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La mondialisation en afrique

Par cdodo   •  14 Mars 2016  •  Dissertation  •  4 999 Mots (20 Pages)  •  6 834 Vues

BLANDIN Marie

DIBERT-DOLLET Chancella

"La mondialisation en Afrique est-elle un processus de recolonisation des ressources africaines ou un processus d' é mergence é conomique au service des pays ?"

Introduction  

         Depuis le d é but des ann é es 1990, la   mondialisation   «  d é signe une nouvelle phase dans l ’ int é gration plan é taire des ph é nom è nes é conomiques, financiers, é cologiques et culturels  »  Elle traduit surtout une intensification des e ́ changes e ́ conomiques entre les principaux po ̂ les de croissance que sont l'Ame ́ rique du Nord, le Japon, l'Europe occidentale, les nouveaux pays industrialise ́ s d'Asie, parmi lesquels il faut compter la Chine, l'Inde et l ’ Indone ́ sie. Deux raisons ont é t é mis en avant pour expliquer la popularite ́ du concept de mondialisation. La premie ̀ re tient a ̀ l ’ ampleur et a ̀ la rapidite ́ du phe ́ nome ̀ ne, et a ̀ la manie ̀ re dont la technologie (en particulier dans les communications et les transports) est en train de changer le monde. La seconde est qu ’ il est de ́ sormais largement admis que la mondialisation n ’ est pas simplement la dernie ̀ re the ́ orie e ́ conomique a ̀ la mode, mais que le monde subit de profondes transformations et est effectivement en train de devenir un village plane ́ taire.

Ces e ́ volutions ont des retombe ́ es dans plusieurs pays en voie de de ́ veloppement, et plus particuli è rement en l ’ Afrique.

         En effet dans le contexte de la mondialisation et, aujourd ’ hui, de la crise financi è re mondiale, l ’ Afrique ne peut ê tre à l ’é cart des grands enjeux mondiaux, et ce malgr é une situation instable  et des in é galit é s de d é veloppement dans la plupart des pays du continent. Dans le cadre du d é bat sur l ’ origine des retards de d é veloppement, deux th é ories s ’ affrontent : l ’ hypoth è se dite «  pessimiste  » , selon laquelle l ’ Afrique a é t é , d é s le d é part, handicap é e par des conditions peu favorables à une croissance durable et forte. Climat, g é ographie, histoire, tous les facteurs seraient r é unies pour nuire à une bonne performance é conomique et sociale. Puis au contraire, l ’ hypoth è se dite optimiste  » soutient que les pays Africains ne sont pas perp é tuellement condamn é s au sous-d é veloppement. Bien que le retard pris soit r é el, il est avant tout d û à des facteurs externes, essentiellement des relations avec l ’é tranger (l ’ esclavage, la colonisation, é conomie d ’ exploitation, etc)

        Finalement face à ces th é ories, quelle est v é ritablement la place de l ’ Afrique dans cet è re d ’é changes mondialis é s? A priori, l ’ Afrique est en marge de la mondialisation. Le continent ne produit que 1 % des richesses mondiales et ne compte que pour 3 % des importations et des exportations a ̀ l ’ e ́ chelle plane ́ taire mais des exemples d ’ adaptation aux mutations lie ́ s a ̀ la mondialisation doivent e ̂ tre souligne ́ s, me ̂ me si la ̀ encore, les re ́ alite ́ s du continent sont tre ̀ s he ́ te ́ roge ̀ nes. Il convient donc se demander Pourquoi l ’ Afrique, r é gion du monde la plus riche en ressources naturelles, reste en regardant à l ’é chelle mondiale « à la traine  » de la mondialisation, et en regardant à l ’é chelle continentale connait de si grandes disparit é s entre ses pays   ?  

Apr è s avoir vu que l ’ Afrique demeure un continent aux multiples ressources, malgr é un faible niveau é conomique(I), nous nous pencherons sur les politiques vertueuses favorise la «  demarginalisation  » du contient dans une certaine mesure (II), enfin nous é tudierions l ’ id é e selon laquelle les ressources sont un frein, une «  mal é diction  » (III).

  • La mondialisation africaine   : grand potentiel en ressources mais faible niveau é conomique
  • Mondialisation et Afrique  

         L ’ Afrique a connu plusieurs phases dans son entr é e dans la mondialisation. La premi è re est la phase mercantiliste   : du XVI è me au XVIII è me si è cle, une é conomie d ’ exportation ayant pour but de donner aux nations europ é ennes un exc é dent budg é taire dans leur pays. Les é changes de coton, tabac, sucre se font gr â ce à la main d ’œ uvre des esclaves africains. L ’ esclavage et la traite n é gri è re signe le d é but du retard africain, d é truisant les royaumes et é conomies (comme le royaume du Dahomey). Puis, survient la phase de la colonisation industrielle (Fran ç ois Houtart)   : trois mod è les de colonisation ont é t é mis en œ uvre   : 1) une é conomie commerciale qui introduit les petits paysans dans le march é mondial des produits tropicaux et qui est soumise à des groupes oligopolitiques cherchant à r é duire la r é mun é ration des petits producteurs   ; 2) une é conomie des r é serves de l ’ Afrique m é ridionale qui se constituent autour des mines o ù est exploit é e une main d ’œ uvre à bon march é obtenue par des migrations forc é es   ; 3) une é conomie de pillage ou é conomie concessionnaire dont l ’ exemple le plus typique est constitu é par le bassin conventionnel du Congo. Cette int é gration dans le capitalisme mondial a eu des cons é quences d é sastreuses pour les populations de l ’ Afrique noire. Elle a retard é d ’ un si è cle, selon Samir Amin, le d é but de la r é volution agricole du continent noir. Elle a contribu é à la destruction des sols agraires et à la d é forestation de certaines r é gions d ’ Afrique noire.

  • Terminale S
  • Cours : Le continent africain face au développement et à la mondialisation

Le continent africain face au développement et à la mondialisation Cours

L'Afrique est un continent qui rencontre des problèmes de développement. La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable.

L'Afrique est un continent en marge des principaux échanges internationaux. Les économies des États africains sont peu diversifiées, elles souffrent de la corruption et de la fuite des capitaux ainsi que de l'importance de l'économie informelle.

Pourtant, l'Afrique possède de forts potentiels de développement et de nombreux atouts. Depuis plusieurs années, certains pays africains s'insèrent de plus en plus dans la mondialisation, alors que d'autres pays restent en marge.

De nombreux défis se posent avec acuité à l'Afrique, notamment la croissance démographique, les défis environnementaux, les défis politiques ainsi que la mise en place du développement durable.

L'Afrique, un continent souffrant de mal-développement et d'instabilité

La situation sociale et sanitaire.

L'Afrique est un continent qui souffre de mal-développement et d'instabilité.

La pauvreté est en effet très présente en Afrique, et plus particulièrement en Afrique subsaharienne.

  • En 2015, environ 35   % de la population de l'Afrique subsaharienne vit dans l'extrême pauvreté , avec moins de 1,90 $ par jour.
  • Parmi les 47 Pays les moins avancés, 33   sont africains , et parmi eux 21 se trouvent à la fin du classement.

Le niveau de santé est très bas malgré quelques améliorations :

  • L'espérance de vie est de 60   ans alors qu'elle avoisine 71 ans dans le reste du monde.
  • Le sida touche 4,7   % des personnes de 15 à 49   ans , contre 0,8 % pour l'ensemble de la planète. Sur les 35 millions de personnes séropositives en 2013, 70 % proviennent d'Afrique. L'espérance de vie en Afrique du Sud, pays pourtant le plus riche d'Afrique, est descendue en dessous de 60 ans à cause du virus.
  • Le paludisme persiste et continue de faire des ravages.
  • La mortalité infantile est de 56 ‰ en Afrique subsaharienne contre 32 ‰ dans le monde en 2015.

En matière d' éducation , on constate également un retard par rapport aux moyennes mondiales, en particulier en Afrique subsaharienne : seuls 68   % des élèves de primaire terminent leur scolarité et 160 millions d'adultes demeurent analphabètes.

Enfin, la sous-alimentation reste un problème puisqu'en 2015, 1 habitant sur 5, soit 20 % de la population, en souffre encore.

Cette situation de mal-développement est très contrastée  :

  • Certaines zones, comme le Maghreb ou l'Afrique du Sud, affichent un Indice de développement humain (IDH) élevé. Par exemple, la Tunisie a un IDH de 0,735 en 2018.
  • À l'inverse, la majorité des pays d'Afrique subsaharienne ont de nombreux retards de développement. Le Mali a par exemple un IDH de 0,282 en 2017.

La situation politique

L'instabilité et les problèmes politiques caractérisent l'Afrique.

Les guerres y sont omniprésentes :

  • En effet, 20 % de la population africaine est confrontée à des conflits armés.
  • Dans certains États, la guerre civile est récurrente. Dans l'Ouest de la République du Congo par exemple, la guerre que se livrent les « seigneurs de guerre » locaux pour s'approprier les mines de diamants ou le coltan a provoqué la mort de plusieurs millions de personnes. La République du Congo possède en effet 70 % de coltan, minerai indispensable à la construction des Smartphones.
  • Un quart des réfugiés et déplacés dans le monde sont originaires d'Afrique. Avec l'apparition de la guerre civile en République centrafricaine, la poursuite des tensions au Sud-Soudan et le développement de Boko Haram au Nigeria, le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter.

Mais la guerre n'est pas le seul facteur d'instabilité politique :

  • De nombreux États sont des dictatures .
  • La corruption et la délinquance minent l'ensemble des pays africains.
  • Le trafic de drogue explose, notamment en Afrique de l'Ouest, devenue une plaque tournante mondiale de la drogue.
  • L'islamisme radical s'implante en Somalie, au Nigeria, au Mali, dans le Sahara algérien et tunisien et en Libye.

Un continent face à la mondialisation

Un continent en marge de la mondialisation.

Le poids de l'Afrique dans la production et les échanges de marchandises reste cependant marginal  :

  • Elle est à l'origine de seulement 1   % de la production mondiale et de 4   % des échanges de marchandises .
  • De plus, 80   % des exportations africaines concernent des matières premières . L'Afrique exporte une part très négligeable de services et de produits manufacturés.

L'économie africaine est une économie rentière et peu diversifiée. La faiblesse des transports, l'absence de services, les coûts élevés de l'électricité ou encore le faible pouvoir d'achat des Africains sont autant de facteurs qui empêchent le développement de l'activité économique.

De plus, les gouvernements de nombreux États ne cherchent pas à diversifier l'économie , ils sont dans une logique d'exploitation des matières premières et de redistribution à quelques groupes qui constituent leur clientèle. Le développement n'est pas leur priorité.

