la raison de les réfréner. Ces mouvements donnent à ceux qui leur cèdent une satisfaction immédiate : le travail au contraire promet à ceux qui les dominent un profit ultérieur, dont l'intérêt ne peut être discuté, sinon du point de vue du moment présent. (...) La plupart du temps le travail est l'affaire d'une collectivité, et la collectivité doit s'opposer, dans le temps réservé au travail, à ces mouvements d'excès contagieux dans lesquels rien n'existe plus que l'abandon immédiat à l'excès. C'est-à-dire à la violence. Aussi bien la collectivité humaine, en partie consacrée au travail, se définit-elle dans les interdits , sans lesquels elle ne serait pas devenue ce monde du travail, qu'elle est essentiellement" L'Erotisme. 1957.

B)    Dimension existentielle du travail.

  Pour la plupart des hommes, il est un salutaire divertissement . Pascal appelle ainsi toutes les occupations (la fête aussi bien que le travail) permettant à l'homme de dresser un paravent entre lui et sa misère existentielle. « Rien n'est plus insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme, l'ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir » Pensées. B 388.

   Que faire de sa vie ? Comment l'occuper ? Comment échapper à l'ennui du temps vide, au sentiment de l'absurde, à l'angoisse de la mort ? La contrainte du travail détourne l'homme de ces préoccupations et lui impose de fait sa propre fin.

  NB  : Certes ce n'est jamais sans tristesse qu'il faut faire ce constat. Parce qu'enfin le travail est un moyen de promouvoir les conditions d'une vie épanouie ; il n'est pas en soi une fin . On travaille pour avoir une vie agréable ; on ne vit pas pour travailler. Pour que le travail puisse fonctionner ainsi dans une vie, il faut que l'homme ait oublié de réfléchir sur les fins d'une existence humaine et soit aliéné au point de méconnaître que l'humanité s'accomplit dans les activités qui sont à elles-mêmes leurs propres fins Or tel n'est pas le cas des activités économiques.

  Voilà pourquoi les Grecs considéraient que la véritable éducation est l'éducation au loisir . Il n'y a pas de loisir pour celui qui est asservi aux impératifs du travail et conséquemment il est exclu des conditions de la vie heureuse.

  Dans l'Ethique à Nicomaque X, 6, Aristote écrit en ce sens : « Le premier venu, fût-ce un esclave, peut jouir des plaisirs du corps, mais personne n'admet la participation d'un esclave au bonheur, ce serait lui attribuer aussi une vie humaine ».

  Hannah Arendt déplorait ainsi que l'époque qui, par le machinisme , peut en partie libérer l'humanité   du fardeau du travail soit aussi celle qui ignore les fins en vue desquelles il valait la peine de se libérer.

  «  C'est une société de travailleurs que l'on va délivrer des chaînes du travail, et cette société ne sait plus rien des activités plus hautes et plus enrichissantes pour lesquelles il vaudrait la peine de gagner cette liberté » Condition de l'homme moderne. 1958.

C)    Dimension sociale du travail.

  Cette dimension peut s'analyser en un sens négatif et en un sens positif.

1)      Sens négatif.

  « Dans la glorification du « travail », dans les infatigables discours sur la « bénédiction du travail », je vois la même arrière-pensée que dans les louanges adressées aux actes impersonnels et utiles à tous à savoir la peur de tout ce qui est individuel. Au fond, on sent aujourd'hui, à la vue du travail - on vise toujours sous ce nom le dur labeur du matin au soir - qu'un tel travail constitue la meilleure des polices, qu'il tient chacun en bride et s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l'amour et à la haine, il présente constamment à la vue un but mesquin et assure des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société où l'on travaille dur en permanence aura davantage de sécurité et l'on adore aujourd'hui la sécurité comme la divinité suprême ».

                                            Nietzsche.   Aurore . III, §173 (1881) Traduction Jean Hervier.

  Nietzsche pointe ici la fonction policière du travail. Il est dit-il : «  la meilleure des polices  ».

   On peut donc voir en lui un auxiliaire du pouvoir politique au sens où celui-ci se fonde dans la nécessité d'assurer la sécurité des membres d'une collectivité. La police a, en effet, mission de protéger les individus de la violence que chacun représente pour chacun, de veiller au respect de la loi commune or il est clair qu'elle a moins à faire lorsque les individus dépensent leur énergie dans des ateliers, des bureaux ou des usines que lorsque celle-ci est inemployée. « L'oisiveté est la mère de tous les vices » dit le proverbe, car l'oisiveté est autant le contraire du loisir actif que du travail. Elle est le temps de la passivité où le sujet est livré à des forces qu'il ne prend pas la peine d'humaniser. Tous les débordements, les excès sont alors possibles. Il faut bien dépenser une énergie en suspens, non mobilisée dans une tâche. C'est un truisme de souligner que les espaces les moins pacifiés sont aussi ceux où on ne sait que faire de constructif.

  Mais précisément ce que Nietzsche dénonce surtout dans le travail, c'est de faire obstacle à l'accomplissement personnel. De ce point de vue, le temps de travail n'est pas forcément antinomique du temps de l'avachissement, de la soumission aux inclinations naturelles propre à l'oisiveté. Dans les deux cas il y a processus entravant l'homme dans ses possibilités de dépassement. Nietzsche ne fait pas l'éloge de la paresse. Son idéal est le surhomme, celui qui aime respirer l'air des cimes et tend à  promouvoir ce qu'il y a de supérieur en l'homme. La vertu est dans la capacité créatrice et ce qu'il y a de dramatique dans le labeur tient d'ordinaire à son absence de créativité.

  Le philosophe souligne le côté trivial du travail. Il est ordonné à des satisfactions «faciles et régulières », il « consume » une énergie que l'individu ne peut pas investir ailleurs, sur des fins plus nobles que celles de l'entretien de la vie ; il soumet la personne à des procédures et  à des impératifs communs et ce qui est commun est « mesquin ».

  Le thuriféraire d'une morale aristocratique stigmatise ici la dimension plébéienne du travail. Il est une activité impersonnelle rendant impersonnel son auteur et l'intégrant par la force des choses à la totalité sociale. Il «  tient chacun en bride et s'entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance ».

  Au fond, il est l'activité rêvée pour produire le conformisme et assurer la cohésion sociale aux dépens de l'individualité et de l'originalité. Il embrigade, sape toute velléité de suivre son chemin à soi au risque d'être exclu du « politiquement conforme ».

2)      Sens positif.

  Socialisation ne signifie pas nécessairement dépersonnalisation. Elle peut signifier humanisation. En ce sens on peut célébrer dans le travail un moyen d'insertion sociale, d'inscription de l'individu dans une communauté le sauvant de la déshumanisation qu'engendre souvent l'exclusion sociale. "La pièce isolée dans le jeu de tric trac," selon l'image aristotélicienne, est en danger de devenir "un brandon de discorde". En tout cas elle n'est pas en situation de donner le meilleur d'elle-même.

Car depuis que les communautés naturelles fondées sur les liens du sang et les structurations religieuses se sont effondrées, les hommes font société les uns avec les autres, essentiellement, sous la forme des relations économiques. Le travail confère un statut social, permet à l'individu de se sentir utile à d'autres et de s'estimer lui-même à proportion de l'estime dont il se sent l'objet dans la société dont il est, par le travail, membre à part entière.

  D'où la tragédie de ceux qui n'en trouvent pas. L'indemnisation du chômage, qui est un devoir de solidarité, résout le problème économique qu'il pose, elle ne résout pas le problème humain. Un homme privé d'emploi, indépendamment de sa volonté, est un homme privé d'un rôle social.

  On ne soulignera jamais assez qu'il y a dans cette situation une forme de déni de l'humanité de l'homme tant il est vrai que dans la société bourgeoise , la socialité s'accomplit sous la forme du travail.

  Enfin le travail est source de la richesse sociale. En participant, par sa contribution, à l'oeuvre collective et historique, l'homme se sent partie prenante d'une Odysée qui celle de son espèce et plus concrètement de sa nation.

  Conclusion  :

  Le travail a une grande valeur, il ne s'agit pas de le nier. Il développe des vertus morales, permet à l'individu de se sentir utile socialement et lui donne des raisons de vivre. Il est au principe de la civilisation et de ses progrès. Mais il ne faut pas sous estimer sa part maudite.

  Il est une contrainte entravant l'homme dans l'accomplissement de fins dont la supériorité s'atteste toujours par le fait qu'elles sont poursuivies comme des fins en soi, jamais comme des moyens. La division du travail entraîne une mutilation de la personnalité en réduisant son champ d'expression, les impératifs sociaux le détournent de ses fins propres.

  D'où l'urgence de ne pas faire une apologie inconsidérée du travail. Il n'épuise pas le sens de la relation à la nature, à l'autre, ou à soi-même.

  On peut contempler la nature comme le philosophe antique, la chanter comme le poète, admirer sa beauté comme on admire une œuvre d'art. On peut donner une valeur supérieure au jeu (gratuité), aux activités désintéressées, à l'amour et à l'amitié bref à tout ce qu'on ne cultive jamais mieux que dans le loisir.

  Faire son métier d'homme ne se réduit pas à payer son tribut à la nécessité biologique et sociale. Il suffit pour s'en convaincre de remarquer que l'heure de la retraite sonne un jour pour l'activité laborieuse. Elle ne sonne jamais pour la tâche de bien vivre.

Marqueurs: contrainte , courage , divertissement , division du travail , fardeau , loisir , lucidité , machinisme , modestie , police , sociabilité , socialisation , ténacité , tentation de l'immédiat , utilité sociale , valeur morale

Posté dans Chapitre VII - Le travail.

31 Réponses à “La valeur du travail.”

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Bonjour Mme Manon, je ne suis pas un de vos élèves, mais ai cependant pris grand plaisir à lire votre résumé sur le travail. Cependant, je me permets d’ajouter un commentaire concernant la dimension existencielle du travail. Il me semble que vous n’insistez pas assez sur la dualité du travail : à la fois occupation et moyen de subsistance. Concernant la seconde acception du mot, je ne peux qu’être d’accord avec vous. Par contre, il me semble que le travail peut aussi, via le fait qu’il constitue une occupation, une activité, avoir une portée plus existencielle. Ne pensez-vous pas que l’homme peut chercher, via le travail, à s’améliorer, à atteindre des objectifs personnels ? Vous avez dans la première partie de votre résumé consacrée à la dimension morale du travail introduit plusieurs aspects positifs du travail. Ces aspects ne peuvent-ils pas constituer en soi une raison suffisante ? Je pense à l’artisan cherchant à parfaire son geste, à améliorer sa technique. Je pense à l’artiste et à son travail de création. Je pense au chercheur (mon métier) qui essaie de comprendre toujours plus le monde qui l’entoure. Il me semble que pour certaines activités, on peut parler d’effet boomerang : les efforts fournis peuvent vous permettre de vous accomplir, de vous améliorer, de trouver votre place dans le monde. Le métier d’enseignant n’en est-il pas un bel example ? J’ai modestement fait un peu d’animation il y a quelques années, et j’ai eu un retour de la part des enfants dont je m’occupais exceptionnel : ils m’ont permis de comprendre des choses sur la vie et sur moi-même. Une occupation exercée en premier lieu pour obtenir de l’argent s’est révélée beaucoup plus enrichissante que prévue (mais pas d’un point de vue pécunier !). Pour certains de mes collègues et moi-même, le travail est une activité ayant une fin en soi, parce qu’il est choisi et non imposé, et parce qu’il donne un sens à nos vies.

