dissertation philosophie politique

plans philo à télécharger pour préparer examens & concours     > tous nos plans

La politique  > plans rédigés disponibles

Votre sujet n'est pas dans la liste ? Obtenez en moins de 72h : - problématique entièrement rédigée - un plan détaillé rédigé complet, avec parties et sous-parties - la possibilité de questionner le professeur sur le plan proposé Prestation personnalisée réalisée par un professeur agrégé de philo

dissertation philosophie politique

Liste des sujets traités

dissertation philosophie politique

Commentaires disponibles

dissertation philosophie politique

La justice et le droit

La société.

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : L’État

L’État, en tant qu’institution sociale qui régit la vie collective, est au cœur des débats philosophiques sur le pouvoir, la justice et la citoyenneté. La réflexion sur l’État nous pousse à examiner les fondements de l’autorité politique, les droits individuels et les responsabilités civiques.

dissertation philosophie politique

Assurer la sécurité, est-ce le but de la loi ?

La loi, pierre angulaire de toute société civilisée, assure-t-elle véritablement notre sécurité ? Sa finalité première est-elle la protection de l’individu au détriment parfois de sa liberté ? Décortiquons ces questions intrinsèquement liées à notre conception de la justice.

  • Dissertations

dissertation philosophie politique

De quel droit l’État exerce-t-il un pouvoir ?

La dissertation qui suit s’interroge sur la légitimité du pouvoir de l’Etat. Elle questionne les fondements du droit qu’a l’Etat d’exercer une autorité sur ses citoyens. Est-ce le pouvoir du peuple ou autre chose?

dissertation philosophie politique

A-t-on le droit de refuser la loi ?

Dans cette dissertation, nous allons débattre de la question juridique et morale controversée : a-t-on le droit de refuser la loi ? Nous analyserons plusieurs perspectives, en considérant les fondements du droit, de l’état et de la liberté individuelle.

dissertation philosophie politique

L’État peut-il être juste ?

La question de la justice de l’État est un sujet de débat philosophique complexe et controversé. Ce sujet nous invite à réfléchir sur la nature de l’État, son rôle et ses limites, ainsi que sur la notion de justice elle-même.

dissertation philosophie politique

Une société peut-elle se passer d’Etat ?

La question de l’existence de l’Etat au sein d’une société suscite de nombreux débats philosophiques. Cette dissertation se penchera sur la possibilité pour une société de fonctionner sans la présence d’un Etat, en analysant divers arguments et perspectives.

dissertation philosophie politique

L’Etat est-il au service des individus ?

La dissertation philosophique sur le thème « L’Etat est-il au service des individus ? » se penche sur la relation entre l’Etat et les citoyens. Elle questionne le rôle de l’Etat, son devoir envers les individus et la nature de son autorité.

dissertation philosophie politique

Ce que la morale interdit, l’Etat peut-il le prescrire ?

La dissertation philosophique qui suit explore la question complexe de la relation entre la morale et l’État. Plus précisément, elle se penche sur la question de savoir si l’État a le droit ou le pouvoir de prescrire ce que la morale interdit.

  sujets dissertation politique

  • Diplomeo : votre compagnon pour l’orientation éducative en France
  • Start in Blockchain : le média français du Web3 !
  • Trainy : une plateforme 100% gratuite pour se préparer en finance et audit
  • Interview avec Réchana Oum, public speaking coach
  • La prépa ECT : débouchés, matières et concours

Misterprepa

Laissez-nous vous aider, Indiquez ce que vous cherchez en quelques mots !

Pour vous faciliter la navigation sur le site, Mister prépa vous sélectionne tous les articles en relation avec votre recherche.

dissertation philosophie politique

Les références de philosophie politique à connaître

Dans cet article, on s’intéresse aux textes de philosophie du politique qui ont marqué l’histoire de la pensée. Voici, pour enrichir vos dissertations, une sélection des références incontournables sur le thème de la politique.

PLATON, Lettre VII : Le philosophe-roi

Il paraît difficile, d’expérience, d’administrer l’Etat. Socrate constate d’ailleurs que “tous les Etats actuels sont mal gouvernés ”. C’est ainsi qu’il fut amené à louer la philosophie , proclamant que seule elle est à même de reconnaître où est la justice. Socrate en arrive à la conclusion suivante : “les maux ne cesseront pas pour les humains avant que la race des purs et authentiques philosophes n’arrive au pouvoir ou que les chefs des cités, par une grâce divine, ne se mettent à philosopher véritablement.”. Pour réaliser la cité juste, il faut que les philosophes deviennent roi ou inversement.