L'un des plus gros problèmes de financement de l'activité économique de l'Afrique provient de la fuite des capitaux. En effet, pour éviter de déclarer des revenus et de payer les impôts et taxes liés, des sommes importantes sont sorties illégalement du continent en direction des paradis fiscaux. 800   milliards de dollars auraient été transférés illégalement hors d'Afrique depuis 40   ans. Cet argent aurait largement pu contribuer à financer des programmes ambitieux de développement.

Enfin, l'économie informelle reste très présente . Selon le bureau international du travail, elle représente 72 % des emplois d'Afrique subsaharienne.

De forts potentiels de développement

L'Afrique connaît depuis les années 2000 une croissance économique moyenne de 4   % par an.

Elle possède de nombreux atouts et dispose notamment d'un marché intérieur qui se développe.

La croissance a permis l'émergence d'une classe moyenne, essentielle pour le développement d'un marché intérieur. L'augmentation de la population est également un facteur d'élargissement de ce marché.

L'Afrique est un continent riche en ressources naturelles :

  • Les réserves de minerais et d'hydrocarbures sont importantes. Toutefois, l'argent qui en est tiré n'est pas forcément investi dans les autres domaines économiques et ce sont surtout des grandes entreprises occidentales, comme Total au Gabon, qui tirent des bénéfices de cette exploitation.
  • Enfin, le potentiel agricole du continent est important. Les terres cultivables sont nombreuses mais l'agriculture est pour le moment très peu productive et certaines pratiques, comme le surpâturage, participent à la déforestation et à l'érosion des sols.

L'Afrique attire de plus en plus des investisseurs étrangers  :

  • Les Investissements directs à l'étranger (IDE) ont augmenté de 80   % entre 2000 et 2010.
  • L'Afrique est « en chantier » . De nombreux projets de construction d'infrastructures sont en cours. Les lignes de TGV au Maroc et les axes de circulation font l'objet d'investissements importants.
  • Les États les plus développés, tels que la France et les États-Unis, investissent en Afrique. Les pays émergents, et en premier lieu la Chine, sont désormais les premiers investisseurs du continent.

La situation de croissance n'est cependant pas homogène, elle ne bénéficie qu'à un certain nombre de pays.

  • Le Nigeria et l'Afrique du Sud, les deux pays les plus riches du continent.
  • Les « lions africains »  qui affichent eux aussi une économie plus dynamique que la majorité des États du continent, tels que le Maroc, l'Angola, l'Algérie et l'Égypte. Ces pays représentent 60   % du PIB du continent .

De nombreux défis

Les défis de la croissance démographique.

La population africaine est actuellement en transition démographique.

Elle regroupe 15   % de la population mondiale , soit 1,2 milliard d'habitants. On estime qu'en 2050, elle comprendra 2,5 milliards d'habitants. La plupart des pays du continent sont entrés dans la transition démographique , avec une diminution de la mortalité à 12 ‰ pour une natalité à 36 ‰. La fécondité est haute, à 4,7 enfants par femme en moyenne.

Cette transition n'est pas uniforme  : l'Afrique du Nord et du Sud présentent une fécondité de 2,17 enfants par femme, mais l'Afrique subsaharienne enregistre une moyenne de 5 enfants par femme.

Une telle croissance démographique possède de bons et de mauvais aspects :

  • D'un côté, la population est jeune , il y a 41 % de moins de 15 ans. Elle promet de devenir un fort réservoir de main-d'œuvre pour les activités manufacturières. D'ailleurs, la Chine délocalise déjà une partie de sa production en Afrique, notamment en Éthiopie.
  • En revanche, la jeunesse de la population entraîne un fort taux de dépendance , il y a plus de jeunes inactifs que de jeunes actifs. Il faut éduquer les 330 millions de futurs travailleurs qui chercheront un emploi d'ici 15 ans.

Une grande partie des besoins de la population africaine n'étant pas satisfaits, l'augmentation de la population et de ses besoins est donc un défi de taille . Il faut être capable de construire des infrastructures et de fournir suffisamment d'emplois.

L'urbanisation massive est une autre conséquence de la croissance démographique.

  • La métropolisation a permis la naissance de grandes métropoles comme Le Caire, Lagos, et Abidjan. En 2030, on estime que 75   % de la population africaine sera urbaine contre 50 % actuellement.
  • L'urbanisation est inégale (plus aboutie au sud et au nord qu'au centre).
  • Les villes africaines sont souvent dépourvues d'infrastructures et entourées de bidonvilles .
  • Pourtant, les villes peuvent être un atout pour le développement puisque les conditions de vie y sont meilleures qu'à la campagne. De plus, les villes sont un relais de la mondialisation et malgré les nombreuses difficultés auxquelles elles font face, elles sont les zones les plus dynamiques à l'intérieur des pays.

Les défis environnementaux

Plusieurs problèmes environnementaux se développent en Afrique  :

  • En effet, l'exploitation des matières premières est une activité très polluante. Le delta du Niger est particulièrement frappé, on estime que la zone a subi plus de 7 000 marées noires durant les 40 dernières années.
  • Les fronts pionniers ont pour conséquence une déforestation massive .
  • Les grandes villes sont de plus en plus étalées. Cet étalement urbain est cause de pollution et nécessite des aménagements coûteux.
  • Par ailleurs, la pêche industrielle , notamment dans l'Ouest de l'Afrique, diminue les stocks de poissons.

L'agriculture doit aussi pouvoir se moderniser , afin de répondre aux besoins des habitants. Elle doit donc devenir plus intensive tout en respectant l'environnement.

Pourtant, bien que les atteintes à l'environnement soient nombreuses, elles ne sont pour le moment pas considérées comme une priorité au regard des retards de développement que connaît l'Afrique.

Les défis économiques et politiques

Les défis économiques et politiques sont également nombreux en Afrique.

En 2014, le rapport de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) insistait sur une nécessaire croissance endogène. Cela signifie que l'Afrique doit sortir de la logique de l'économie rentière dans laquelle les profits issus de l'exploitation des ressources naturelles ne sont pas réinvestis dans l'économie réelle. Ces profits doivent être réinvestis dans les différents secteurs de l'économie afin de permettre un développement du continent.

L'intégration régionale est un défi que doit relever l'Afrique. Il existe actuellement une multitude d'organisations régionales sur le continent. On relève notamment l'existence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, l'union de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ou encore le Marché commun de l'Afrique de l'Est et australe (COMESA). L'Union africaine (UA) est la seule organisation qui rassemble les 55 États africains.

La multitude de ces organisations limite leur efficacité et les rend concurrentes. Une réelle coopération économique devrait être réalisée à l'échelle continentale afin de permettre une meilleure intégration de l'Afrique dans la mondialisation.

Enfin, bien que certains pays aient connu des processus de démocratisation dans le cadre du printemps arabe, comme en Tunisie, de nombreux pays restent des dictatures.

L'Afrique dans la mondialisation

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France métropolitaine • Juin 2017

analyse de documents

▶ En confrontant ces deux documents, montrez l'intégration de l'Afrique dans la mondialisation et ses limites.

document 1 « L'Afrique : destination de prédilection des investisseurs »

[L'Afrique] peut se targuer d'avoir attiré un montant record d'investissements directs étrangers (IDE), ces derniers représentant 60 milliards de dollars, soit cinq fois plus qu'en 2000. L'investissement direct étranger en provenance de Chine a par exemple augmenté de 3,5 milliards de dollars en 2013 et la plupart des pays africains en ont bénéficié. [...]

Pourquoi cet engouement ? La raison est simple : le monde entier a le regard tourné vers l'Afrique, son milliard d'habitants et sa classe moyenne émergente. Bonne nouvelle : les investisseurs s'intéressent à d'autres secteurs que celui des matières premières, les services financiers, la construction et l'industrie manufacturière représentant par exemple aujourd'hui 50 % des IDE en provenance de la Chine. Et les industriels prennent conscience que l'Afrique a le potentiel de devenir « l'usine du monde ». […]

En raison de la hausse des coûts de production en Asie, nombreux sont les fabricants à se tourner vers l'Éthiopie, le Kenya et le Rwanda. La Chine, la Turquie et l'Inde sont aujourd'hui les principaux employeurs du secteur manufacturier en Afrique. Mais le made in Ethiopia pourrait-il remplacer le made in China  ? […]

[Si] l'Afrique souhaite se positionner comme la nouvelle usine du monde, elle devra cependant s'en donner les moyens. […]

L'Afrique a besoin d'une main-d'œuvre qualifiée. Au cours des vingt prochaines années, les effectifs de la main-d'œuvre augmenteront plus en Afrique subsaharienne que dans l'ensemble du reste du monde. Comment peut-elle tirer parti de ce dividende 1 démographique ? Cette nouvelle population en âge de travailler devra pouvoir accéder à des emplois bien rémunérés. Il faudra pour cela investir davantage dans l'éducation afin d'offrir aux jeunes une formation adaptée aux attentes du marché. […]

L'Afrique a besoin d'infrastructures. Si l'Afrique est perçue comme la destination phare des investisseurs, elle devra cependant s'atteler à réduire son déficit en infrastructures : une tâche gigantesque ! […] L'Afrique subsaharienne pâtit de son manque d'intégration au commerce mondial, ses camions de marchandises n'avançant parfois pas plus vite qu'un attelage tiré par des chevaux, et ses grands ports étant constamment embouteillés.

Signataires :

Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique,

Yuan Li, vice-président exécutif, Banque chinoise de développement, République populaire de Chine,

Li Yong, directeur général, Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI),

Ato Ahmed Shide, ministre des Finances et du Développement économique, République fédérale d'Éthiopie.

Tribune publiée dans le China Daily du 30 juin 2015 et reprise le même jour sur le site www.banquemondiale.org

1. Au sens de richesse .

document 2 Investissements directs étrangers (IDE), 2013

hgeT_1706_07_02C_01_CORR1

CNUCED, base de données statistiques en ligne, www.unctad.org

© FNSP – Sciences-Po, Atelier de cartographie, 2015.

Les clés du sujet

Lire la consigne

La consigne est centrée sur la notion d'intégration dans la mondialisation  : elle désigne la façon dont un territoire est mis en relation avec les autres, par des flux de diverses natures (flux commerciaux, financiers, humains et d'informations).

D'après le libellé du sujet, deux échelles sont à privilégier : l' échelle continentale (l'Afrique) et l' échelle mondiale (l'espace mondialisé).

Observer les documents

Il s'agit de deux documents économiques , consacrés aux IDE (investissements directs à l'étranger), c'est-à-dire aux sommes investies sur un territoire par des entreprises étrangères.

Le document 1 est un article d'un journal chinois , le China Daily , rédigé par de hauts responsables financiers africains et chinois le 30 juin 2015, présentant l'attractivité du continent africain au regard des IDE. Le document 2 est un planisphère thématique montrant la répartition des stocks d'IDE dans le monde en 2013. Les deux documents sont donc complémentaires.