Merci pour votre blog, que je continuerai à lire avec plaisir.

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Merci de ce témoignage. Vous avez bien raison de souligner les aspects positifs du travail. Le premier cours souligne cette dimension humaniste du travail. Et tout ce qu’il est permis d’espérer, c’est que la plupart des hommes puissent exercer un métier enrichissant et épanouissant. Mais il ne faut pas sous estimer qu’il y a de nombreuses tâches qu’il faut bien assumer et qui plient l’homme sous le fardeau plus qu’elles ne l’accomplissent et même les tâches gratifiantes comportent leur face obscure. Il me semble qu’il est important dans une société bourgeoise, portée à célébrer le travail de rappeler les valeurs grecques.

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Bonjour, j’adore vos cours . Ils sont clairs et m’aide beaucoups.. En cours on nous a poser une problématique que je n’arrive pas à travailler ou à trouver des axes de recherches pour le développer. J’espère pouvoir bénéficier de vos lumières.  » Est ce la necéssité qui pousse les hommes à travailler ?  » Quelle plan me conseillerez vous ? merci !!

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Celui que vous trouverez par votre propre effort.

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Je suis en terminale S, mais cela ne veut pas dire que je délaisse le coté « litéraire ». J’aime bien la philo et j’ai une prof exellente. je tiens a vous remerciez pour votre site qui m’éclaire grandement sur le planpersonnel et sur celui du travail, puisque ma première motivation était a la base un commentaire d’un texte de Nietzsche (le gai savoir je crois) et j’avais besoin de comprendre des notions de travail, d’ennui et de plaisir. je n’ai pas fini mes recherches mais votre site est un précieuse source d’information très accueillante et je vous remercie pour le travail que vous avez du fournir, et j’aime bien l’approche que vous avez. je pense que je viendrais jeter des coups d’oeil de temps en temps pour ma culture personnelle, ca fait pas de mal. encore merci.

Merci pour ce sympathique message et tous mes voeux de réussite.

je vous remercie et je vous souhaite à vous aussi bonne continuation dans votre métier et dans vos oeuvres.

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Chère Madame Manon, « Le travail est-il une valeur en voie de disparition ? » Voici la question sur laquelle il nous était donné de réfléchir pour notre première « dissertation » de Philosophie. C’était en début d’année scolaire 1998-1999 et je découvrais pour la première fois qu’il était possible de lier l’école (l’enseignement que nous y avions) et la vie. Cette question sur le travail fut également ma première expérience de recherche, exaltante dans mon souvenir. Aujourd’hui, la recherche est mon travail, et je repense souvent à vous et à vos cours, et comment ils ont été déterminants. Je suis très heureux de découvrir l’existence de votre blog au moment même où je ressens le besoin personnel de poursuivre mon apprentissage, laissé entre parenthèses depuis juin 1999… Merci de rendre possible les révisions et les approfondissements que je cherchais, et selon une manière toujours aussi claire. Guillaume Robin (Nantes)

C’est toujours un grand plaisir d’avoir des nouvelles de ses anciens élèves. Je me souviens bien de cette dissertation que m’avait inspirée le livre de Dominique Méda et je vois que vous avez fait votre chemin. Je suis flattée de savoir que je peux encore vous être utile. Merci de votre message. Avec mon bon souvenir.

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Bonjour, Je suis tombée sur votre site en préparant une intervention auprès de personnes qui bénéficient d’aides sociales et qu’il faut remotiver pour trouver du travail… Malgré une équipe d’accompagnement, ces personnes ne semblent pas ressentir le besoin de travailler (c’est dit un peu durement, mais c’est ce qui ressort des entretiens). Je mets de côté donc les côtés « négatifs » du travail pour reprendre vos arguments en faveur d’un retour à l’emploi ! Merci !

Je prends beaucoup de temps à expliquer à mes élèves que l’idée d’un besoin de travailler est très problématique. Le travail est d’abord une contrainte vitale et l’on se passerait bien de travailler si l’on pouvait vivre de ses rentes. Mais chacun devrait se sentir tenu d’assumer sa part de cette contrainte pour autant que cela dépend de lui. A défaut , on se sent autorisé à vivre du travail des autres et c’est cela qui est scandaleux. Car ne pas ressentir l’obligation de contribuer par ses efforts à la production de la richesse collective, voilà le problème moral et le signe d’un manque de dignité. D’où la nécessité de réfléchir collectivement à la légitimité d’une assistance sociale dont les effets peuvent être la dégradation morale des personnes.

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bonjour, j’ai trouvé votre texte sur le travail très intéressant. je cherche de la documentation sur ce vision humaniste et formatrice du travail, qu’est ce qu’on apprend au travail. pourquoi il nous donne du sens? vous pourrez me recommender de la bibliographie?

Vous remarquerez Noe que ce cours synthétise des analyses venues d’auteurs différents. A chaque fois je signale le titre d’un ouvrage. Pour ce qui est d’une étude synthétique d’une vision humaniste du travail, je n’en connais pas. C’est du côté de la pensée chrétienne qu’il faut aller voir et ce sont souvent des études anciennes. Mounier ( Le personnalisme,1949), Lacroix (Personne et amour, 1956), Bartoli ( Science économique et travail,1957). Désolée de ne pouvoir mieux répondre à votre question. Tapez humanisme du travail sur google. Il y a des références mais comme je n’ai pas lu ces ouvrages, je préfère ne pas les indiquer. Bien à vous.

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Bonsoir, et merci pour ce blog très enrichissant. Quand vous dites que le travail a une valeur, cela revient-il à dire qu’il est une valeur en soi? Je travaille en fait sur le rapport entre valeur et utilité, et le travail me semblait un bon exemple pour illustrer la nature utile d’une valeur. Il me semblait en effet que le travail était une valeur, notamment dans la religion chrétienne. Mais Les Ecritures que vous évoquez ne font pas du tout du travail une valeur, quelque chose d’estimable en soi, au contraire elles me paraissent plutôt insister sur la dimension pratique du travail (le travail comme moyen). Finalement je ne comprends plus vraiment ce qu’il y a derrière cette notion du travail comme valeur, pourriez vous m’aider à y voir plus clair?

Bonjour Vous avez sur ce blog des cours sur le travail qui me semblent explicites sur cette question. Non le travail n’est pas une valeur en soi pour des raisons qui ont été explicitées. Dans ce cours, je montre qu’on peut néanmoins pointer des aspects positifs de cette acttivité. Je ne vais pas les reformuler puisque cela a déjà été fait. Pour le thème de votre réflexion voyez le cours sur l’utilitarisme. Bien à vous.

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Je découvre aujourd’hui votre site. J’ai ce jour 49 ans et suis depuis longtemps sensible à la philosophie, bien que je n’ai pas suivi de cours sur ce thème. Je suis heureux de pouvoir, à la lecture de votre travail, connaitre ce qu’est la philosophie. Merci à vous Simone Manon.

Il n’est jamais trop tard, Rodolphe, pour pratiquer la philosophie. L’important est surtout de lire les grands auteurs, ce blog ayant pour objectif de proposer quelques clés de compréhension. Bonne découverte.

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Chère Madame, j’ai découvert avec grand plaisir votre site et lu avec attention votre chapitre sur le Travail et en particulier sur sa valeur.

Or il me semble qu’il existe une éthique moderne du travail qui fonde nos comportements et les règles qui régissent son économie et sa socialisation et que cette éthique est grandement inspirée d’un penseur souvent considéré comme mineur, je veux dire Benjamin Franklin. Il n’est qu’à lire ses « Conseils pour s’enrichir », petit ouvrage qui collectionne différents articles parmi les innombrables qu’il publia (en particulier dans ses almanachs) pour mesurer à quel point sa vision pratique du travail qui part d’une hygiène personnelle pour aller presque jusqu’à une métaphysique en passant par une économie sociale imprègne nos sociétés contemporaines.

Le proverbial « Le temps c’est de l’argent » s’enracine d’ailleurs dans une conception classique, celle d’un fabuliste comme La Fontaine qui vivait en des temps pourtant bien différents et qui voyait pourtant dans l’oisiveté, la mère de tous les vices ou dans la peine qu’on y mettait, la qualité du travail … d’où peut-être le succès en son temps de Benjamin Franklin auprès du public français.

Cette modeste contribution pourrait à mon avis utilement compléter votre approche de la valeur du travail et lui donner un prolongement dans son prix puisque la rémunération est avec la pyramide de réalisation de Maslow ce qui fonde aujourd’hui les relations quotidiennes et les relations sociales du Travail …

Bien à vous

http://apicelleria.overblog.com/

Merci pour votre contribution. Bien à vous.

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Salutation, actuellement élève en Terminale votre Blog m »a apporté beaucoup pour différentes raisons. Tout d’abord d’un point de vu moral et d’approfondissement personnel, puis d’autre part pour avoir un regard plus ouvert, plus détaillé sur certain point. Merci beaucoup. 😉

Merci pour ce sympathique message. Tous mes voeux d’épanouissement dans votre formation philosophique et de réussite à l’examen. Bien à vous.

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Madame bonjour, Votre blog m’a été adressé par mon professeur de philosophie (je suis en Terminale), qui débordait de compliments et de réjouissances à l’égard de votre oeuvre. Il ne m’a pas trompé : quelle joie de parcourir vos écrits que ce soit dans un but scolaire ou personnel ! De plus, votre encyclopédie philosophique, m’est d’une grande aide à la préparation du concours de Science Po, je voulais à cet égard vous remerciez de rendre publique votre réflexion et de concrétiser ce doux concept qu’est l’égalité des chances. Mon commentaire à un autre but : « Le travail éloigne de nous trois grand maux : l’ennui, le vice et le besoin », la célèbre phrase de Voltaire me laisse perplexe, car si le travail est dû au besoin, il est aussi le provocateur, car une fois le désir satisfait (par le travail), c’est un suivant qui prend sa place… (je parle du besoin dans le sens de désir, et exclut les besoins primaires). De plus Voltaire affirme que le travail éloigne le vice, si il est vrai qu’il rend vertueux (comme vous l’expliquez plus haut), le travail implique l’économie, et l’économie n’est-elle pas l’un des fondements des inégalités, et de l’individualisme ? Ainsi je ne saisis comment interpréter cette phrase… Merci d’avance pour votre réponse, bonne journée. Arnal Solène

Bonjour Merci pour ce sympathique message. Pour ce qui est de votre perplexité, je dois souligner la confusion de votre propos. Par exemple, je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec l’expression: « le provocateur ». Quant à votre affirmation: « le travail implique l’économie », elle est problématique. On appelle économie tout ce qui a trait à la production, la distribution, la consommation des richesses. Pour produire des richesses il faut travailler mais ce n’est pas le travail qui fonde la nécessité de produire des richesses, c’est le fait que le lait et le miel ne coulent pas à flot et que l’homme a d’impérieux besoins à satisfaire. Il convient donc de restituer correctement l’ordre des implications. Votre dernière affirmation est elle aussi étonnante. En quoi l’individualisme est-il une tare? Si l’on entend par là l’idéologie individualiste opposée au holisme telle que l’a définie Dumont, il faut plutôt s’en féliciter. Elle va de pair avec la thématique des droits de l’homme, l’exigence de la démocratie, le sens de la dignité de la personne humaine. Voyez l’hommage que Marx a rendu à la bourgeoisie sur ce point. https://www.philolog.fr/quest-ce-qui-fonde-le-lien-social/ En ce qui concerne l’inégalité, il convient de se demander si toute inégalité est une injustice. Est-il juste de traiter également des choses inégales, par exemple une quantité et une qualité de travail différentes? https://www.philolog.fr/idee-de-justice/ https://www.philolog.fr/une-theorie-moderne-de-la-justice-john-rawls/ Par ailleurs la notion de vice dans la formule de Voltaire doit être décodée dans un sens moral strict. Il se peut que le travail ait des effets pervers du point de vue de la vertu personnelle. Il faut alors analyser lesquels. On peut souligner le caractère obsessionnel que peut prendre l’investissement dans l’activité travail; l’orgueil que la compétence acquise peut induire; l’absence de disponibilité pour autre chose etc. Bien à vous.

[…] Le témoignage suivant est celui d'un expert en qualité et organisation des processus. Le concept de culture d’entreprise n’est pas récent. Dans une première partie, la définition de la culture ainsi que sa formation seront étudiées à partir d’analyses contemporaines. 1. 1.1 La culture nationale La culture nationale est un constituant essentiel de la culture d’entreprise. Elle peut être définie comme l’ensemble des éléments propres à un groupe humain spécifique, qui sont explicatifs des façons de penser et d’agir des membres de ce groupe. La culture nationale n’est pas figée. 2. 3. Valeurs Mythes Rites. » La valeur du travail. […]

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Bonjour Madame, Je suis une élève de Terminale L et ne comprenant pas les cours de ma professeur je me suis retrouvé à errer sur le net afin de trouver des cours de philosophies complets et compréhensibles. Par bonheur, et à plusieurs reprises, pour différentes notions du programme je me suis retrouvée sur votre site. Je tenais véritablement à vous félicité et à vous remercié pour vos cours plus que bien expliqué ! Vous m’aider d’une façon énorme sans en avoir connaissance et je trouve ça formidable de partager toutes vos connaissances et vos cours de façon rédigée et explicite. Voilà, je voulais vous remercier et vous souhaiter beaucoup de courage pour la suite.

Cordialement, Manon barbay.

Merci pour ce sympathique message Manon. Tous mes vœux d’épanouissement dans votre formation.

[…] Le jury du Prix Nobel a choisi hier ce spécialiste des liens entre les revenus et la consommation, qui est également expert des progrès contre la pauvreté dans le monde. Mais Angus Deaton est aussi connu pour avoir coécrit avec un autre économiste, le Prix Nobel 2002, un article retentissant sur … l'argent et le bonheur. Ils ont apporté une réponse à cette question : est-ce que devenir plus riche améliore vraiment le bonheur ? En termes triviaux, si l'argent fait le bonheur, combien en faut-il ? Quelqu'un qui gagne cent fois plus que son voisin est-il cent fois plus heureux ? Avec quels enseignements ? Le premier, qui paraît sauter aux yeux, est que l'on a une condamnation de la société de consommation ! » La valeur du travail. […]

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Bonjour professeur. J’espère vous allez bien ! J’ai particulièrement apprécié votre article sur le travail; d’ailleurs je le trouve assez intéressant.Nous ne le dirons jamais assez merci. Vous faites vôtre ces propos de l’UNESCO selon lesquels la science doit être au service du développement. Pour revenir à votre article, je dirais que malgré ses effets négatifs le travail est très important pour le commun des mortels. Car, comme le disait De Gaulle  » Un peuple qui aime le travail est et sera toujours un grand peuple ».En résumé, nous disons que le travail forge la personnalité, enrichit la vie et libère l’Homme.Bien à vous.

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Merci pour l’article. Il m’a aidé à préparer un enseignement que je devais donner à un groupe dévot de saint Joseph modèle des travailleurs. J’apprécie aussi la contribution des autres à enrichir la connaissance.

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Je suis un élève de terminal qui prépare le bac et je suis tombé sur ce site qui résume bien le travail .vraiment y’a rien a dire pourmoi tout est parfait

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Bonjour Madame Simone MANON

Merci pour ces prestations intellectuelles. C’est très enrichissant j’aime beaucoup ces Articles clair qui a nécessité d’un grand effort intellectuels. Cordialement Karim

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  • Chapitre I – La philosophie.
  • Chapitre II – Conscience. Inconscient. Sujet.
  • Chapitre III – Autrui.
  • Chapitre IV – Désir.
  • Chapitre IX – L'art.
  • Chapitre V – Bonheur et moralité.
  • Chapitre VI – Nature-Culture.
  • Chapitre VII – Le travail.
  • Chapitre VIII – La technique.
  • Chapitre X – La religion.
  • Chapitre XI – Le langage.
  • Chapitre XII – Le réel, l'expérience.
  • Chapitre XIII – La raison.
  • Chapitre XIV – L'interprétation.
  • Chapitre XIX – Droit et justice.
  • Chapitre XV – L'histoire
  • Chapitre XVI – La vérité.
  • Chapitre XVII – Matière, vie, esprit.
  • Chapitre XVIII – La politique.
  • Chapitre XX – Etat et Société.
  • Chapitre XXI – La liberté.
  • Chapitre XXII – Réflexions sur l'Europe
  • Chapitre XXIII- L'existence, le temps, la mort
  • Chapitre XXIV- L'ennui
  • Chapitre XXV. Le plaisir.
  • Chapitre XXVI: La guerre.
  • Présentation des chapitres
  • Dissertations
  • Explication de texte
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Bac philo, deuxième édition ! (2/4) : Dissertation : faut-il aimer son travail ?

Par Adèle Van Reeth

Réalisation: Mydia Portis-Guérin

Lectures :Sophie Bourel

En partenariant avec Philosophie Magazine

LA DISSERTATION DE PHILO 2 sous la direction de Raphaël Enthoven*. * Démystifier l’épreuve de philosophie au bac par l’exemple et les conseils pédagogiques, telle est l’ambition de ce livre

Après l’explication d’une pensée de Pascal, hier, par le professeur Guillaume Morano, demain, Yann Martin, du lycée Kléber, commentera pour vous un texte de Jean-Jacques Rousseau, tiré de son Second discours, qui s’interroge sur l’origine du langage, jeudi, Pierre Dulau, du lycée internationale des Pontonniers, se demandera ce qu’est un homme seul, et aujourd’hui, pour cette deuxième épreuve, c’est Marc Le Ny, du lycée Kléber, qui a tiré le sujet suivant : Faut-il aimer son travail ?

-** Hannah Arendt** , Condition de l'homme moderne

-** Karl Marx** ,* Le travail aliéné* *in * Manuscrits de 1844

  • Minilogue , City lights
  • Pan American , Lights on water
  • J'ai très mal au travail, documentaire de Jean-Michel Carré 2006
  • Reportage sur l'entreprise Lynkbynet, BFMTV 21/02/2013
  • Les Cousins , film de Claude Chabrol 1959
  • La Collectionneuse , film d'Eric Rohmer 1967
  • Henri Salvador ,* Le travail c'est la santé*
  • Yvon Etienne ,* Il est important d'aller travailler*
  • Pink Martini , Sympathique (je ne veux pas travailler)

** FAUT-IL AIMER SON TRAVAIL ?**

I. Non ! Le travail n’est pas aimable

  • Définition du travail

Ÿ Définition classique du travail : le travail est une servitude naturelle.

Ÿ Le travail est une activité pénible et contrainte

Ÿ Le travail est l’activité que les hommes déploient pour subvenir à leurs besoins

Ÿ Une activité répétitive

  • Le travail n’est pas une activité aimable

Ÿ Donc il n’y a aucune nécessité d’aimer son travail en ce sens que le travail n’est pas aimable.

Ÿ Ou alors l’amour du travail relève d’un amour de la servitude. Sous l’effet de l’habitude, on peut être amené à aimer son travail. Accepter sa condition, même humiliante, fatigante, etc.

Ÿ Ou encore l’injonction d’ « aimer son travail » relève d’une moralisation cynique du travailleur qui vise à en améliorer l’efficacité ou à s’assurer de sa sujétion. S’il « faut » aimer son travail ce serait en ce sens que cet amour relèverait d’une obligation, c'est-à-dire d’une contrainte à laquelle le travailleur doit se soumettre de lui-même. Comme le relève Kant, cela est absurde dans la mesure où l’amour ne peut être l’objet d’un devoir. Dès lors il « faut aimer son travail » précisément parce qu’il n’est pas aimable.

  • Pause, repos, trajet, oisiveté

Ÿ Définitions des concepts.

Ÿ Travail versus liberté.

Ÿ L’utopie : en finir avec le travail.

II. Si ! Le travail est aimable

  • Redéfinition moderne du travail : une activité humaine

Ÿ On pourra objecter qu’il est des métiers passionnants et que le travail pourrait être une activité positive, aimable.

Ÿ Le travail peut au contraire être compris comme une activité positive. C’est le propre de la modernité que de proposer de multiples conceptions positives du travail.

Ÿ Une activité productrice

Ÿ Une activité réfléchie et consciente

Ÿ Une activité volontaire

Ÿ Travail et effort

Ÿ Travail et satisfaction

2°) Redéfinition moderne du travail : une activité qui humanise

Ÿ Une activité formatrice

Ÿ Le travail est formateur. Il faut distinguer le travail comme activité et comme résultat ici l’activité est en elle-même positive.

Ÿ Le rapport temporel à la satisfaction fournit le fondement d’une valorisation du travail.

Ÿ Freud : principe de réalité et travail.

Ÿ Le travail est avant tout une occupation, qui prend un certain temps, temps pendant lequel le travailleur ne peut pas faire autre chose.

3°) Travail et culture

Ÿ Hegel considère que le travail est l’activité qui permet à l’homme de se révéler à lui-même. Dès lors le travail est l’activité libre par excellence et elle est à la source de la culture et de l’humanité. Le travail est aimable par définition.

III. Le travail, quel travail ?

1°) Division du travail

Ÿ Marx : critique de la notion abstraite de travail. Il renvoie dos à dos les deux conceptions précédentes (antique et moderne) comme étant abstraites et incomplètes.

Ÿ Définition de la division du travail.