Définir les axes de l'analyse

Le plan de votre analyse est suggéré par la consigne : on vous invite à présenter les modalités de l'intégration de l'Afrique dans l'espace mondialisé puis les limites de cette intégration.

Pour organiser votre première partie , vous pourrez suivre la structure du texte, très riche en informations. Pour la seconde , le planisphère étant plus pauvre en informations, vous pourrez envisager un changement d'échelle.

Les titres en couleur servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Présentation des documents] Deux documents nous sont proposés : réalisés en 2015, ils concernent les investissements directs à l'étranger, notamment en Afrique. Le premier est une tribune extraite du quotidien chinois China Daily du 30 juin 2015, rédigé par de hauts responsables financiers chinois et africains représentant des institutions internationales (Banque mondiale, ONU) et des États (Chine, Éthiopie)  ces derniers soulignent la nécessité de soutenir l'attractivité financière de l'Afrique. Le second est un planisphère thématique établi par l'atelier de cartographie de Sciences-Po à partir de données de la CNUCED  il montre la répartition mondiale des IDE en 2013.

[Problématique et annonce du plan] Nous analyserons ces documents pour montrer dans quelle mesure le continent africain est intégré à la mondialisation. Pour ce faire, nous présenterons en premier lieu les formes de cette intégration puis leurs limites.

I. Un continent de plus en plus intégré à l'espace mondialisé

1. un continent attractif pour les investisseurs étrangers.

Après avoir été longtemps marginalisée, l'Afrique s'intègre dans la mondialisation financière  : de 2000 à 2015, les IDE ont été multipliés par cinq (document 1).

Ces IDE proviennent des puissances émergentes (Chine, Turquie, Inde). La Chine est ainsi devenue le premier investisseur sur le continent africain. Les secteurs visés se diversifient : à côté des matières premières, les services financiers, la construction et l'industrie sont de plus en plus prisés (document 1). Ainsi, 50 % des IDE chinois concernent les activités autres qu'extractives.

2. Les facteurs de cette attractivité (document 1)

Gagnez des points !

Votre remarque permet de rappeler que le développement est une condition de l'insertion dans la mondialisation.

Le continent africain représente un marché de consommation important avec son milliard d'habitants et sa classe moyenne qui émerge. Ce phénomène est d'ailleurs un signe de développement.

De plus, la population africaine, caractérisée par une forte croissance (1 milliard d'habitants actuellement, 1,5 milliard prévu en 2030, 2 milliards pour 2050) constitue une main-d'œuvre considérable permettant au continent de devenir peut-être « l'usine du monde ». L'augmentation des coûts de production dans les pays-ateliers d'Asie y contribue également.

II. Les limites de cette intégration

1. le mal-développement (document 1).

L'Afrique manque de main-d'œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du marché. En effet, elle compte de nombreux PMA (pays les moins avancés) qui affichent un faible taux d'alphabétisation des adultes. Le secteur financier est particulièrement demandeur de salariés bien formés.

Attention !

Il existe néanmoins des ports modernes, adaptés à la conteneurisation, comme Tanger (Maroc) et Durban (Afrique du Sud).

De plus, l'insuffisance d'infrastructures modernes (routes, ports) est criante. C'est ce qui explique la part modeste de l'Afrique dans le commerce mondial : avec 15 % de la population mondiale, elle ne réalise que 3 % des échanges commerciaux mondiaux.

2. Une intégration déséquilibrée à différentes échelles

À l'échelle mondiale, le continent africain apparaît comme le continent le moins attractif du Sud  : les IDE sont plus importants en Asie et en Amérique latine (document 2).

Les Lions africains réalisent 65 % du PIB du continent.

À l'échelle continentale, les IDE se concentrent dans les Lions africains (Afrique du Sud, Égypte, Maroc, Nigeria) et dans quelques autres États à forte croissance économique comme l'Éthiopie, le Kenya et le Rwanda (document 1). La majorité des États africains reste donc à l'écart des investissements.

Le terme Chinafrique rend compte de la dépendance du continent africain vis-à-vis des investissements chinois.

[Réponse à la problématique] Ainsi, ces deux documents nous montrent que l'Afrique est de plus en plus intégrée à la mondialisation par les IDE qu'elle reçoit  elle valorise ainsi son important marché de consommation et sa main-d'œuvre considérable. Cependant, cette intégration est limitée par le mal-développement chronique du continent et reste inégale tant à l'échelle mondiale que continentale.

[Critique des documents] L'intérêt géographique de ces documents est de nuancer ce que de nombreux spécialistes appellent « le décollage de l'Afrique », perçue parfois comme un eldorado. Cependant, ils présentent des limites : le premier occulte la situation de dépendance du continent vis-à-vis des puissances étrangères  le second ne mentionne pas l'évolution du stock d'IDE.

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  • Le continent africain face au développement et à la mondialisation - le cours

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Introduction

Le continent africain compte environ 1 milliard d'habitants, dont les 2/5ème a moins de 15 ans, sa natalité est élevée, de même son taux de mortalité (la population, particulièrement les enfants, est affectée par la malnutrition, les épidémies et les conflits meurtriers). Les troubles politiques et militaires, les inégalités socio-économiques et le retard de développement sont les aspects sur lesquels les Occidentaux portent leur regard, mais au-delà, l'Afrique est un continent qui bouge. La situation est très inégale selon les pays : certains pays suivent la voie du développement à un rythme assez soutenu : urbanisation, dynamisme démographie et économique, les liens avec la Triade et le rôle au sein de l'Afrique et de la mondialisation. Les évolutions sociales et politiques sont également très variables, mais l'influence de la mondialisation dilue les cultures locales (coutumes, identités). De ce fait, on peut se poser la question suivante : quel est l'impact du développement et de la mondialisation sur le continent africain ? Comment s'illustre ce rapport ?

Plan du cours

1. des difficultés anciennes, a/ les freins au développement.

  • B/ Un continent fragilisé par les conflits 2/ L'Afrique : intégration au système international
  • A/ Vers l'intégration à la mondialisation
  • B/ Les mutations du continent africain 3/ Les défis du développement
  • A/ Le poids de la démographie
  • B/ Garantir la croissance et le développement humain

Mots/personnages clés :

  • l'indice de développement humain (IDH) en Afrique Subsaharienne (donc à l'exclusion du Maghreb, ainsi que de l'Afrique du Sud) était de 0,471, soit l'un des indices les plus faibles du monde,
  • l'espérance de vie moyenne est de 54,9 ans,
  • le continent africain est le plus touché par le Sida avec 34 millions de personnes,
  • la malnutrition touche 1/3 de la population,
  • les revenus moyens par habitant sont de 2100 $, presque la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté (soit moins de 1,25$/ jour),

B/ Un continent fragilisé par les conflits

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Cours : Le continent africain face au développement et à la mondialisation

Le continent africain face au développement et à la mondialisation

Introduction :

Le continent africain fait très souvent la une des médias pour des raisons de conflits, de famine ou de troubles socio-économiques. C’est le continent où les populations sont les plus pauvres de la planète.

Mais l’Afrique ne se réduit pas à ce constat alarmiste, loin de là. Le continent est extrêmement contrasté sur le plan économique et politique. Certes, il est touché par de nombreux fléaux, mais c’est un continent qui regorge de richesses naturelles et humaines. Il existe une Afrique qui est en marche et qui s’insère peu à peu dans l’économie mondiale. Le continent africain est aussi convoité pour toutes ses richesses. Il faut rappeler que l’ensemble de l’Afrique fut soumis à la colonisation européenne, qui a laissé des traces très importantes. Nous ferons tout d’abord un état des lieux du continent, avant d’analyser les dynamiques de développement suivant les régions. Pour finir, nous relèverons et analyserons les grands défis que le continent doit affronter.

Un état des lieux du continent africain

Situation économique.

Plus d’un milliard d’Africains ne disposent en moyenne que de 3 200 dollars par an et par habitant pour vivre. Le commerce extérieur de tout le continent ne dépasse pas 3 % des échanges mondiaux. L’Afrique n’attire que 2 % des investissements mondiaux.

  • L’Afrique ne pèse donc pas lourd dans les échanges. Certes l’Afrique fournit des sources énergétiques et des matières premières, mais très peu de produits manufacturés .

Si le continent africain ne maîtrise pas son développement, c’est parce qu’il ne contrôle pas le prix des matières premières et des sources énergétiques. Il ne contrôle pas non plus l’aide internationale, qui fluctue d’une année à l’autre, ni les politiques imposées par le FMI , le Fond monétaire international, qui sont extrêmement contraignantes.

L’Afrique est une terre de contrastes et d’inégalités .

Plusieurs Afrique se distinguent. En effet, le Nord et le Sud de l’Afrique sont plus riches que le reste du continent. L’Afrique du Sud, l’Égypte et l’Algérie ont un PIB particulièrement élevés, contrairement à la Somalie, au Soudan du Sud ou à l’Érythrée (situés à l’est du continent) .

Plus de 400 millions d’Africains sont dans la pauvreté monétaire .

Pauvreté monétaire :

Selon la Banque mondiale, la pauvreté monétaire désigne le fait de vivre avec moins de 1,25 $ par jour.

Situation humaine et géopolitique

Indice de développement humain :

L’IDH est basé principalement sur l’espérance de vie, le niveau d’éducation, et le niveau de vie.

L’ espérance de vie sur tout le continent est de 58 ans mais avec des écarts très importants.

  • En Tunisie c’est 74 ans en moyenne et au Sierra Leone, seulement 48 ans.

Le taux de scolarisation du continent est de 48 %.

  • Là aussi les écarts sont très importants : 95 % en Algérie contre 8 % en Somalie.

Sur le plan sanitaire, les chiffres globaux sont mauvais : malnutrition , analphabétisme, travail des enfants, mortalité infantile très élevée, statut de la femme très inégal à celui de l’homme, autant de fléaux qui sont à combattre sur le sol africain. L’Afrique compte 230 millions de sous-alimentés selon l’ ONU .

Le continent Africain est aussi frappé par de nombreuses maladies qui font des dégâts sur les populations les plus fragiles :

  • le paludisme , parasite transmis par le moustique, continue encore et toujours de faire des ravages ;
  • l’ épidémie du sida est la plus répandue sur ce continent: 70 % des séropositifs mondiaux se trouvent sur le continent africain ; l’Afrique du Sud étant le pays le plus touché, avec 12 % de sa population séropositive.

35 % des réfugiés mondiaux se trouvent sur le sol africain. Le continent africain est régulièrement secoué par des conflits religieux, ethniques, tribaux, économiques et politiques, ce qui explique ce chiffre très important. Le nombre de conflits et d’interventions étrangères ou onusiennes est considérable.