2°) La double aliénation économique et humaine du travail aliéné

Ÿ Définition du travail aliéné dans les conditions capitalistes de productions.

Ÿ Refus de considérer le travail de manière abstraite (le Travail) et donc refus de la forme de la question.

Ÿ Dès lors la réflexion doit prendre au sérieux le « son », le possessif. Il témoigne de la pluralité des tâches que nous accomplissons et que nous appelons « travail ».

3°) Qu’est-ce qu’un travail aimable ? De l’aliénation à la reconnaissance

Ÿ Définition d’un travail aimable

Ÿ La reconnaissance par le travail.

Eléments d’introduction/de problématique

Le travail appartient à la quotidienneté triviale. Comme tel il a longtemps été négligé par la réflexion philosophique. Il a fallut attendre la modernité pour trouver une réflexion sur le travail qui accompagne le développement du capitalisme, qui en propose d’ailleurs une conception positive, au point d’ailleurs de concevoir qu’on puisse « aimer son travail ». Entre l’utopie qui espère « en finir » avec le travail et l’ « amour du travail bien fait », se pose la question de la valeur du travail. Quelle est la réelle valeur du travail ? Le travail est-il une activité libre permettant de développer notre humanité ou une activité contrainte, pénible et haïssable ? Le travail est-il aimable ou bien, au contraire, l’amour du travail ressort-elle d’une idéologie qui vise à enchaîner un peu le travailleur en transformant sa contrainte en obligation morale ?

Bibliographie :

  • Hannah Arendt, La Condition humaine , chapitre 3 « le travail ».
  • Jacques Rancière, La nuit des prolétaires , Fayard, 1981.
  • Pierre Bourdieu (dir.), La misère du monde , Éditions du Seuil, 1993.
  • Robert Castel, Les Métamorphoses de la question sociale , Fayard, 1995.
  • Jules Barbier Collaboration
  • Anaïs Ysebaert Collaboration
  • Nicolas Berger Réalisation
  • Laurence Malonda Réalisation
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Exemple de dissertation pour le bac de français !

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  • Selon vous, est-ce l’immoralité du personnage de Manon Lescaut qui fait le plaisir de la lecture du roman ? (Voir la dissertation rédigée sur Manon Lescaut )
  • Selon vous, le roman de La Peau de chagrin nous invite-t-il à économiser notre énergie vitale ? (Voir la dissertation rédigée sur La Peau de chagrin )
  • Selon vous, Dans Sido et Les Vrilles de la vigne , Colette ne célèbre-t-elle que les êtres qu’elle a chéris ? (Voir la dissertation rédigée sur Sido et Les Vrilles de la vigne )
  • La liberté créatrice d’Arthur Rimbaud dans les Cahiers de Douai se réduit-elle simplement à une rébellion adolescente ?
  • Dans Méthodes , Francis Ponge écrit : « la fonction de l’artiste est ainsi fort claire : il doit ouvrir un atelier et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient ». En quoi cette citation éclaire-t-elle votre lecture du recueil La Rage de l’expression de Francis Ponge ?
  • Hélène Dorion déclare dans « Fragments de paysages » que « le paysage n’est pas qu’un dehors, il émerge tout aussi bien de l’intérieur. ». En quoi cette citation éclaire-t-elle votre lecture du recueil Mes Forêts ?
  • Rabelais, dans le « Prologue » de Gargantua , évoque les silènes, boîtes décorées « à plaisir pour exciter le monde à rire » mais contenant diverses « choses précieuses ». En quoi cette image éclaire-t-elle votre lecture de Gargantua ? (Voir la dissertation rédigée sur Gargantua )
  • En quoi, dans les livres V à X des Caractères , l’art de la mise en scène sert-il le projet du moraliste ?
  • Lors de sa défense devant le tribunal révolutionnaire en 1793, Olympe de Gouges déclare qu’elle s’est « frayé une route nouvelle ». Comment cette affirmation éclaire-t-elle votre lecture de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ?
  • L’étymologie grecque du mot crise, Krisis , vient du verbe krinein qui signifie discerner, juger, décider. En quoi cette étymologie éclaire-t-elle votre lecture de Juste la fin du monde ? (Voir la dissertation sur Juste la fin du monde . Tu peux peux lire ci-dessous la dissertation intégralement rédigée comme tu dois le faire le jour J)
  • L’écrivain Robert Sabatier définit ainsi la comédie : « On appelle comédie la tragédie envisagée d’un point de vue humoristique. » Cette définition vous paraît-elle s’appliquer au Malade imaginaire ? (Voir la dissertation sur Le Malade imaginaire )
  • Selon vous, quel rapport le mensonge entretient-il avec la vérité dans Les Fausses confidences de Marivaux ? (Voir la dissertation sur Les Fausses confidences )

Exemple de dissertation rédigée pour le bac de français

Voici un exemple de dissertation entièrement rédigée , comme tu devras le faire le jour du bac.

L’étymologie grecque du mot crise, Krisis , vient du verbe krinein qui signifie discerner, juger, décider. En quoi cette étymologie éclaire-t-elle votre lecture de Juste la fin du monde ?

(introduction)

La crise est un moment de transition chaotique, souvent douloureux, qui sépare deux périodes d’équilibre. Elle implique tension, discorde, rupture. La « crise » est d’ailleurs profondément liée au genre théâtral puisque toute pièce met en scène le passage d’un nœud dramatique à un dénouement. Juste la fin du monde n’échappe pas à cette règle puisque Jean-Luc Lagarce nous invite au spectacle d’une crise personnelle et familiale à son apogée. Mais le mot « crise » vient aussi du grec Krisis qui signifie décision, jugement et désigne un moment crucial d’arbitrage. En quoi cette étymologie permet-elle d’éclairer la lecture de Juste la fin du monde ? Qui juge et arbitre dans cette pièce ? Quelle instance décisionnelle préside aux choix des personnages ? Nous verrons comment le moment de chaos que constitue la crise dévoile les véritables responsables des décisions qui sont prises dans l’oeuvre de Jean-Luc Lagarce : la famille et l’individu, mais surtout le destin et ses lois inexorables.

(1re partie)                     Juste la fin du monde met en scène une crise personnelle et familiale. Le spectateur est invité tout d’abord à la tragédie personnelle de Louis, le personnage principal. Dès le prologue, il annonce sa mort prochaine : « Plus tard, l’année d’après / J’allais mourir à mon tour ». Le nœud de l’action ne réside pas dans la maladie de Louis – le personnage se sait condamné et le dénouement est connu d’avance par le spectateur – mais dans son aveu : parviendra-t-il à dévoiler ce douloureux secret ? Son mal-être est perceptible  dès le début de la pièce car sa révélation est difficile : « C’est pénible, ce n’est pas bien / Je suis mal à l’aise. / (…) mais tu m’as mis mal à l’aise et là, / maintenant, / je suis mal à l’aise. » (Partie I, scène 2). Les épanorthoses (Louis revient sans cesse sur ses termes pour les nuancer) et la structure en chiasme (ABBA) de ses phrases révèlent son enferment dans une crise intérieure dont il ne parvient pas à se libérer. En cela, Jean-Luc Lagarce crée un parallèle avec Phèdre de Jean Racine dans laquelle l’aveu de l’héroïne éponyme est au centre de la tragédie. Dans les tragédies classiques, le héros est en proie à des passions violentes contre lesquelles il ne peut pas lutter : c’est la révélation de ses passions qui crée le chaos. C’est ce qui arrive à Louis : sa maladie est déjà là au début de la pièce. Impuissant, il ne lui reste plus qu’à la révéler à son entourage. Louis vit donc deux tragédies simultanées : son combat contre la mort et sa difficulté à avouer ce combat. À l’image de Phèdre, son déchirement intérieur en fait un modèle de héros tragique en pleine situation critique.

Au-delà de la crise personnelle de Louis, c’est tout l’édifice familial qui est placé dans une situation de crise. Le retour de Louis bouleverse en effet l’équilibre familial et réveille les souffrances de chaque membre de la famille. Pour la mère, le retour de Louis correspond au retour du fils prodigue, écrivain, dont on n’a jamais vraiment compris le départ. Pour Antoine, c’est le retour du frère aîné rival, celui qui réactive ses complexes, ses passions et sa jalousie. Pour Catherine et Suzanne, Louis est un miroir qui les confronte à la médiocrité et à la banalité de leur vie. La crise familiale s’exprime violemment, au travers de disputes constantes. Ainsi, tous les personnages se querellent : Antoine et Catherine, Antoine et Suzanne, Suzanne et Catherine, la mère et ses enfants. La violence la plus spectaculaire est celle d’Antoine qui fait éclater la rivalité fraternelle au grand jour dans la scène 2 de la deuxième partie : « ANTOINE : Tu me touches : je te tues ». L’asyndète (absence de liaison entre les deux propositions) accentue la violence du propos et le caractère dramatique de cette scène où la famille, au paroxysme de la crise, se déchire sous nos yeux.

Juste la fin du monde met donc en scène deux crises distinctes : la crise personnelle de Louis et la crise familiale provoquée par son retour. Comme son étymologie grecque krisis l’indique, la crise désigne aussi un moment décisif d’arbitrage. Et l’on voit justement dans cette pièce des mécanismes se mettre en place pour arbitrer la sortie de crise.

(2e partie)

Afin de rétablir l’équilibre, la famille de Louis et Louis lui-même opèrent des choix. Le retour de Louis, après douze ans d’absence, provoque une véritable crise dans le foyer. Immédiatement, un tribunal familial se met en place pour juger le frère aîné. Ainsi, le champ lexical du droit abonde dans le texte. Catherine dit elle-même : « je ne voudrais pas avoir l’air de vous faire un mauvais procès ». Louis accepte d’endosser la culpabilité : « et ces crimes que je ne me connais pas, je les regrette, j’en éprouve du remords «  (2ème partie, scène 1). Ce tribunal familial ne s’en prend pas qu’à Louis et juge tour à tour les personnages. Ainsi, Antoine est également accusé d’être « brutal » dans la scène 2 de la deuxième partie et c’est Louis qui le défend comme le ferait un avocat : « Non il n’a pas été brutal ». La scène devient donc une juridiction dans laquelle chaque personnage se retrouve sur le banc des accusés. De ce point de vue, Juste la fin du monde fait songer à la pièce Huis-clos de Sartre où les personnages, enfermés dans une même pièce après leur mort, se jugent les uns les autres. Mais le verdict final de ce tribunal domestique conduit à rejeter Louis hors du cercle familial. Ainsi, dans la scène 3 de la deuxième partie, les personnages féminins sont gagnés par l’immobilité et s’effacent devant la confrontation des deux frères : « LA MÈRE : Nous ne bougeons presque plus, nous sommes toutes les trois, comme absentes, on les regarde, on se tait. » Le silence qui règne jusqu’à la fin de la scène suggère leur adhésion au discours d’Antoine et une rupture complète entre Louis et sa famille.

La pièce peut aussi se lire comme la représentation d’une cure psychanalytique qui mène Louis à sa décision finale, annoncée dans l’épilogue : « Je pars / je ne reviens plus jamais ». Selon Freud, trois instances sont présentes chez l’homme : le moi qui assure la stabilité et le contact avec la réalité extérieure, le ça, lieu de pulsions qui ne supporte pas la contradiction, et le surmoi, instance morale qui rappelle les interdits. Les personnages de la pièce semblent symboliser ces trois éléments : la Mère serait une sorte de surmoi (l’instance morale), Antoine le ça (les pulsions) et Louis l’inconscient qui ne parvient pas à émerger et dire la mort. Le jeu sur les temps (« je suis touché, j’ai été touché » 1re partie, scène 2) suggère une introspection dans le passé, comme cela se pratique lors d’une psychanalyse. La multiplication des épanorthoses fait penser à une parole analytique qui se cherche pour découvrir une vérité intérieure. On pourrait ainsi rapprocher Juste la fin du monde du théâtre de Nathalie Sarraute qui joue sur les codes de la psychanalyse pour en faire une aventure esthétique et littéraire. Comme Nathalie Sarraute, Jean-Luc Lagarce s’attache à saisir les non-dits et les sentiments cachés derrière l’apparente banalité des conventions sociales. Ainsi, dans la scène de retrouvailles (partie I, scène 1), des sentiments de gêne, de rejet tacite et d’hésitation se devinent derrière les phrases stéréotypées et le masque pesant des politesses : « SUZANNE : C’est Catherine. / Elle est Catherine. / Catherine, c’est Louis. / Voilà Louis. / Catherine. »

Les personnages prennent des décisions pour juguler la crise. Mais sont-ils réellement maîtres de leur destin ? Le dénouement de la crise n’est-il pa connu d’avance ?

(3e partie)    

                                Juste la fin du monde montre avant tout que seul le destin décide véritablement, les personnages étabt soumis à une autorité supérieure qui leur échappe. Le destin est la véritable instance décisionnelle de la pièce. Louis est d’abord soumis à un destin biologique : celui de la maladie. Celle-ci est presque invisible – Louis ne parvient pas à en parler – mais elle est la véritable maîtresse du jeu qui agit sur les personnages. Elle est d’ailleurs évoquée au début de l’œuvre, dans le Prologue (« J’allais mourir à mon tour ») et à la fin, dans l’Epilogue (« Je meurs quelques mois plus tard »), dans une circularité parfaite. La maladie incarne la fatalité tragique inéluctable qui scelle le destin du personnage. Elle remporte le combat inégal et perdu d’avance par Louis. Le destin auquel est soumis le personnage est également héréditaire. On découvre que trois hommes de trois générations successives portent le prénom de Louis. Jean-Luc Lagarce joue sur la récurrence de ce prénom pour inscrire son personnage principal dans une lignée tragique qui fait songer à la malédiction des Atrides dans la mythologie grecque. La crise familiale semble donc être inscrite dans un continuum qui sous-entend que le destin des personnages est écrit d’avance, comme dans les tragédies. C’est en outre ce que suggère Louis dans la scène 1 de la deuxième partie : « C’est exactement ainsi, / lorsque j’y réfléchis, / que j’avais imaginé les choses ».

Soumis à un destin qui leur échappe, les personnages sont également emportés dans une crise collective d’un monde qui ne parvient plus à fonctionner. Le titre Juste la fin du monde invite d’ailleurs les spectateurs à être les témoins d’un monde en crise. L’expression « la fin du monde » fait allusion à une apocalypse collective tandis que l’adverbe « juste » dévoile l’ironie d’un auteur qui observe ce chaos avec distance et humour. Tout comme Louis qui assiste, impuissant, à la crise familiale, le spectateur est invité à regarder l’état de crise permanent dans lequel sont plongés les membres de cette famille. Car si la crise intérieure de Louis, due à sa maladie, suscite la compassion, qu’en est-il de l’obsession psychologique des autres personnages qui se disputent sur chaque mot ? Pris dans un culte de la complication, une recherche de la crise pour la crise, les personnages passent à côté de l’essentiel. Jean-Luc Lagarce montre ainsi un monde où tout se délite : les valeurs, la famille, le langage. Les dialogues des personnages ressemblent d’ailleurs parfois à ceux du théâtre de l’absurde, tel l’échange banal entre Louis et Antoine qui rappelle les échanges mécaniques entre Vladimir et Estragon dans En attendant Godot de Beckett : « Je vais bien / Je n’ai pas de voiture, non / Toi comment est-ce que tu vas ? ANTOINE Je vais bien. Toi comment est-ce que tu vas ? » (1re partie, scène 1).

  (conclusion)

Juste la fin du monde est bien un drame de la crise : la crise personnelle et familiale est dénouée par une décision familiale tacite et une introspection personnelle qui poussent Louis à quitter sa famille, sans révéler son secret. Mais la pièce dévoile surtout la crise d’un monde désagrégé qui conduit à la désunion de tout, des êtres, des choses, des valeurs et de langage. La crise des personnages est une fenêtre par laquelle apparaît l’effondrement d’un monde comme on peut le voir chez un dramaturge comme Bernard-Marie Koltès dont le théâtre exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort.

Tu t’entraînes à la dissertation ? Regarde aussi :

♦ Comment analyser un sujet de dissertation ♦ L’introduction de la dissertation (méthode) ♦ La conclusion de la dissertation (méthode) ♦ Le plan de ta dissertation

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dissertation sur l'amour du travail

Qui suis-je ?

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Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

Je crée des formations en ligne sur commentairecompose.fr depuis 12 ans.

Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2024 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries technologiques ici.

62 commentaires

Bonjour Amélie, J’ai arrêté l’école il y a plusieurs années… Je n’ai pas le niveau lycée et j’aimerais savoir si vos cours suffiront pour passer le bac es de français en tant que candidat libre ?

Bonjour Abid, Mes cours et formations sont adaptées pour les lycéens qui passent le bac de français. Si tu es en reprise d’étude pour passer le baccalauréat, mes cours te seront donc bien utiles !

Bonsoir Mme Vioux, merci pour cette page, elle me sera très utile, cependant, avez-vous le corrigé de la dissertation sur LaFontaine s’il-vous-plaît ?

c’est un seul paragraphe dans l’intro, un paragraphe dans la conclusion.

Bonjour, c’est la première fois que je dois faire une dissertation et je ne sais pas comment m’y prendre .Pourriez vous m’aider ? La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de savoir se relever. Merci pour votre aide

Bonjour, Est-il possible d’avoir la réponse concernant les sujets : – Des Fables de La Fontaine – Des Fleurs du Mal de Baudelaire ( Au moins le plan s’il vous plaît ) Merci

Bonjour Amélie, Désolé de te déranger, mais j’aurais aimé savoir si mon plan pour la dissertation sur Les Fleurs du Mal était cohérent. Je me permets donc de l’écrire ci-dessous: I- La laideur peut être une source d’inspiration poétique II- Cependant, la beauté peut suffire comme source d’inspiration III- La poésie ne peut-elle pas s’inspirer d’autre chose que le jugement subjectif? Merci pour tout ce que tu fais! Adam

Bonsoir, j’ai un bac blanc mardi (de français évidemment ^^) et je n’ai étudié pour le moment que la comédie du valet. Dans votre sujet de dissertation que vous proposez, qui est « Pourquoi l’archétype du valet de comédie est-il d’une grande richesse dramaturgique ? », et dans les idées de thèmes pour les parties, vous ne prenez pas en compte un des termes principaux : l’archétype. Donc, je me demandais si en ayant ce thème, nous pouvions traiter tous les valets, mêmes ceux qui sortent de ce carcan, comme Figaro ? Merci par avance pour votre réponse, Ambre.

bonjour à la lecture de la dissertation j’ai fait ce plan qu’en pensez vous ? 1) le personnage de roman: un héro A) des valeurs (Ulysse dans l’odyssée) b) un personnage qui réalise de grande chose (bel ami de Maupassant) c) un personnage fantastique (Harry potter) 2) le personnage de roman un être nuancé A)un personnage réaliste (etienne lantier, germinal de zola) b) un personnage emprunt au doute (Winston smith, 1984) c) l’anti héro (lolita Nabokov) 3)le role du personnage de roman a) Raconter une histoire (la chambre des officiers) b) un représentant d’un monde (colin l’écume des jours) c) faire passer une morale (des souris et des hommes de steinbeck) ouverture le but du romancier

J’ai été choisie cette année par mes professeurs pour participer au concours général des lycéens, j’ai pris l’épreuve de français et je vais devoir passer 6H sur une dissertation, et je n’ai jamais fais de dissertation de ma vie. Mon professeur nous a proposé une dissertation en français sur l’argumentation mais je bloque et je stagne, serait-ce possible d’avoir aide s’il vous plait ?

Est-il possible que la dissertation soit plus facile pour le bac de français que le commentaire?

Les deux exercices font appel à des qualités différentes. C’est à toi de voir lequel de ces deux exercices te semble le plus simple à réaliser.

Bon article mais j’aurais voulu connaître la stucure dans le détail d’une dissertation.

combien de paragraphes peuvent comprendre l’introduction et la conclusion

salut l’introduction on l’a fait en un paragraphe ou en plusieurs paragraphe

bonjour j’ai une dissertation à écrire sur le sujet « dans qu’elle mesure un roman vous permet d’en apprendre davantage sur vous même et sur les autres ? » pourriez vous m’aidez svp

Il ne m’est pas possible de faire de l’aide aux devoirs dans les commentaires. Il faut t’orienter vers un forum ou un tuteur.

Bonjour cela m’aide beaucoup mais comme toujours j’ai des problèmes pour commencer une introduction surtout sur la thématique de mon sujet « L’amour évoqué dans les oeuvres théâtrale lues n’est-il que badinage?  » je tiens à dire que je suis en seconde et que mon cerveau est actuellement le désert de Gobi.

Bonjour Amelie, j’ai une question au sujet de la dissertation. Au moment de formuler ma problématique sois je n’en trouve pas, sois je vais trop loin et frôle le hors sujet. Je n’arrive pas à reformuler le sujet. Pouvez-vous m’aider ?

Bonjour Nayanka, La problématique n’ est pas une simple reformulation du sujet. Tu dois mettre en valeur les différentes questions suscitées par le sujet afin de montrer son intérêt. Je te conseille de t’inscrire à ma formation gratuite en 10 leçons pour voir mes vidéos sur la dissertation. Bon courage.

Merci pour cet article. Il aurait été intéressant de parler des personnages avec les influences des 3 déterminismes (sociaux, historiques et biologiques) qui justement apportent un côté scientifique, fatal quant à la vie des personnages et montrent que le personnage n’a pas réellement de côté extraordinaire –> Toute l’oeuvre de Zola.

Une dissertation n’a pas vocation à être un cours exhaustif sur un sujet donné et il y a bien sûr d’autres développements possibles et d’autres exemples de personnages qui pourraient être mis en avant.