Derrière tous ces conflits se trouvent des problèmes économiques et sociaux, et c’est le partage des richesses qui est en jeu. L ’indice de perception de la corruption est un indice qui se concentre sur le secteur public. Son échelle va de 0 (corruption systématique) à 10 (absence de corruption).

  • La très grande majorité des pays africains sont corrompus et ont un indice inférieur à 5 sur cette échelle, signe de corruption très répandue.

L’instabilité politique est constante dans de très nombreux pays, ce qui ne s’accorde pas avec un développement sur le long terme et n’incite pas les investisseurs étrangers à miser sur le continent.

Les infrastructures scolaires, médicales, de transports mais aussi industrielles et agricoles sont insuffisantes. L’on pourrait s’arrêter à ce portrait sombre et fataliste de l’Afrique. Pourtant ce continent regorge de richesses naturelles et humaines .

Les dynamiques du développement

L’ Afrique est un géant pour les minerais traditionnels et rares . C’est le plus gros fournisseur de la plupart des minerais et pierres utilisés par l’industrie du Nord. De nombreux gisements colossaux de fer, phosphate et sel sont également présents sur le sol africain.

Pour les énergies fossiles , que ce soit le pétrole, le gaz naturel ou le charbon, l’Afrique est le continent de l’avenir.

Une grande majorité de la population africaine est très jeune et aimerait prendre part à la création de richesses.

Le continent africain est en croissance positive, c’est-à-dire que le PIB par habitant progresse. Des investisseurs s’intéressent à certains pays du continent.

Une partie de l’Afrique « décolle » économiquement : l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigéria, le Maroc, l’Angola et l’Égypte font partie des pays que l’on nomme « les lions africains  » en référence aux « tigres d’Asie ». Ces pays tirent la croissance du continent avec 60 % du PIB à eux seuls.

Une classe moyenne y apparaît et soutient la consommation. Le bond de géant de la téléphonie mobile sur le continent en est un symbole. La couverture des villes atteint 90 % sur le continent, et 40 % dans les campagnes.

Johannesburg, vitrine de la réussite de l’Afrique du Sud

Les ressources énergétiques et minières attirent de très nombreux pays. Outre les anciens colonisateurs comme la France ou le Royaume-Uni, les États-Unis, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie visent le potentiel africain. Les transnationales de ces pays sont présentes et on assiste à une concurrence acharnée pour décrocher des contrats juteux. La Chine est présente dans 40 pays africains, l’Inde fait aussi une percée remarquée dans de nombreux pays.

  • Le continent africain s’internationalise.

Même les terres agricoles africaines sont un enjeu. De nombreux pays du Nord ou émergents y louent ou y achètent des terres agricoles. On appelle cela le land grabbing .

Land grabbing  :

Le land grabbing , ou « accaparement des terres », est une prise de contrôle du secteur agricole pour compenser une production déficitaire ou pour peser sur les marchés mondiaux des denrées alimentaires.

De grands chantiers sont en cours sur tout le continent pour désenclaver de très nombreux pays du continent.

  • Routes, autoroutes et voies de chemin de fer sont prévues, et pour certaines déjà en chantier.
  • L’aménagement de ports africains en eau profonde comme à Djibouti est prévue.
  • Des autoroutes numériques doivent être installées pour connecter l’ensemble du continent.
  • Des lignes TGV entre Tanger et Marrakech et de Tanger vers l’Algérie sont à l’étude.

Gazoducs et oléoducs sont en cours de construction aussi pour acheminer ces énergies vers les principaux ports. D’immenses chantiers de barrages hydroélectriques sont en projet ou en chantier pour électrifier l’immense population africaine. Le potentiel hydroélectrique africain est énorme. Le continent africain possède de nombreux chantiers potentiels.

Cette croissance repose néanmoins beaucoup sur des économies de rente .

Les économies de rente reposent sur les exportations des produits énergétiques ou des matières premières peu ou pas transformées, et qui n’ont pas entraîné de l’industrialisation ou du développement.

Cette économie de rente a enrichi une certaine élite africaine et les inégalités sociales ont considérablement augmenté dans de nombreux pays : les tensions sont alors très vives. Les inégalités sont aussi spatiales . Les territoires urbains, miniers et industriels, les zones transfrontalières et leurs trafics sont privilégiés.

  • On perçoit des « corridors » de développement dans toute l’Afrique.

L’intérieur des terres, lui, est plutôt délaissé.

Les défis à relever du continent africain

Défis démographiques.

Avec une population proche d’un milliard d’habitants, l’Afrique doit faire face à un véritable enjeu démographique. Les prévisions donnent un continent africain de 2 milliards d’habitants vers 2050 .

  • Le Nigéria, l’Éthiopie et l’Égypte en seront les poids lourds démographiques.

Le défi est de contrôler cette démographie par rapport aux ressources agricoles que le continent peut offrir pour nourrir ses populations. La sous-alimentation et la sous-nutrition touchent 30 % de la population africaine. Pour en mesurer l’impact, on utilise l’ indice global de la faim .

Indice global de la faim :

Indice qui prend en compte le pourcentage des sous-nourris, des enfants en-dessous du poids normal et la mortalité des enfants de moins de 5 ans.

Certains pays comme le Niger ou l’Éthiopie dépassent même les 30 % de la population tombant sous l’indice global de la faim.

L’agriculture africaine n’est pas assez productive et doit faire face à plusieurs fléaux : les aléas climatiques, les fluctuations des prix des denrées agricoles, la déforestation, la désertification et enfin, et surtout, la concurrence déloyale des pays du Nord.

  • L’Afrique ne cesse d’importer des denrées alimentaires et si la démographie galopante se vérifie, le continent devra faire face à de nouveaux défis liés à l’alimentation de sa population.

L’ urbanisation liée à la poussée démographique est aussi un défi. D’immenses bidonvilles existent déjà dans les principales agglomérations africaines comme au Caire ou à Casablanca, ou comme les tristement célèbres townships d’Afrique du Sud. De plus, les mouvements migratoires forcés vont être multipliés par les masses démographiques en jeux et les ressources agricoles très mal réparties.

Photo de bidonville au Caire, en Égypte

Défis environnementaux

En plus de la démographie et de l’urbanisation, les défis environnementaux à relever sont énormes. Si la pression démographique joue sur les terres agricoles, la déforestation accentue aussi l’ érosion et la désertification des terres. Cependant des progrès ont été réalisés dans certains secteurs agronomiques, en particulier sur des variétés de riz et d’igname plus résistants.

Les changements climatiques touchent le continent dans son ensemble. Les pluies sont de moins en moins importantes sur les pays subsahariens et la végétation en souffre.

Pour combattre la désertification, un mur vert, composé de plantations et d’arbres, a été érigé au Sénégal pour stabiliser les sols. Le but est à terme d’étendre cette « muraille verte » de 15 km de large sur plus de 7 000 km jusqu’à Djibouti !

Carte de la Grande muraille verte

Allié à un projet global de développement, ce projet ambitieux doit permettre l’amélioration des conditions de vie au sud du Sahara.

La démographie galopante des villes entraine également une pollution par les gaz d’échappement, et la gestion des déchets ménagers va poser de manière encore plus aigüe des problèmes environnementaux. Sans oublier les déchets industriels, exportés par les pays du Nord afin d’être « recyclés ». En réalité, beaucoup de ces déchets terminent dans des décharges à ciel ouvert.

Défis politiques

D’un point de vue politique , l’Afrique doit faire face aux défis du développement et de la démocratie. Le principal enjeu est de sortir des économies de rente pour amorcer une véritable industrialisation et un développement agricole et tertiaire.

Des blocages restent bien présents, en particulier le manque d’infrastructures de transport, l’énergie électrique largement inaccessible et une main d’œuvre peu qualifiée.

  • Le manque de démocratie et la corruption entravent un développement au long terme.

Les impôts ne rentrent pas ou peu . La mondialisation n’est pas favorable au continent africain qui se retrouve en concurrence avec des produits largement subventionnés par les pays du Nord.

Les transnationales qui exploitent énergies et matières premières ne reversent que peu d’impôts à des gouvernements corrompus qui accaparent les richesses des pays. Les populations africaines ne voient que très peu, voire pas du tout, les retombées des mannes pétrolières ou minières.

Malgré de nombreuses organisations politiques ou économiques, la plupart des pays africains n’ont pas encore d’organisations politiques suffisamment autonomes.

La coopération entre pays existe pourtant, et les organisations africaines sont nombreuses mais ont du mal à être efficaces, notamment sur le plan politique et militaire.

La CEDEAO par exemple, Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, regroupe depuis 1977 15 états de l’Afrique de l’Ouest, afin d’améliorer la coopération économique et assurer le maintien de la paix dans la région.

La démocratie semble néanmoins gagner petit à petit du terrain. Les «  printemps arabes  » de 2011 sont peut-être le signe d’un début de véritable démocratie en Afrique du Nord, du moins en ce qui concerne la Tunisie.

Conclusion :

Il faut balayer les lieux communs sur l’Afrique. Il n’existe pas de déterminisme lié à des conditions climatiques ou à des habitants vus comme éternellement pauvres. L’Afrique fut colonisée et en partie pillée par des pays du Nord qui n’ont pas industrialisé le continent.

L’état des lieux est certes négatif sur de nombreux plans mais si les richesses exploitées sont réinvesties dans les sociétés africaines de manière assez équitable, le milliard d’Africains sera prêt à relever les défis de la croissance. L’Afrique possède de nombreux atouts : richesses naturelles, population jeune et des perspectives de croissance énorme.

Une mondialisation plus respectueuse des pays fragiles, la lutte contre la corruption et de véritables démocraties permettraient de relever ces défis. Une Afrique en développement serait un immense marché pour les pays du Nord, et la Chine l’a bien compris. Pour finir, un équilibre écologique planétaire passe par une maîtrise de l’environnement africain.

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L’Afrique et la mondialisation 🌍

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L’Afrique, continent pourtant 7 fois plus étendu que l’Europe et qui représente 20% des terres émergées dans le monde semble rester à l’écart du développement et de la mondialisation. Ce continent symbolise bien souvent dans nos esprits la pauvreté, la faim, la sécheresse et les guerres tribales… Toutefois, il est important d’aller chercher plus loin et d’étudier quelle place a le continent africain face au développement et à la mondialisation afin de briser les potentiels préjugés.

Voilà un article pour en apprendre plus sur l’Afrique dans la mondialisation ! 🌍

Points forts et points faibles de l’Afrique dans la mondialisation ⚖️

Un espace géographique riche, atout de taille pour l’afrique face à la mondialisation 💪🏼.