Bonsoir Amélie, je me suis permise de vous envoyer un message privé par mail pour que lire ma dissertation, je ne voulais pas qu’elle fasse objet de plagiat,

Bonjour Claire, Je n’ai malheureusement pas le temps de corriger vos devoirs par email. J’ai déjà beaucoup d’élèves à corriger, je ne peux réaliser ce travail pour davantage de personnes !

Bonjour Amélie, je trouve votre site très intéressant et très bien expliqué. J ai une dissertation sur la phrase suivante « cette histoire est vraie puisque je l ai inventée  » de Boris Vian. Si on analyse la phrase de loin, on peut reconnaître un paradoxe mais on s aperçoit que la vérité ce n est pas la réalité. En effet la vérité relevé de l universalité, elle relève du discours tandis que la réalité et ce qui nous entoure. Mais même après cette analyse, je ne sais pas comment m’y prendre pour faire un plan. Si vous pouviez me aider pour ce sujet, s il vous plaît.

bonjour, Je suis en 1ère S et je n’ai jamais fait de dissertation de ma vie. Mon professeur m’en a donné une à faire, et je n’y arrive pas du tout. Je ne sais même pas quoi mettre dans l’introduction… La question c’est : dans quelle mesure la forme littéraire peut-elle rendre une argumentation plus efficace ? C’est seulement grâce à vous que j’ai compris qu’il fallait faire un plan thématique, merci ! Je voulais un peu m’aider d’internet, parce qu’à part ça, je ne sais rien, et j’ai remarqué que c’était exactement le même sujet que celui de 2007, avec les mêmes textes. Il y a deux ou trois corrigés mais je ne veux pas recopier parce que je ne comprend même pas le raisonnement… S’il vous plait, pouvez-vous m’aider en me disant à peu près quoi mettre dans l’introduction, et comment faire mon plan ? Merci beaucoup d’avance.

Bonjour Shana, Tout d’abord, tu as raison de ne pas recopier quelque chose trouvé sur internet : c’est du plagiat – les professeurs ne sont pas dupes – et puis surtout, cela ne te ferait pas progresser. Tu peux lire quelques ressources mais il est important ensuite de mener un raisonnement par toi-même. Je ne peux pas faire de l’aide aux devoirs dans les commentaires des articles. Juste quelques indications : cherche les raisons qui font que la forme littéraire d’un texte peut rendre le message du texte plus percutant. Appuie-toi sur des exemples concrets pour trouver des arguments (pense par exemple aux contes philosophiques de Voltaire, aux fables de La Fontaine…). Idéalement, tu pourrais trouver deux raisons qui te donneront deux axes. Dans un troisième temps, tu pourrais te demander si c’est réellement la forme du texte qui rend une argumentation plus efficace (d’autres aspects du texte ne sont-ils pas plus importants ? Qu’est-ce qui rend une argumentation efficace ?) Bon courage !

Bonjour, je tenais à vous dire que votre blog est exceptionnel je comprends plus de choses ! Cependant je n’arrive pas à rédiger une introduction de dissertation. Pourriez-vous m’éclairer? Merci d’avance!

Bonjour , j’ai un problème avec une dissertation que je doit au plus vite le sujet : D’après le marquis de Sade,  » on appelle roman l’ouvrage fabuleux composé d’après les plus singulières aventures de la vie des hommes. » cette définition vous paraît-elle fondée ? Pour cela il faut s’appuyer sur les textes du corpus ( extraits de L princesse de Clèves de Madame de Lafayette et Bel-Amide Maupassant) .

Bonjour , j’ai un problème avec une dissertation que j’ai à rendre au plus vite, le sujet est « il faut se méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d’autres voies que celles de la raison  » j’ai donc fais deux axes -> persuasion conviction mais j’ai du mal à trouver des sous parties Pourriez vous m’aidez ? Merci d’avance

Bonjour Amélie, Tout d’abord merci pour ton site très complet et très rassurant. Mon professeur de français nous recommande de ne pas préciser dans ma dissertation si le texte que j’utilise comme exemple provient du corpus. Cependant je vois de nombreuses corrections de dissertation où il est écrit « Texte B du corpus »… Est-il obligatoire de préciser qu’il est extrait du corps? Merci d’avance

bonjour j’ai une dissertation a rendre pour la rentrée j’ai la problématique « est-il plus efficace de défendre une cause ou de dénoncer une injustice a travers une fiction ou une argumentation » mais je ne comprend pas comment je pourrais la rédiger, j’ai également regarder vos explications. Je ne c’est pas mettre en oeuvre pouvez vous me donner des indices merci.

BONSOIR. Merci beaucoup, vos cours sont vraiment bénéfiques et très utiles. je vous souhaite bonne continuité.

Bonjour ! Tout d’abord, merci beaucoup pour vos cours qui me sont vraiment très utiles ! Je voulais vous demander jusqu’où nos exemples peuvent aller dans une dissertation. Je m’explique : dans une dissertation sur la poésie, peut-on citer des artistes contemporains comme le groupe Fauve Corp ou Saez ? Et dans le roman, des oeuvres récentes comme Yasmina Khadra, etc… Merci d’avance pour votre réponse !

Bonjour, j’ai une dissertation à faire sur le héros en littérature. Je suis un peu perdu, j’hésite quant au plan. 2 ou 3 parties? I le héros II l’anti héros

Bonjour j’ai une dissertation à faire. Elle est la suivante: Qu’attendez-vous d’un personnage de roman? Qu’il vous fasse rêver ou qu’il vous renvoie aux dures réalités de l’existence? Je pense construire un plan dialectique dans une première partie le personnage de rêve, dans une seconde le personnage réaliste et dans une troisième et dernière partie une confrontation de mes deux premières idées en parlant d’un personnage de roman qui fait rêver tout en étant réaliste. Pensez-vous que ma dernière partie est pertinente? si oui pouvez-vous me donner des œuvres qui pourraient constituer des exemples concrets pour ma partie. Merci d’avance.

Bonjours j’aimerais avoir quelques argument sur la question de la dissertation suivante : un poeme fait t’il toujours entendre plusieurs voix ? ( je trouve ca assez compliquer…) ( je suis en 1S). 🙂 merci d’avance

Amelie je ne comprends pas pourquoi vous considérez que les personnages du texte A « Colette » sont extraordinaires? Au contraire, ils sont tout à fait réalistes, je pense … non?

mdm Amélie s’il vous plais j’ai un examin sur le dictionnaire philosophique de voltaire et j rien compris comment je travail un dissertation pouvez vous m’aidé et me donner quelques exemples

s il vous plait ameli demain j ai un devoir mais c prevu d avoir une dissertation concernat la peste d albert camus pouvez vous m aider et me donner quelque exemple de dissertation analysée à propos la peste /merci bcp

Je ne peux pas te faire plusieurs dissertations sur La Peste en une soirée 😉 Pour réviser, revois les enjeux de cette oeuvre, son thème, le symbolisme de le peste dans le roman et visionne également ma vidéo sur l’absurde chez Camus .

Merci beaucoup pour cet exemple de dissertation ! J’aimerais savoir si il était possible d’avoir une méthode et/ou un exemple de rédaction d’introductions de dissertations.

Merci pour tous vos articles encore une fois !

Bonjour, je suis en 1ere ES et je commence a découvrir la dissertation sauf que je n’arrive pas a trouver un plan convenable… Malgré de longue recherche, il y a beaucoup de possibilité. Le sujet donné est le suivant: « Dans cette oeuvre les indiens du nouveau monde, des hommes comme les autres ?  » l’oeuvre en question est la pièce de théâtre « La controverse de Valladolid » de Jean-Claude Carrière. je sais déjà que c’est un plan dialectique que je dois utiliser. il faut je pense parler des colonisations des années 1500. Mais impossible de trouver un plan … pourriez-vous m’aider s’il-vous-plais ?

Je ne peux pas faire d’aide sur mesure pour vos devoirs. Un plan dialectique est tout à fait envisageable pour ce sujet, mais c’est en réfléchissant sur l’oeuvre de J.C. Carrière et sur les différentes façons dont les indiens y sont caractérisés que tu parviendras à répondre à cette question.

Merci beaucoup 🙂

j’ai une dissertation à faire c’est urgent et j’ai besoin d’aide voici le sujet : Dissertation sur l’argumentation Vous direz quels types de textes argumentatifs (apologues ou argumentation directe) vous préférez, en expliquant pour quelles raisons. Vous développerez trois arguments et trois exemples dans chaque partie. vous prendrez vos exemples dans les textes et oeuvres lus et étudiés en cours

Bonjour Amélie !

J’ai découvert votre blog il y a quelques mois de cela et il est vraiment TOP ! Demain, je pars dans l’optique de choisir la dissertation car durant l’année, j’ai eu les meilleurs notes dans ce sujet mais c’est aussi parce que j’apprécie la dissertation. Par contre, notre prof nous a dit que nous étions obligés de reformuler une problématique à partir du sujet. J’ai donc un doute maintenant. Selon le correcteur, y a-t-il une chance de perdre des points parce que nous avons repris la question posée par le sujet ?

Merci d’avance !! 🙂

Bonjour amelie, j ai un sujet de dissertation que je ne comprend pas pourriez vous me l expliquer ? Le sujet est : quelle place, la representation theatrale laisse elle a l imaginaire du spectateur ? Merci d avance

Merci ! Je cherchais un exemple de dissertation afin de m’améliorer !

bonjours, je me pose une question, comment peut t’on présenté clairement nos différente partie alors que ces dernière doivent être rédigé ? en somme, comment faire une syntaxe de notre plan ?

Est ce que dans A du grand II, personnage psychologique, nous pouvons donner comme exemple La princesse de Clèves de Madame de Lafayette et aussi Jeanne dans Une vie de Maupassant ?

Ps: la Dissertation permet-elle réellement d’avoir une bonne voir très bonne note par rapport au commentaire ? Dans quel mesure prendre le commentaire ? Merci encore

Bonjour, Amélie voila je suis en 1 ère et le bac arrive a grand pas et j’hésite a choisir le commentaire ou la dissertation. Car j’ai eu 8.5/16 en dissertation au 2ème bac blanc alors que j’avais eu 15/20 au 1er. Mais pour le commentaire j’ai beaucoup de difficulté j’ai fait 4 commentaire dans l’année et pour tout les 3 j’ai eu en dessous de la moyenne et 1 seule ou j’ai eu 12/20 sachant que c’était un dm. Mais le problème c’est que j’ai peur de ne pas avoir assez de connaissance sur le sujet proposé. J’aimerais aussi savoir, si vous aviez une idée concernant les genres / thèmes susceptibles de tombées et les question qui permettrait d’orienter mes révisions car je ne sait pas trop comment et quoi réviser( ex: théâtre: Les Metteurs en scène sont il des artistes a part entière ? ) Merci

Est ce qu’il aurait été possibles en ce qui concerne les personnages réalistes de parler des romans naturalistes et réalistes ?

bonsoir j’ai trouvé un bon sujet de dissertation mais pas la réponse si vous pourriez m’aider alors c’est est ce qu il faut comprendre la poésie ?

bonsoir, je vous écris pour vous remercier car je ne sais pas si il y a un lien mais depuis que je suis la formation gratuite mes 8 en contrôle et 8.5,9 en bac blanc se sont transformés en 13 en dissertation en classe et 13 au dernier bac blanc et ces vidéos m’ont donc été bénéfiques.

Bonjour Amelie j’ai bientôt un bac blanc . Et ma prof de français nous conseille de choisir la dissertation . Mais la question de dissertation me paraît souvent difficile . Dans quel cas puis je la prendre ou pas ? Merci d’avance .

Bonsoir Hayete, La dissertation est un bon choix quand on sait dérouler un raisonnement pour répondre à une question (il faut être très logique et maîtriser l’art de la nuance) et lorsqu’on a de solides connaissances littéraires. En effet, une dissertation où vous ne citez que le textes du corpus (faute d’en connaître d’autre) est pauvre et peu convaincante. Aussi, choisis la dissertation si tu es à l’aise avec cet exercice et si tu es capable de justifier tes idées avec des exemples variés et précis. Autrement, il est plus intéressant de se tourner vers le commentaire littéraire.

Bonjour, Il y a 3 jours, nous avons eu un bac blanc où j’ai pris la dissertation et je me rappel du mois de novembre avec le première où j’avais pris la dissertation également, sauf que je me souviens que d’après le correcteur je détournais le sujet: la question était « faut t-il qu’un personnage prenne la parole pour exister? » et l’objet d’étude le théâtre, et j’ai dis comme problématique reformulée que « nous allons nous demander si les acteurs doivent obligatoirement utiliser le texte pour faire passer un message » car pour moi, le fait d’exister signifiait, jouer son rôle qui est à travers une histoire et un contexte de faire passer un message. Merci d’avance

Bonsoir Marc-Antoine, Effectivement, ta problématique dénaturait le sujet. Dans une dissertation, la problématique est une reformulation du sujet qui met en valeur le paradoxe ou les enjeux de ce dernier; mais elle ne doit pas transformer le sujet . Si tu as trop de doutes sur ta problématique, le mieux est de garder le sujet tel quel (à votre niveau, c’est acceptable).

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Introduction à la Dissertation sur le Travail : Un Guide Complet

dissertation sur l'amour du travail

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Words: 1181

===INTRO:===

Bienvenue dans ce guide complet intitulé "Introduction à la dissertation sur le travail". Cet article vous fournira des informations détaillées pour comprendre le concept du travail, son importance dans la société et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. Vous trouverez également des exemples de dissertations réussies sur le travail pour vous aider à mieux comprendre et à écrire votre propre dissertation. Enfin, nous vous donnerons des conseils utiles sur la façon de résumer efficacement votre argumentation dans la conclusion.

Introduction à la dissertation sur le travail

La dissertation sur le travail est un exercice académique qui consiste à analyser et à discuter de divers aspects liés au travail. Cela peut impliquer d’explorer l’évolution historique du travail, l’impact des changements technologiques sur le travail, les questions de genre et de travail, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, entre autres sujets. Il est important de comprendre que le travail est un concept multidimensionnel qui englobe de nombreux aspects de la vie humaine. Par conséquent, une dissertation sur le travail peut être une tâche complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet.

Il est essentiel de bien comprendre le sujet pour pouvoir élaborer une argumentation solide et pertinente. Cela signifie qu’avant de commencer à écrire, vous devez faire suffisamment de recherches pour vous familiariser avec les différentes perspectives sur le travail. Il est également important de comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public. Vous devez savoir quel type d’argumentation sera le plus convaincant pour votre lecteur et quel type de preuves sera le plus efficace pour soutenir votre argumentation.

Comprendre le concept du travail

Le travail est un concept complexe qui a plusieurs dimensions. D’un point de vue économique, le travail peut être considéré comme une activité productive qui contribue à la création de valeur et à la croissance économique. D’un point de vue sociologique, le travail peut être vu comme un moyen de participation sociale et de réalisation personnelle. D’un point de vue psychologique, le travail peut être perçu comme une source de satisfaction personnelle et de réalisation de soi.

Il est également important de comprendre que le concept du travail a évolué au fil du temps. Dans le passé, le travail était souvent associé à des activités manuelles et physiques. Cependant, avec l’avancement technologique, le travail est devenu de plus en plus intellectuel et créatif. De plus, le travail n’est plus limité à un lieu ou à un horaire spécifique.

Importance du travail dans la société

Le travail joue un rôle crucial dans la société. Il contribue à la création de richesses et à la croissance économique. Il offre également des opportunités d’emploi et de revenus aux individus, ce qui leur permet d’améliorer leur qualité de vie et leur bien-être. Le travail peut également contribuer à l’épanouissement personnel et à la réalisation de soi. Il peut aider les individus à développer leurs compétences et leurs talents, à réaliser leurs ambitions et à se sentir utiles et valorisés.

De plus, le travail peut favoriser l’intégration sociale et la cohésion sociale. Il peut aider les individus à se sentir connectés à la société et à contribuer à son fonctionnement et à son développement. Il peut également promouvoir l’équité et la justice sociale en offrant des opportunités égales à tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur âge, de leur race ou de leur origine sociale.

Comment structurer une dissertation sur le travail

Une dissertation sur le travail doit être bien structurée pour être efficace et convaincante. Voici quelques conseils sur la façon de structurer votre dissertation. Premièrement, votre dissertation doit avoir une introduction claire qui présente le sujet et indique l’objectif de votre dissertation. Deuxièmement, votre dissertation doit avoir un corps qui développe votre argumentation de manière logique et cohérente. Chaque paragraphe du corps doit traiter un point spécifique lié à votre argumentation.

Troisièmement, votre dissertation doit avoir une conclusion qui résume votre argumentation et souligne les principales conclusions de votre dissertation. Enfin, votre dissertation doit avoir une bibliographie qui liste les sources que vous avez utilisées pour soutenir votre argumentation. Il est également important de citer correctement vos sources pour éviter le plagiat et pour montrer que vous avez fait une recherche sérieuse et rigoureuse.

Exemples de dissertations réussies sur le travail

Pour vous aider à comprendre comment écrire une dissertation réussie sur le travail, voici quelques exemples de dissertations réussies sur le travail. Ces exemples montrent comment les auteurs ont développé une argumentation solide et pertinente, comment ils ont utilisé des preuves pour soutenir leur argumentation, et comment ils ont structuré leur dissertation de manière efficace et convaincante.

Il est important de noter que ces exemples ne sont pas destinés à être copiés. Au contraire, ils sont destinés à vous inspirer et à vous donner des idées sur la façon de structurer et de rédiger votre propre dissertation. Ils peuvent également vous aider à comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public et à adapter votre argumentation en conséquence.

Conclusion: Résumer efficacement votre argumentation

La conclusion est une partie cruciale de votre dissertation. Elle doit résumer votre argumentation et souligner les principales conclusions de votre dissertation. Elle doit également donner à votre lecteur une impression finale positive et convaincante de votre travail. Voici quelques conseils sur la façon de résumer efficacement votre argumentation. Premièrement, vous devez récapituler les points principaux de votre argumentation de manière concise et claire. Deuxièmement, vous devez souligner les implications de votre argumentation et montrer pourquoi elle est importante et pertinente.

Enfin, vous devez donner à votre lecteur une idée de ce qu’il pourrait faire ou penser après avoir lu votre dissertation. Par exemple, vous pourriez suggérer des questions de recherche futures, des actions pratiques ou des changements de politique. En résumant efficacement votre argumentation, vous pouvez laisser une impression durable sur votre lecteur et faire en sorte que votre dissertation soit mémorable et impactante.

===OUTRO:===

En conclusion, la dissertation sur le travail est un exercice académique complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet. Cet article vous a fourni un guide complet sur comment comprendre le concept du travail, son importance dans la société, et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. En suivant ces conseils et en examinant les exemples de dissertations réussies sur le travail, vous serez mieux préparé pour rédiger votre propre dissertation sur le travail. Bonne chance dans votre voyage académique !

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Le concept de l'amour

Par dissertation   •  5 Avril 2013  •  Dissertation  •  6 606 Mots (27 Pages)  •  1 264 Vues

Pour les articles homonymes, voir Amour (homonymie).

Cet article est incomplet dans son développement ou dans l’expression des concepts et des idées.

Son contenu est donc à considérer avec précaution. Améliorez l’article ou discutez-en.

Le couple emblématique Roméo et Juliette, tableau de Frank Dicksee (1884).

L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être, un animal ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier.

En tant que concept général, l'amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. Toutefois, même cette conception spécifique de l'amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l'amour romantique, à la tendre proximité sans sexualité de l'amour familial ou de l'amour platonique et à la dévotion spirituelle de l'amour religieux. L'amour sous ses diverses formes agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place centrale dans la psychologie humaine, ce qui en fait également l'un des thèmes les plus courants dans l'art.

Le verbe français aimer peut renvoyer à une grande variété de sentiments, d'états et de comportements, allant d'un plaisir général lié à un objet ou à une activité (« j'aime le chocolat », « j'aime danser ») à une attirance profonde ou intense pour une ou plusieurs personnes (« j'aime mon mari », « j'aime mes enfants »). Cette diversité d'emplois et de significations du mot le rend difficile à définir de façon unie et universelle, même en le comparant à d'autres états émotionnels.

Sommaire [masquer]

1 Sentiment riche et complexe

2 Historique

2.1 Grèce antique

2.2 Société américaine des années 1960

3 Approche philosophique

4 Approche psychologique

4.1 Psychisme

4.2 Comblement d'un manque

4.3 Amour délirant ou psychotique

5 Approche biologique

5.1 Zoologie (comportements hominoïdes amoureux)

5.2 Neurologie et biochimie

6 Approche anthropologique

6.1 Amour et famille

6.2 Relations sexuelles

6.3 Comportement amoureux dans le monde

6.4 Comportement et langage

7.1 Dans les arts plastiques

7.2 Dans la littérature

8 Religions

9 Notes et références

10.1 Bibliographie

10.2 Articles connexes

10.3 Liens externes

11 Références

[modifier]Sentiment riche et complexe

L'allégorie de l'amour est habituellement le cœur.

Le mot français amour, comme le verbe aimer qui lui est relatif, recouvre une large variété de significations distinctes quoique liées. Ainsi, le français utilise le même verbe pour exprimer ce que d'autres langues expriment par des verbes différents : « j’aime ma petite amie » et « j’aime les sucreries » par exemple (alors qu'en anglais, on dira respectivement « to love » et « to like », et en espagnol « querer» ou « amar» et « gustar »). On constate aussi une telle variété pour le mot amour, par exemple dans la pluralité des mots grecs désignant l’amour. Les différences culturelles dans la conception de l'amour redoublent donc la difficulté d'en donner une définition universelle. Le substantif amour a néanmoins une extension moins large que le verbe aimer : on parlera rarement, par exemple, d'« amour » des sucreries, même si l'on dit les « aimer ». Le sens du verbe aimer, qui peut aussi exprimer l'amitié, ou plus simplement une affection pour quelque chose qui est source de plaisir, est donc plus large que celui du mot amour.