Avec ses 30 millions de kilomètres carrés , l’Afrique est le troisième continent le plus vaste au monde et ce territoire regorge de richesses 💸

🛢 Le continent africain est extrêmement riche en hydrocarbures , notamment en Algérie, au Soudan ou encore en Libye. Il concentre 12% des réserves mondiales de pétrole.

💎 Les ressources minières sont également très importantes : or, cuivre et cobalt sont présents sur le territoire. Cela génère d’ailleurs de gros conflits, particulièrement en Afrique du Sud, au Congo et au Liberia.

🌳 Une richesse forestière et agricole non négligeable : l’Afrique possède 60% des terres arables inexploitées au monde , elle pourrait donc devenir un acteur stratégique pour l’industrie agro-alimentaire qui fait face à une croissance démographique très importante et à de nouveaux enjeux de taille. Le continent possède également le 2e massif forestier mondial.

👉 Tu l’as compris, l’Afrique est très riche en matières premières ! C’est un atout majeur pour le continent dans le cadre de la mondialisation et en faveur de son développement. D’ailleurs aujourd’hui 64% des exportations africaines concernent les matières premières ! C’est cette spécialisation qui lui permet de s’intégrer à la mondialisation.

Pour rappel, la mondialisation correspond à l’intensification des flux internationaux par un processus d’ouverture des économies nationales sur le marché mondial et par la libéralisation des échanges.

Le problème, c’est que cette spécialisation des économies africaines est fragile et insuffisante. Cela ne permet pas une croissance économique stable et suffisante pour que le continent se développe. 😕

Des infrastructures inadaptées qui nuisent à l’intégration de l’Afrique dans la mondialisation 🏢

Depuis le début des années 2000, la Banque Mondiale pointe du doigt le manque d’infrastructure comme l’une des causes principales du faible dynamisme économique en Afrique.

Ce déficit concerne notamment l’électricité et les routes . Or ce deuxième point pèse autant sur l’économie du continent et son intégration dans la mondialisation que sur le quotidien des habitants et le développement.

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Les routes 🛣

En Afrique, il y a peu de routes, la plupart des infrastructures sont des chemins ou des pistes. 👉🏼 Les deux tiers de l’Afrique rurale vivent à plus de 2 km par rapport à la route la plus proche.

Cela limite les échanges intracontinentaux, le déplacement des biens, mais aussi des personnes et donc l’accès aux services. Des études ont par exemple montré que la médiocrité des infrastructures de transports ajoute 30 à 40% aux coûts des biens échangés sur le continent et réduit la productivité des entreprises de 40%.

Le sous équipement des ports 🚢

Le réseau maritime qui lie l’Afrique aux autres continents est beaucoup plus développé que le réseau de transport au sein du continent. Pourtant, les ports africains restent sous-équipés , la manutention des conteneurs est notamment très lente : jusqu’à deux ou trois fois inférieure aux pays développés. 🛶

Les inégalités de développement entre les pays africains se retrouvent dans le développement des ports : l’Afrique du Sud demeure le plus gros marché en termes de conteneurs, devant le port de Durban puis le port marocain TangerMed.

Les taux de croissance les plus élevés sont affichés par les ports des pays exportateurs de pétrole : Angola, Cameroun, Nigéria . Au contraire, c’est l’Afrique de l’Est qui enregistre le volume de trafic de marchandises le plus faible de l’Afrique Subsaharienne, cette région étant desservie essentiellement par les grands ports de Mombasa et Dar es-Salaam.

Un retard économique et politique qui nuit à l’intégration de l’Afrique dans la mondialisation 🌍

Faiblesse sanitaire.

Selon l’institut de sondage panafricain Afrobarometer, 53% des africains ont déclaré avoir manqué de soins nécessaires au moins une fois en 2019 à cause du coût des prestations, du manque de médicaments ou de médecins. Les taux les plus forts ont été observés au Gabon, au Togo, au Niger et en Guinée.

Face à ce déficit sanitaire, les maladies mortelles font rage en Afrique et la population n’a pas les moyens de s’en protéger comme en Europe.

  • Le paludisme et les maladies hydriques sont les premières causes de mortalités infantiles. Or le taux de mortalité infantile est extrêmement élevé en Afrique, il atteint des niveaux records comme en Afrique Subsaharienne où il atteint 78%.
  • Dans certains pays du Sud (Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Mozambique…) plus de 10% des adultes sont infectés par le VIH sans avoir accès aux soins comme en Europe.
  • La malnutrition touche environ 230 millions de personnes en Afrique.

Un frein politique au développement 👮🏾‍♀️

L’Afrique est souvent présentée comme un bastion des régimes autoritaires et dictatoriaux. On remarque plusieurs phénomènes dans la politique du continent :

Les dirigeants s’accrochent au pouvoir 💥

🇩🇿 C’est le cas en Algérie : Abdelaziz Bouteflika , ancien membre de l’ALN et candidat indépendant à l’élection présidentielle de 1999 est élu cette même année avec 73% des votes et un retrait de tous les candidats adversaires. Il reste au pouvoir jusqu’en 2019 , date à laquelle il abandonne le pouvoir face aux manifestations, après avoir proposé de prolonger son quatrième mandat de 2 ans.

🇬🇦 C’est aussi le cas du Gabon où Omar Bongo a gouverné de 1973 à 2009 , suivi de son fils Ali Bongo qui est au pouvoir depuis 2009 .

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L’Afrique est aussi le continent le plus touché par la corruption. On y trouve les pays les plus corrompus au monde (selon Transparency International) : la Somalie (classé 180e pays sur les 180 analysés par l’ONG) , le Soudan du Sud (178/180) ou encore le Soudan (172/180) .

💡 Voici un exemple d’affaire de corruption bien connu dont tu peux parler dans une copie : Le scandale de la dette cachée au Mozambique : 19 personnes sont accusées dans une affaire de détournement de fonds. En 2013 et 2014, trois entreprises publiques ont contracté pour plus de 2 milliards de prêts auprès du Crédit Suisse et de la banque russe VTB pour financer des projets d’investissements en infrastructure alors que cet argent aurait en réalité été donné à des proches du gouvernement.

De même, en Afrique se trouvent de nombreux pays rentiers dans lesquels la manne financière est très forte, mais la pauvreté massive. C’est le cas du Nigéria ou le pétrole a rapporté 300 milliards de dollars dans les 20 dernières années mais où 60% de la population demeure sous le seuil de pauvreté. 🇳🇬

Le problème de ce déficit démocratique est le cercle vicieux entraîné par une telle politique. Cela entraîne notamment le brain drain (fuite des cerveaux) : les élites quittent le pays pour travailler et vivre dans des pays plus développés et plus démocratiques. Il y a dès lors une perte sèche de population bien formée et qualifiée, rendant d’autant plus difficile le développement économique des pays africains. 🧠

L’insécurité pèse sur les échanges en Afrique 💣

L’insécurité diminue en Afrique depuis le début du XXIe siècle, mais elle continue à être le continent où le nombre de victimes de conflits est le plus élevé. 💥 En 2020, on compte toujours une dizaine de conflits armés en Afrique. Ils peuvent opposer des États entre eux ou bien des États à des groupes terroristes. Voilà les causes les plus fréquentes :

👉🏼 Des guerres communautaires ou ethniques : Tchad, Nigéria, Cameroun, génocide du Rwanda… 👉🏼 Des trafics : trafic de diamants en Angola, au Libéria et au Congo, trafic de cannabis au Maroc, trafic de méthamphétamine au Nigéria… 👉🏼 Les famines , comme dans les Cornes de l’Afrique.

Les conflits armés conduisent à un triple problème.

  • D’une part, ils conduisent à la destruction du capital physique et donc des richesses du continent.
  • D’autre part, ils monopolisent une part non négligeable du budget des gouvernements qui doit financer sa défense (armes, armées…) au lieu d’investir dans l’économie nationale.
  • En plus, les conflits et le climat d’insécurité nuisent à la confiance des acteurs économiques et pèsent donc sur le climat des affaires : ils détournent de potentiels investisseurs, ralentissent l’implantation d’entreprises…

L’Afrique et la mondialisation : entre émergence et mal intégration 🌍

L’afrique, une économie extravertie qui s’ouvre à la mondialisation ✈️.

Bien que l’Afrique soit toujours en retrait et en retard dans le phénomène de mondialisation, elle représente 4% des exportations légales au monde.

L’Afrique, grâce à sa croissance démographique importante ( la population a doublé en 30 ans et est estimée aujourd’hui à 1,1 milliard d’habitants ) représente un bassin de consommation important et attrayant pour les entreprises.

Les FTN investissent en Afrique : en 2008 les IDE entrant en Afrique se sont élevés à 70 milliards de dollars. 💰

Des liens étroits entre l’Afrique et le reste du monde qui marque et limite sa place dans la mondialisation 🔗

La plupart des pays africains sont d’anciennes colonies européennes , la reconnaissance de l’indépendance de ces états a été tardive et marque encore aujourd’hui les relations du continent et des autres pays. On peut notamment souligner deux partenaires majeurs de l’Afrique : la France et la Chine.

La Françafrique 🇫🇷

La “Françafrique” est un terme souvent employé par les médias pour désigner la relation privilégiée, mais souvent pointée comme néo-coloniale entre la France et l’Afrique. Il a été employé pour la première fois par Félix Houphouët-Boigny en 1955 (alors président ivoirien) pour rendre compte de la volonté de la part des États africains de garder une certaine proximité avec la France. Cette coopération prend en compte : 🎖 Des accords de coopération militaire. La France intervient au Mali et a des bases militaires au Sénégal, à Djibouti… 🛍 Des accords commerciaux 💰 Des aides financières

La Chinafrique 🇨🇳

Depuis les années 2000 les relations sino-africaines se sont beaucoup développées, toutefois elles restent très inégalitaires en fonction du poids géographique, politique et économique des pays africains. Les principaux partenaires africains de la Chine sont : l’Angola, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Algérie. Les IDE chinois vers l’Afrique ont notamment augmenté de 44% en 2013. Les acteurs chinois investissent particulièrement dans la construction d’infrastructures en Afrique. La Chine achète 65% du pétrole africain.

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L’Afrique : un territoire inégalement intégré à la mondialisation 📌

Le continent africain est en réalité séparé entre plusieurs Afrique(s) qui s’opposent. L’Afrique du Sud, membre du G20 et 5e partenaire des BRICS est très bien intégrée au commerce international tandis que 33 des 46 PMA (pays les moins avancés) se situent en Afrique.

Les espaces très intégrés 👌🏼

Trois interfaces majeures sont ouvertes à la mondialisation et au commerce international :

  • L’Afrique du Sud
  • Le Golfe de Guinée

🦁 On parle notamment des Lions Africains (en références aux Tigres et aux Jaguar asiatiques) : Algérie, Maroc, Nigéria, Afrique du Sud, Égypte et Angola. Ces pays représentent à eux-seuls 60% du PIB (produit intérieur brut) du continent.

Les espaces semi-intégrés 🤏🏼

Certains pays africains sont dynamiques, mais pas assez pour accéder véritablement au commerce international et se développer. C’est le cas du Bostwana, du Soudan du Nord et de la Namibie.

Les espaces en marges 👎🏼

Il ne faut surtout pas oublier que l’Afrique héberge le plus grand nombre de PMA. On peut citer le Sahel, la Corne de l’Afrique et Madagascar qui sont les régions les plus pauvres et les plus isolées au monde.

Conclusion sur l’Afrique et la mondialisation

Tu l’auras compris, l’Afrique est un continent riche mais inégalement développé et intégré à la mondialisation. Cette dernière est un espoir pour les pays africains, mais ne peut pas devenir une réalité pour le continent entier tant que celui-ci ne se stabilise pas : répartition des richesses, diminution des conflits, avancée démocratique…

Ce sont ces enjeux à la fois économiques et politiques qui limitent son développement et son intégration dans la mondialisation. La conclusion ne peut être que nuancée : la croissance économique des pays africains se confirme , la démocratie progresse et le continent s’intègre peu à peu au marché mondial , mais de manière inégale.

Françafrique : un mariage compliqué ‍🩹

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« L’Afrique croit toujours aux bienfaits de la mondialisation »

L’Afrique ne pèse aujourd’hui que 3 % du commerce mondial. Et elle voit son avenir dans un développement du libre-échange, estime l’économiste et ancien premier ministre de Bénin Lionel Zinsou, interrogé à l’occasion du forum de Davos.

  • Recueilli par Alain Guillemoles ,
  • le 22/05/2022 à 16:24

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Lecture en 2 min.

« L’Afrique croit toujours aux bienfaits de la mondialisation »

Lionel Zinsou, économiste et ancien premier ministre de Bénin. 

CHRISTOPHE MORIN/IP3/MAXPPP

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La Croix : La mondialisation est aujourd’hui de plus en plus contestée. Est-ce aussi le cas dans les pays en développement ?

Lionel Zinsou : Je veux d’abord vous rappeler qu’il y a déjà eu plusieurs époques, dans l’histoire de la mondialisation. Au début du XVIIIe siècle, l’Inde et la Chine ont été de grandes puissances commerciales, avant de connaître un déclin… Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la mondialisation soit toujours la même.

→ ENTRETIEN. Pascal Lamy : « Les règles du jeu de la mondialisation sont en train de changer »

Mais il est vrai qu’on vit aujourd’hui un tournant. S’impose l’idée que, dans certains secteurs stratégiques, les États doivent rétablir leur souveraineté, par exemple dans les industries de santé, l’agriculture, et même la défense. On voit que chacun veut assurer sa sécurité. Mais en même temps, on voit que l’organisation la plus pertinente est celle qui mutualise un certain nombre de besoins au niveau d’un groupe de pays.

C’est le raisonnement qui prédomine, en Afrique. Le continent commence à se doter d’une zone de libre-échange qui vise à faire tomber les barrières internes au commerce. Et pour la première fois, l’Afrique fait un effort de coordination dans la gestion des dettes publiques ou dans les industries de santé. Alors le monde n’est pas en train de se fragmenter, selon moi. Au contraire, il se regroupe. Nous sommes à l’ère des économies-continents.

L’Afrique, aujourd’hui, n’est donc pas opposée à la mondialisation ?

L. Z. : Non, il est indiscutable au contraire qu’elle fait partie des gagnants de la mondialisation. La croissance des échanges commerciaux a permis un recul sans précédent de la pauvreté en Chine, mais aussi la fin des grandes disettes en Inde. Même s’il existe toujours une quarantaine de pays qui figurent dans la catégorie des moins avancés et sont toujours en grande difficulté, sur les trente dernières années, la pauvreté a reculé.

En Afrique, elle a contribué au décollage d’un certain nombre de pays qui ont vu leur croissance passer depuis 2000 au-dessus de 5 %, ce qui représente deux fois la croissance démographique et signifie que ces pays commencent donc à s’enrichir. Le développement des échanges a signifié l’ouverture de nouveaux débouchés commerciaux, mais aussi l’arrivée de nouveaux investisseurs venus de Chine, d’Inde, du Golfe ou d’Europe de l’Est.

Alors, aujourd’hui, la remise en question de ce modèle ne vient pas des pays africains. Ils cherchent au contraire à consolider les bénéfices que la mondialisation leur a apportés et sont conscients que l’émiettement ne leur est pas favorable. Ils veulent attirer des investissements, commercer davantage, et ne sont pas dans une attitude de repli. Ils considèrent qu’il n’est pas normal que l’Afrique ne pèse que 3 % du commerce mondial, quand elle abrite 15 % de la population mondiale. Comment l’Afrique peut-elle tirer avantage du nouvel âge de la mondialisation qui s’ouvre ?

L. Z. : Les tensions sur les approvisionnements en produits agricoles vont provoquer un besoin d’investir dans l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire. C’est une incitation importante à développer la production de sorgho, d’huile, de blé, et à réindustrialiser dans le secteur agroalimentaire.

De plus, dans tous les pays africains, on voit des programmes de compétitivité pour attirer les investissements étrangers. Ils veulent accélérer leur transition énergétique, car ils sont particulièrement vulnérables au changement climatique. Beaucoup de fonds d’investissement veulent rentrer en Afrique sur ces problématiques.

Il y a quarante ans, le PIB de l’Afrique était équivalent à celui de la Belgique. Aujourd’hui, il est équivalent à celui de la France. Dans les trente ans qui viennent, on peut espérer tripler la participation de l’Afrique au commerce mondial, et surtout transformer davantage les produits, de sorte que les exportations africaines seront à plus forte valeur ajoutée.

  • commerce international
  • BRICS (pays émergents)

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la mondialisation en afrique dissertation

Dix références incontournables à citer en dissertation de géopolitique

  • Prépa Économique
  • 19 septembre 2022
  • Sarah Hamou

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Major Prépa > Académique > HGG > Dix références incontournables à citer en dissertation de géopolitique

écritures

Voici dix références à citer dans tes dissertations de géopolitique. Dans une copie, il est toujours apprécié d’utiliser des références et de citer des thèses d’auteurs pour justifier ses propos. Certaines références sont plus célèbres ou encore plus pertinentes que d’autres. Notre objectif est de te présenter dix œuvres incontournables que tu pourras citer et mobiliser dans tes copies.

Retrouve nos articles de méthodologie en cliquant ici !

Avant de commencer, pourquoi citer des références dans ses dissertations de géopolitique ?

Citer une référence dans une dissertation de géopolitique peut permettre de rendre ses arguments plus pertinents, dans la mesure où l’on partage l’avis d’un spécialiste. Il ne faut pas en abuser et faire référence à une thèse doit se faire à bon escient !

Il est inutile d’en mettre beaucoup, car les professeurs n’apprécient pas cela en général. En effet, citer 10 ou 15 références dans une copie de géopolitique dépersonnalise la copie et ne permet pas à l’élève de réfléchir par lui-même. Cela devient un catalogue de références, parfois superficielles et pas assez maîtrisées, qui reflètent un réel manque de réflexion de la part de l’élève. Ainsi, tu retiendras la règle des « trois A : adaptée, ajoute, apprise », qui dit que la référence en géopolitique n’est utile uniquement si :

  • elle est adaptée au sujet (ne pas citer des œuvres juste pour les citer, alors que c’est hors contexte) ;
  • elle ajoute un plus à ton argumentation, justifie tes propos, solidifie ta thèse… ;
  • elle est apprise et maîtrisée, il faut avoir compris la thèse et avoir lu si possible un extrait du livre cité.

Passons maintenant au vif du sujet avec les références !

Des références pour des dissertations sur des sujets mondiaux autour de la mondialisation, de l’ordre international

Francis fukuyama – la fin de l’histoire et le dernier homme (1992).

Cette œuvre écrite par le politologue américain et conseiller de l’administration Reagan, Francis Fukuyama, marque la fin du XXᵉ siècle. Elle s’inscrit dans le contexte de la fin de la guerre froide et de la chute du mur de Berlin.

Dans ce livre, il émet la thèse selon laquelle la fin de cette guerre idéologique, qui aura duré près de 44 ans, marque également « la fin de l’Histoire » dans la mesure où le monde devrait s’apaiser et que les conflictualités qui nourrissent l’histoire devraient cesser.

Sa thèse repose sur l’idée d’un monde américanisé. Par la victoire du bloc de l’Ouest, tous les autres pays sont désormais naturellement amenés à adopter les idéaux libéraux de l’hyperpuissance ( Hubert Védrine ) américaine. Il prédit ainsi une nouvelle ère de paix qui implique qu’il n’y aura donc plus rien à raconter dans les livres d’histoire…

Selon Fukuyama, la troisième guerre mondiale n’aura jamais lieu . Bien entendu, le contexte géopolitique actuel témoigne des limites de sa thèse tant les tensions se sont accrues. En revanche, à partir de 1994, période où les États-Unis ont réussi à s’imposer sur la scène internationale, sa thèse était soutenue par de nombreuses personnes.

« Il se peut que […] ce ne soit pas juste la fin de la guerre froide, mais la fin de l’histoire en tant que telle : le point final de l’évolution idéologique de l’humanité. » Francis Fukuyama

Bertrand Badie, Michel Foucher – Vers un monde néo-national ? ( 2017)

Pour citer un livre plus récent, Michel Foucher, diplomate et géographe français, et Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, ont conjointement écrit un livre.

Celui-ci fait un bilan du contexte géopolitique mondial contemporain. Michel Foucher explique que nous sommes rentrés dans un « monde néo-national » . De nouveaux modèles ont réussi à s’imposer tels que le modèle chinois ou encore le modèle russe. Ces modèles parviennent même à séduire d’autres pays comme en Afrique.

Bertrand Badie préfère plutôt parler de « néo-nationalisme » puisque selon lui une nouvelle forme de nationalisme est née, dont nous te présentons une typologie.

Les trois types de nationalismes actuels selon Bertrand Badie :

  • un nationalisme affadi : chez les plus faibles issus de la décolonisation ;
  • un nationalisme d’émancipation : chez les émergents ;
  • un nationalisme de peur et un retour des crispations identitaires : chez les Occidentaux.

Une référence intéressante pour une dissertation sur le thème des frontières et de la mondialisation

Kenichi ohmae – the borderless world (1990).

Pour une dissertation de géopolitique sur la mondialisation et le thème des frontières, on pensera à Ohmae (ou à M. Foucher ci-dessus).