Bien que la nature ou l’essence de l'amour soit un sujet de débats, on peut éclaircir plusieurs aspects de cette notion en s'appuyant sur ce que l'amour n'est pas. En tant qu'il exprime un sentiment fort et positif, on l'oppose communément à la haine, voire à l'indifférence, la neutralité ou l'apathie. En tant que sentiment, plus spirituel que physique, on l'oppose souvent au sexe ou au désir sexuel. En tant que relation privilégiée et de nature romantique avec une personne, on le distingue souvent de l'amitié, bien que l'amitié puisse être définie comme une forme d'amour, et que certaines définitions de l'amour s'appliquent à une proche amitié1.

L'amour désigne un fort attachement affectif à quelqu'un ou à quelque chose. S'il renvoie souvent, dans l'usage courant, aux relations humaines, et plus précisément à ce qu'une personne ressent pour une autre, l'amour peut néanmoins aussi être impersonnel : il est en effet possible de dire qu'une personne éprouve de l'amour pour un pays (par exemple son propre pays : voir patriotisme), pour la nature, ou encore pour un principe ou un idéal, si elle lui accorde une grande valeur et qu'elle s'y sent très attachée. De même, on peut ressentir de l’amour pour un objet matériel, un animal ou une activité|activité, si l'on entretient des liens affectifs forts ou étroits avec ces objets (ou qu'on s'identifie à eux). Lorsque l'amour d'un objet devient exclusif, voire excessif ou pervers, on parle de fétichisme ou d'idolâtrie.

L'amour entre les personnes, quant à lui, est un sentiment généralement plus intense qu'un simple sentiment amical ou affectueux. Il peut

IMAGES

  1. l'amour.docx

    dissertation sur l'amour du travail

  2. Amour au travail : règles et astuces pour que tout se passe bien

    dissertation sur l'amour du travail

  3. L'amour au travail : les avantages et les inconvénients

    dissertation sur l'amour du travail

  4. L'amour au travail : Où fixer la limite

    dissertation sur l'amour du travail

  5. Amour au travail : comment bien vivre sa relation

    dissertation sur l'amour du travail

  6. L'amour au travail : les règles à observer

    dissertation sur l'amour du travail

VIDEO

  1. Méthode en Philo: 20 Arguments pour disserter sur L'ART

  2. L'amour du travail

  3. l'amour du travail

  4. Comment retomber amoureux de son travail ?

  5. l'amour du travail bien fait 😳😳🤣🤣👍👍

  6. Témoignage d'Alicia Beauvisage et du Père Edouard Marot sur le Sacré Coeur de Jésus

COMMENTS

  1. Sujets de dissertation sur le thème du travail

    Sujets philosophiques sur le thème du travail. La nature et la finalité du travail selon différents courants philosophiques (par exemple, le travail chez Platon, Aristote, Marx, Heidegger, etc.) La relation entre travail et liberté selon les philosophies politiques (par exemple, chez les libéraux, les socialistes, les anarchistes, etc.)

  2. Sujets de Dissertation sur la Notion de Travail

    Qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail a toujours un impact sur l'Homme. Cependant cet impact n'est pas uniquement mauvais, puisqu'il nous permet de nous insérer dans la société, d'intégrer le groupe. Le travail est aussi un moyen d'apprendre la vie.

  3. Dissertations sur Le travail

    Le travail. Sans les échanges, le travail aurait-il une valeur ? 18 août 2023 Pierre Aucun commentaire. La dissertation philosophique qui suit explore la question de la valeur du travail en l'absence d'échanges. Elle interroge la nature intrinsèque du travail et son importance dans un contexte isolé, sans interaction ou échange avec autrui.

  4. L'amour du travail dans vol de nuit

    Étude de cas : L'amour du travail dans vol de nuit. Recherche parmi 298 000+ dissertations. Par malick01 • 4 Janvier 2019 • Étude de cas • 2 092 Mots (9 Pages) • 7 925 Vues. Page 1 sur 9. EXPOSE : THEME : Problème d'éducation traditionnelle. moderne scolaire surtout chez les jeunes filles. EXPOSE. ECOLE : CEM DE SALY. INTODUCTION.

  5. Dissertation rédigée sur le travail : pourquoi travaillons-nous?

    Sujet de dissertation : pourquoi trvaillons-nous? « Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l'herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en ...

  6. Citations philosophiques et sujets de dissertation sur le travail

    Esope. « Je ne crois pas au génie, seulement au dur travail. Michel Petrucciani. « Je n'aime pas le travail, nul ne l'aime ; mais j'aime ce qui est dans le travail l'occasion de se découvrir soi-même. Joseph Conrad. « La peur de l'ennui est la seule excuse du travail. Ernest Renan.

  7. Le travail

    Le travail - dissertations de philosophie. A quelles conditions une activité est-elle un travail ? A-t-on toujours intérêt à travailler ? Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ? Doit-on opposer le travail au loisir ? Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ? Faut-il craindre les machines ?

  8. Peut-on aimer le travail pour lui-même?

    DISSERTATION. > Peut-on aimer le travail pour lui-même? 21 mars 2018. Peut-on aimer le travail pour lui-même? PEUT-ON AIMER LE TRVAIL POUR LUI-MEME ? Le travail est une activité productrice qui nécessite un effort physique et mental soutenu pour pouvoir produire un résultat. C'est donc une activité physiquement et mentalement fatiguant.

  9. Travailler est-il un devoir ?

    La dissertation peut être traitée en trois parties : travailler est une contrainte (et non un devoir au sens philosophique), une obligation (et donc un devoir), un désir (autre chose qu'un devoir). Éviter les erreurs. Le sujet met en relation deux chapitres du programme.

  10. Corrigé de dissertation : le travail permet-il de prendre conscience de

    À l'occasion de la fête du travail, quoi de mieux qu'une petite réflexion sur le sens… du travail ? Au baccalauréat de philosophie 2013 était donné, aux lycéens de série S, le sujet ...

  11. Faut-il aimer le travail

    Le. travail doit-il être en lui-même aimable ou pourquoi faudrait-il que. l'amour du travail soit l'objet d'une obligation ? - On s'intéresse là au 1er mot du sujet, car il faut s'interroger sur tous. les mots du sujet. La philosophie est une matière scolaire normale : il. n'y a pas de mystère, il y a un programme. Dans la dissertation faut-il.

  12. PDF Un exemple de dissertation rédigée Se préparer au Bac

    Un exemple de dissertation rédigée. SUJET. Le travail est-il source d'intégration sociale ? Sujet complet dans le manuel papier Hatier, p. 258-259. L'introduction permet d'entrer dans le sujet et de montrer au lecteur quel cheminement vous allez suivre pour y répondre.

  13. » La valeur du travail.

    Conclusion : Le travail a une grande valeur, il ne s'agit pas de le nier. Il développe des vertus morales, permet à l'individu de se sentir utile socialement et lui donne des raisons de vivre. Il est au principe de la civilisation et de ses progrès. Mais il ne faut pas sous estimer sa part maudite.

  14. PDF Dissertation : Travailler moins, est-ce vivre mieux ? (Bac S 2016)

    Dissertation rédigée : Paul Lafargue s'étonne dans Le Droit à la paresse de « l'étrange folie » qui porte la classe ouvrière à aimer le travail alors même que celui-ci nuit à sa santé physique comme intellectuelle. Dans sa perspective, travailler moins permettra forcément aux ouvriers de vivre mieux.

  15. Bac philo, deuxième édition ! (2/4) : Dissertation : faut-il aimer son

    Entre l'utopie qui espère « en finir » avec le travail et l' « amour du travail bien fait », se pose la question de la valeur du travail. Quelle est la réelle valeur du travail ? Le travail est-il une activité libre permettant de développer notre humanité ou une activité contrainte, pénible et haïssable ? Le travail ...

  16. Peut-on aimer le travail ?

    Nous aborderons d'abord les aspects qui font du travail un concept non appréciable, puis la vision qui fait qu'on peut tout de même aimer son travail, avant de nuancer pour démontrer ce que le travail permet de soulever, parallèlement à sa fonction économique.

  17. Exemple de dissertation : brille au bac de français

    Des exemples de sujets de dissertation sur chaque œuvre au programme. Un exemple de dissertation entièrement rédigée selon les exigences du bac de français. Pour bien traiter ces sujets, aide-toi de ma méthode de la dissertation qui te montre comment organiser tes idées et construire ta copie.

  18. Les ambivalences de la passion pour le travail

    Enfin, la passion est aussi invoquée dans la façon dont de nombreux travailleurs (mais pas. tous) présentent, lors des entretiens sociologiques, leur engagement et leur rapport au travail ...

  19. Introduction à la Dissertation sur le Travail : Un Guide Complet

    Introduction à la dissertation sur le travail. La dissertation sur le travail est un exercice académique qui consiste à analyser et à discuter de divers aspects liés au travail. Cela peut impliquer d'explorer l'évolution historique du travail, l'impact des changements technologiques sur le travail, les questions de genre et de ...

  20. PDF Dissertation

    DOCUMENT 4 - «24 heures sans nous.» Nous? Les «immigrés, descendants d'immigrés ou citoyens conscients de l'apport de l'immigration» à la France, «de toutes croyances, de tous bords politiques, et de toutes couleurs de peaux» selon le manifeste du collectif qui organise ce lundi 1er mars la «journée sans immigrés». Mot d'ordre: cesser le travail 24 heures.

  21. L'amour et les théories de la communication

    Une telle redéfinition dans un contexte de modernité avancée ouvre un espace riche pour les sciences de l'information et de la communication ( sic ), qui peuvent examiner les processus amoureux inédits (portés vers l'égalité de genre et le respect des identités individuelles), les nouvelles représentations médiatiques et les inflexions des inter...

  22. 20 citations sur l'amour du travail, proverbes, phrases et pensées

    Une Sélection de 20 citations et proverbes sur le thème amour du travail. 20 citations. L' amour, c'est la vie. Mais il faut faire aussi marcher l' intelligence, avoir du discernement, faire un triage, un choix, savoir qui aimer, comment aimer et comment spiritualiser et sublimer son amour.

  23. Le concept de l'amour

    Bien que la nature ou l'essence de l'amour soit un sujet de débats, on peut éclaircir plusieurs aspects de cette notion en s'appuyant sur ce que l'amour n'est pas. En tant qu'il exprime un sentiment fort et positif, on l'oppose communément à la haine, voire à l'indifférence, la neutralité ou l'apathie. En tant que sentiment, plus ...

  24. PDF L'amour

    à construire des dissertations. Tout ce travail à faire au calme avant la rentrée peut parfaitement être fait seul et facilitera la compréhension des cours pendant l'année : ce sera autant de gagner dans la préparation des concours. Des préparations sur table sont par ailleurs nécessaires pour apprendre à faire un bon usage de son temps : la durée de la dissertation change selon ...