Selon K. Ohmae, l’émergence du phénomène de mondialisation s’est accompagné d’une ouverture accrue des frontières de toutes natures . Les pays forment de plus en plus une économie géante et interconnectée . Les États ne contrôlent plus vraiment leurs frontières , dans la mesure où les nouvelles technologies et les nouveaux accords ne font qu’accroître les flux entre les États. Tout cela amène Ohmae à affirmer que nous sommes entrés dans « le monde sans frontière » ( The Borderless World ).

Bien entendu, si l’on cite cette thèse dans une dissertation de géopolitique, il faut la placer dans le contexte d’émergence de la mondialisation (années 1980-1990). Car dans notre contexte actuel, c’est plutôt l’idée d’un retour des frontières qui domine.

Une référence originale pour une dissertation autour de la question du climat et de l’environnement

Guillaume blanc – l’invention du colonialisme vert (2020).

Une référence récente et originale, quoi de mieux pour se démarquer dans sa dissertation de géopolitique ?

Dans ce livre, Guillaume Blanc dénonce une naturalisation forcée des espaces naturels africains par l’Occident, notamment avec la création des parcs naturels . Dans une conception coloniale de la nature, il souligne la volonté de l’Occident de retrouver une nature perdue.

En effet, le modèle économique actuel fondé en partie sur l’exploitation de la nature (déforestations, perte de la biodiversité, pollution…) dénature les paysages. Dès lors, la volonté de conserver les espaces naturels en Afrique au nom du climat reflète une nouvelle forme de colonialisme : « le colonialisme vert ».

Une référence incontournable pour un sujet de géopolitique sur la démographie

Paul et ana ehrlich –  the population bomb: population control or race to oblivion (la bombe p) (1968).

Cette thèse, assez vieille mais très connue, s’inquiète de la croissance importante de la population . Les auteurs dénoncent les risques que fait courir l’explosion démographique du tiers monde. En créant un déséquilibre hommes/ressources, une croissance démographique importante serait néfaste pour la planète et nos qualités de vie.

En effet, subvenir aux besoins d’une population trop importante nécessiterait un investissement en termes d’espace à exploiter . Dans une situation où les ressources sont déjà très exploitées, cela est alors source d’inquiétudes. Les peurs malthusiennes resurgissent et cette référence est d’autant plus d’actualité dans notre contexte actuel de crise climatique. Sommes-nous prêts à nourrir 8 à 10 milliards de personnes ? En avons-nous la capacité ?

C’est une référence ancienne, qui peut être remise en question et nuancée dans les dissertations.

Une référence connue, mais très utile dans une dissertation de géopolitique sur l’Afrique

 jean-michel severino et olivier ray – le temps de l’afrique (2010).

Dans cette œuvre, les deux auteurs offrent une vision optimiste de l’avenir du continent africain. Ils expliquent que la croissance démographique importante du continent et le fait qu’il ait de nombreuses ressources inexploitées sont un espoir de développement.

« Le XXIᵉ siècle sera celui de l’Afrique. On la croyait vide, rurale, animiste, pauvre, oubliée du monde. Or, cinquante ans après les indépendances, la voilà pleine à craquer, urbaine, monothéiste. Si la misère et la violence y sévissent encore, la croissance économique y a repris ; les classes moyennes s’y développent. Elle est désormais au centre de nouveaux grands enjeux mondiaux. »

Cette vision très optimiste du continent africain peut venir nuancer tes propos en dissertation (mais est aussi à critiquer). Cependant, même si l’Afrique a théoriquement les moyens de se développer, le contexte actuel ne l’aide pas .

En effet, en pleine crise socioclimatique, entre tensions, guerres et pénuries , il est difficile de s’imposer. Même si l’Afrique a de nombreuses opportunités de développement, elle doit faire face au problème climatique et aux pénuries de ressources…

« L’Afrique arrive au banquet de la nature au temps de la pénurie. » Jean-Michel Severino et Olivier Ray

Une référence originale pour une dissertation sur la guerre et la question de puissance

Bertrand badie – l’impuissance de la puissance (2004).

Une référence très utile pour la dissertation de géopolitique !

Bertrand Badie explique ici que les puissances classiques sont devenues impuissantes sur la scène internationale. Pour le spécialiste des relations internationales, la mondialisation s’est accompagnée de nombreux phénomènes : développement des nouvelles technologies du numérique, ouvertures et échanges accrus…

Les armées régulières sont désormais confrontées à des organisations non étatiques (le cas du terrorisme). Ces organisations s’organisent de façon réticulaire et se fondent dans la masse. Elles utilisent des moyens comme Internet, comme le fait l’État islamique avec les vidéos de décapitation. Il est difficile alors pour la puissance classique de mettre fin à ce type de problèmes. L’ennemi n’est pas facile à identifier, et une fois identifié, il est organisé en réseau à travers le monde et parvient à étendre son idéologie.

De plus, la multiplication des acteurs sur la scène internationale ( acteurs non étatiques comme les ONG ou les FTN ) rend la puissance étatique classique encore plus faible. C’est « l’impuissance de la puissance ».

Une référence originale pour une dissertation de géopolitique sur les États-Unis ou sur l’Europe

Robert kagan –  la puissance et la faiblesse (2004).

Encore une référence très intéressante à citer en dissertation de géopolitique.

Robert Kagan affirme que les « Américains » et les « Européens » ne partagent pas la même vision du monde. Les premiers seraient de Mars et les seconds de Vénus. Les Américains restent dans l’histoire et la conflictualité inhérente aux relations entre les nations . Ils adoptent une vision réaliste et pragmatique des relations internationales. Les Européens adopteraient une autre vision, ils seraient dans un « paradis post-historique » où régnerait la paix.

Selon Kagan, l’Amérique perçoit l’Europe comme faible . L’Europe voit les États-Unis comme unilatéralistes. L’Europe aurait ainsi abandonné le réalisme politique, qui serait au cœur des grands conflits mondiaux. Elle aurait adopté  une vision moraliste de la politique internationale.

Deux références incontournables pour un sujet de géopolitique sur le Moyen-Orient

Kipling,  kim (1902).

Cette œuvre est certes ancienne, mais c’est son utilisation moderne qui fait son originalité dans une copie de géopolitique.

Dans ce roman, Kipling parle du « grand jeu » pour faire référence à la rivalité coloniale et diplomatique entre la Russie et le Royaume-Uni en Asie au XIXᵉ siècle. Cette rivalité a amené entre autres à la création des frontières de l’actuel Afghanistan, avec le corridor du Wakhan, comme État tampon. Les spécialistes de la géopolitique actuelle qualifient parfois de « Nouveau Grand Jeu » la domination de l’Eurasie. Cette domination serait une condition nécessaire à la suprématie mondiale .

En effet, dominer le Moyen-Orient, c’est aussi avoir un accès ouvert à de nombreuses ressources comme le pétrole. Les acteurs de cette lutte guerrière, diplomatique et énergétique sont principalement les États-Unis, la Russie et la Chine. L’Europe est assez en retrait dans la région.

Bertrand Badie –  L’État importé (1992)

Dans ce livre, Bertrand Badie explique le blocage institutionnel des États au Moyen-Orient par leur modèle. Si les États au Moyen-Orient font face à divers problèmes, c’est parce que le modèle qu’ils ont adopté est importé de l’Occident. La domination politique de l’Occident sur les « pays du Sud » s’accompagnerait d’une domination culturelle plus forte . La décolonisation n’a pas fourni aux sociétés du tiers monde le moyen de trouver une organisation qui corresponde à leurs traditions . Les populations voient leurs aspirations rejetées dans ces « États importés » .

C’est une référence que tu peux facilement citer dans tes dissertations de géopolitique qui portent tant sur le Moyen-Orient que sur l’Afrique.

Te voici incollable sur les références classiques en géopolitique ! N’oublie pas que chaque référence peut être critiquée en dissertation.

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Mondialisation : définition, fonctionnement, conséquences – Qu’est-ce que la mondialisation

  • Publié le 5 février 2018
  • Mis à jour le 25 mars 2024

Qu’est-ce que la mondialisation ? Quelle est son origine ? Quelles sont ses conséquences et comment fonctionne-t-elle ? La mondialisation est-elle économique, culturelle ou politique ? Explications. [mwm-aal-display]

Définitions de la mondialisation

Définition simple de la mondialisation.

« La mondialisation (ou globalisation) désigne l’accélération des mouvements et échanges (d’êtres humains, de biens et de services, de capitaux, de technologies ou de pratiques culturelles) sur toute la planète. La mondialisation entraîne un niveau d’interaction croissant entre les différentes régions et populations du globe. »

Définition de la mondialisation en géographie

En géographie, la mondialisation se définit comme l’ensemble des processus (économiques, sociaux, culturels, technologiques, institutionnels) qui contribuent à la mise en relation des sociétés et des individus du monde entier. C’est un processus progressif d’intensification des échanges et des flux entre les différentes parties du monde.

Les origines de la mondialisation : quand commence-t-elle ?

Pour certains historiens et géographes, la mondialisation est inhérente à la nature humaine : elle aurait débuté dès le début de l’histoire humaine, il y a environ 60 000 ans. Tout au long de leurs histoires, les sociétés humaines ont eu tendance à échanger de plus en plus entre elles. Dès l’Antiquité, les différentes civilisations ont ainsi développé des routes commerciales, des échanges culturels, elles ont aussi vécu des phénomènes migratoires qui ont contribué à des échanges entre les populations.

Ce phénomène s’est poursuivi un peu partout dans le monde durant l’histoire, notamment via les conquêtes militaires et les grandes explorations. Mais la mondialisation s’est surtout accélérée grâce aux progrès technologiques en matière de transports et de communication. C’est particulièrement depuis la seconde moitié du 20ème siècle que les échanges mondiaux se sont accélérés au point que l’on finisse par employer le terme « mondialisation ».

La mondialisation en quelques dates

On ne peut évidemment pas résumer la mondialisation en quelques dates, car le phénomène est le fruit du développement des échanges entre les sociétés humaines durant toute leur histoire. Mais quelques grandes dates ou périodes permettent de comprendre le développement des échanges autour du monde :

  • 500 av. J.-C. : La création de la route de la soie, un réseau commercial qui reliait l’Asie de l’Est à l’Europe via le Moyen-Orient.
  • 332 av. J.-C. : La conquête d’Alexandre le Grand de l’Égypte, qui a facilité le commerce entre l’Europe et l’Asie.
  • 117-138 : Le règne de l’empereur romain Hadrien, qui a promu les échanges commerciaux et culturels à travers l’Empire romain.
  • 618-907 : La dynastie Tang en Chine, qui a favorisé les échanges commerciaux avec l’Asie centrale et l’Inde.
  • 711 : La conquête musulmane de l’Espagne, qui a ouvert de nouvelles voies commerciales entre l’Europe et le monde musulman.
  • 1258 : La prise de Bagdad par les Mongols, qui a perturbé le commerce le long de la route de la soie mais a également contribué à la diffusion de nouvelles voies commerciales, et entraîné une période de changements profonds des échanges entre l’Europe et l’Asie.
  • 1492 : La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, qui marque le début de la colonisation européenne des Amériques et l’ouverture de nouvelles voies commerciales.
  • 1602 : La création de la Compagnie des Indes orientales hollandaises, qui marque le début de l’expansion européenne en Asie et constitue l’un des premiers exemples d’entreprise transnationale ou « multinationale ».
  • 1815 : La fin des guerres napoléoniennes, qui a conduit à la création de l’Union douanière allemande et a encouragé le développement du commerce en Europe.
  • 1839-1842 : Les guerres de l’opium en Chine, qui ont abouti à la défaite de la Chine et à l’ouverture de ses ports aux puissances occidentales.
  • 1869 : L’achèvement du canal de Suez, qui facilite le commerce entre l’Europe et l’Asie.
  • 1870-1914 : La période de la première mondialisation, caractérisée par une forte croissance économique, l’ industrialisation et une augmentation des échanges internationaux, notamment entre les puissances occidentales.
  • 1944 : La création du système de Bretton Woods, qui a établi un système monétaire international fondé sur le dollar américain.
  • 1947 : La création du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce), qui a établi un cadre de négociation pour la réduction des barrières commerciales.
  • 1945 – 1965 : La décolonisation, qui permet à de nombreux pays de prendre leur indépendance des grandes puissances européennes et participe à créer un monde de plus en plus « multi-polaire ».
  • 1985 : La signature de l’accord de Schengen, qui a supprimé les contrôles aux frontières entre plusieurs pays européens et a favorisé la circulation des biens et des personnes.
  • 1995 : L’entrée en vigueur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a pour but de promouvoir le commerce international et de réglementer les relations commerciales entre les pays membres.
  • 2001 : L’adhésion de la Chine à l’OMC, qui a entraîné une augmentation spectaculaire de la participation de la Chine au commerce mondial.

Ces dates ne sont que quelques exemples parmi de nombreux autres événements importants qui ont façonné le processus de la mondialisation.

Les différents aspects de la mondialisation en fonctionnement

On parle souvent de la mondialisation comme un phénomène économique et financier (avec le développement du commerce et des échanges monétaires et financiers) mais le phénomène englobe un champ bien plus large que celui de la simple circulation des biens et services et des capitaux. La mondialisation a en fait plusieurs volets :

  • La mondialisation économique : développement des échanges commerciaux, avec des acteurs transnationaux comme les entreprises transnationales.
  • La mondialisation financière : émergence d’une finance mondiale, avec échanges financiers internationaux, échanges monétaires…
  • La mondialisation culturelle : interpénétration des cultures dans toute leur diversité, mais aussi émergence d’une supraculture mondialisée.
  • La mondialisation politique : développement et influence croissante des organisations internationales telles que l’ONU ou l’OMS, ainsi que des ONG.
  • La mondialisation sociologique : circulation de l’information en temps réel, interconnexion et interdépendance des événements et de leurs conséquences.
  • La mondialisation géographique : nouvelle organisation et hiérarchisation des différentes régions du monde, en constante évolution.

La mondialisation économique : le moteur de la globalisation

Historiquement, il semble que la mondialisation économique soit la première dimension de la mondialisation. Ce sont en effet les échanges commerciaux qui ont alimenté la dynamique des interactions entre les différentes parties du monde. À partir des années 1960 et surtout 1970 c’est l’ouverture des économies mondiales et le développement des politiques de libre-échange qui ont vraiment lancé l’accélération de la mondialisation. Entre 1950 et 2010, les exportations mondiales ont ainsi été multipliées par 33 ce qui a contribué largement à augmenter les interactions entre les différents pays et régions du monde.

La mondialisation financière

Dans le même temps, la finance s’est aussi mondialisée. À partir des années 1980, sous l’impulsion des politiques néo-libérales, le monde de la finance s’est progressivement ouvert. De nombreux Etats (les Etats-Unis sous Ronald Reagan, le Royaume-Uni sous Margaret Thatcher) ont mis en place ce que l’on appelle la « Politique des 3D » : Désintermédiation, Décloisonnement, Déréglementation.

Il s’agissait de simplifier les règles de la finance, de supprimer les intermédiaires financiers et de faire tomber les barrières entre les différentes places financières afin de faciliter les échanges de capitaux entre les différents acteurs financiers de la planète. Cette globalisation financière a contribué à l’émergence d’un marché financier mondial où se sont multipliés les échanges de titres et de capitaux.

La mondialisation culturelle : mondialisation et diversité culturelle

Avec la mondialisation économique et financière, il y a eu évidemment une mondialisation culturelle. En effet, la multiplication des échanges économiques et financiers s’est accompagnée d’une accélération des échanges humains : migrations, expatriations, voyages…

Ces échanges humains ont contribué au développement des échanges culturels. Avec la digitalisation du monde et l’avènement d’internet, ces échanges culturels se sont multipliés. C’est ainsi qu’aujourd’hui, un peu partout dans le monde on peut goûter les cuisines de différents pays, avoir accès à la littérature ou au cinéma de toute la planète… La mondialisation a donc rendu plus accessible la diversité culturelle internationale.

Mais paradoxalement, la mondialisation a aussi tendance à homogénéiser les cultures mondiales. En effet, certains particularismes culturels tendent à disparaître au profit de la mondialisation. Certaines cultures s’imposent, d’autres disparaissent. C’est ainsi qu’aujourd’hui, le cinéma américain devient partout dans le monde une référence, parfois au détriment des industries cinématiques locales.

Les conséquences de la mondialisation

La mondialisation est un phénomène complexe, profond et global. À ce titre, elle a donc une influence considérable sur la réalité des sociétés contemporaines et des conséquences marquées dans presque tous les domaines.

Les conséquences économiques de la mondialisation

Les conséquences les plus visibles de la mondialisation sont sans doutes celles qui touchent au monde économique. La mondialisation a entraîné une nette augmentation des échanges commerciaux et économiques, mais également une multiplication des échanges financiers. Cette accélération des échanges économiques a été à l’origine d’une forte croissance économique mondiale. Elle a permis un développement industriel global rapide. Selon certains analystes, la mondialisation a aussi contribué à améliorer les conditions économiques globales, en créant de nombreuses richesses économiques.

Toutefois, cette croissance économique tirée par la mondialisation ne s’est pas faite sans éveiller les critiques. Les conséquences de la mondialisation sont loin d’être homogènes : inégalités de revenus, de développement,  dégradation des termes de l’échange.

Certains acteurs (pays, entreprises, individus) bénéficient plus des phénomènes de mondialisation, tandis que d’autres sont parfois perçus comme les « perdants » de la mondialisation. Même dans les pays développés, la mondialisation aurait contribué à déformer le partage de la valeur, au profit du capital et au détriment des salariés et des plus pauvres.

Voir aussi : Partage de la valeur en France entre le capital et le travail : état des lieux

Les conséquences sociales et territoriales de la mondialisation

La mondialisation est un phénomène qui ne peut pas être complètement séparé des autres grands processus socio-économiques, notamment du 20ème siècle. En effet, la mondialisation va de paire avec la croissance économique, mais aussi avec l’ urbanisation de plus en plus rapide des territoires, et même avec la métropolisation . Elle est aussi liée à la transition démographique : c’est à la fois la croissance de la population et des échanges (qui s’entretiennent mutuellement) qui ont facilité les phénomènes transnationaux comme la mondialisation.

Les conséquences de la mondialisation sur l’environnement

De nombreux critiques ont aussi mis en évidence que la mondialisation a des effets négatifs sur l’environnement. Ainsi, le développement massif du transport qui a été à la base de la mondialisation est aussi responsable de sérieux problèmes environnementaux : émissions de gaz à effet de serre , réchauffement climatique , pollution de l’air.

La croissance économique mondiale et la productivité industrielle qui sont à la fois le moteur et les conséquences principales de la mondialisation ont aussi des conséquences environnementales majeures : déplétion des ressources naturelles, déforestation , destruction des écosystèmes .

Mondialisation ou globalisation : quelles différences

En Français, on emploie parfois le mot « globalisation » en tant que synonyme du mot « mondialisation ». Cette tendance vient de l’anglais, langue dans laquelle « mondialisation » se traduit par « globalization » ou « globalisation ». Toutefois, de nombreux chercheurs (géographes, philosophes, économistes) spécialistes de la mondialisation estiment qu’il faut distinguer ces deux mots en français.

Ainsi, la globalisation désignerait la transformation du monde en un ensemble systémique global avec des règles et des processus de plus en plus homogènes tandis que la mondialisation renverrait à la multiplication des interactions et connexions entre les différents acteurs mondiaux. Dans ce cadre, un phénomène comme le développement des échanges commerciaux, culturels et humains internationaux relèverait de la mondialisation alors que l’émergence d’un capitalisme libéral global structurant au niveau mondial serait une forme de globalisation.

Mondialisation, développement durable et transition écologique

Phénomène touchant tous les secteurs d’activité à plus ou moins grande échelle, la globalisation économique se voit inéluctablement confrontée aux problématiques du développement durable et de la responsabilité sociale/sociétale des entreprises .

A priori, en effet, en faisant la promotion d’une production industrielle à grande échelle et d’une circulation mondialisées des marchandises, la mondialisation s’oppose à des notions comme la sobriété, les circuits courts, les économies de ressources et d’énergie ou la limitation des émissions de gaz à effet de serre . De ce fait, les détracteur de la mondialisation avancent souvent qu’elle contribue à accélérer le réchauffement climatique et ne respecte pas les principes de l’ écologie . Les conséquences des délocalisations (destruction d’emplois dans les pays à haut coût de main d’œuvre, conditions de travail dégradées dans les pays à bas coût) sont également en contradiction avec les critères d’une démarche RSE. De plus, l’idéologie qui sous tend la mondialisation (croissance économique, recherche permanente de productivité) rend difficile la conception d’une économie fondée sur la résilience .

D’un autre côté, la mondialisation représente aussi l’une des opportunités de transition vers un monde plus durable, dans la mesure où seule une synergie mondiale serait réellement en mesure de permettre une véritable transition écologique. Les problématiques comme le réchauffement climatique nécessitent en effet une réponse coordonnée de tous les acteurs mondiaux : lutte contre les émissions de CO2, réduction des gaspillages, transition vers les énergies renouvelables . Même chose pour les pollutions de l’océan ou de l’air, ou encore l’ acidification des océans qui ne peuvent pas être résolues sans une action mondialisée. La diffusion des idées écologiques dépend aussi de la capacité des acteurs engagés à les faire entendre au niveau mondial.

Voir aussi : Qu’est-ce que la démocratie ? Définition, principes, histoire

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