Il est intéressant de noter que la position du philosophe vis-à-vis du pouvoir est très variable selon les penseurs. En effet, si l’on reprend la célèbre formule de Montesquieu : “C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser” , on se rend compte que le philosophe-roi, tout philosophe qu’il est, sera sujet aux abus. Dans cette perspective, Kant ( Vers la paix perpétuelle ) place le philosophe dans un rôle de conseiller. Arendt ( La Nature du totalitarisme ) va jusqu’à dire qu’on ne peut pas se fier à eux en matière de politique, car le philosophe est un être solitaire sujet à la désolation (à approfondir pour plus d’informations).

PLATON, La République , Livre III : Le mensonge, remède politique

“Le mensonge est inutile aux dieux, mais utile aux hommes sous forme de remède”. C’est ainsi que Platon conçoit le mensonge. Ce dernier ne doit servir qu’en tant que remède doit être réservé à celui qui est apte à l’appliquer, le chef de cité, le philosophe-roi donc. S’il ment, c’est toujours dans l’intérêt de la cité. En revanche, parmi les citoyens, le mensonge est une faute. Tout menteur sera donc puni car dangereux pour la cité. Le mensonge est réservé aux dirigeants politiques .

Le thème du mensonge a été grandement étudié en philosophie morale. Kant ( D’un prétendu droit de mentir par humanité ) ne voit en lui que du mauvais, alors que Jankélévitch ( Le traité des vertus ) trouvera des exceptions dans son application.

Lire plus : Peut-on mentir par humanité ? L’avis des philosophes

ARISTOTE, Politique :  l’homme est un animal politique

Pour Aristote, l’homme est naturellement à conduit vivre dans la cité car “l’homme est naturellement un animal politique”. Il est fait pour cette société politique. L’homme est un animal politique car “seul, entre les animaux, l’homme a l’usage de la parole. La voix est le signe de la douleur et du plaisir”. La parole, propre de l’homme, lui permet de se faire comprendre , de discuter du juste et de l’injuste, de l’utile et de l’inutile et de s’affirmer sur la place publique (thèse que l’on retrouvera chez Arendt dans The Human Condition . Ainsi, la cité est un ensemble de sous-ensembles qui a pour première base la famille et pour premier chef le père . C’est au sein de la cité que l’homme accomplit sa nature.

ARISTOTE, Ethique à Nicomaque : le Souverain Bien relève de la science politique

Quel est le sens de la vie ? Pour le philosophe Grec, le but en soi à nos actions est le bien suprême. La politique est la science souveraine qui vise ce bien , “car c’est elle qui dispose quelles sont parmi les sciences celles qui sont nécessaires dans les cités.” La finalité de la science politique englobe celle de toutes les autres sciences. Il en résulte que le bien de l’Etat prime sur le bien individuel. La science politique doit nous conduire vers le bonheur.

HOBBES, Léviathan : le pouvoir fort est seul à même d’assurer la sécurité des hommes

“La cause finale […] que poursuivent les hommes, […] c’est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen”. Les hommes acceptent des contraintes pour leur sécurité. A l’Etat de nature, les hommes vivent en guerre, ils cherchent donc à s’arracher à cet état de guerre : seule la puissance d’un pouvoir effrayant peut leur assurer. Il s’agit “de les lier par la crainte des châtiments”. C’est le contrat social. Selon Hobbes, sans un pouvoir disposant de la force, les lois morales sont contrariées par les passions naturelles. Les lois ont besoin d’un glaive pour ne pas demeurer de simples paroles dénuées de la force d’assurer aux gens la moindre sécurité. Pour certains philosophes modernes, Poutine est un parfait exemple du modèle hobbesien.

Notons la position de Rousseau vis-à-vis d’un droit fondé sur la violence : “Qu’est-ce qu’un droit qui périt là où la force cesse ?”. Pour Rousseau, la violence ne fait pas le droit. A l’inverse Pascal considère que le droit est justement confondu avec la force : “Ne pouvant faire que le juste fût fort, on a fait que le fort fût juste […]. Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force.”

MACHIAVEL, Le Prince : le pouvoir politique exige la violence, voire la cruauté, mais doit éviter la haine

La thèse de Machiavel semble se rapprocher de celle d’Hobbes dans sa dimension manichéenne. Pourtant, celle-ci l’est bien mieux et a souvent tendance à être exagérée. Machiavel ne veut pas d’un Prince et tyrannique mais il estime, au vue de l’expérience et du contexte historique, qu’inspirer la crainte est nécessaire . Notons que Machiavel est le premier philosophe à intégrer un regard empirique dans la pensée politique.

Il est une violence nécessaire au souverain , toutefois “un prince […] doit être clément”. “Quand il s’agit de contenir ses sujets dans le devoir, on ne doit pas se mettre en peine du reproche de cruauté, d’autant qu’à la fin, le prince se trouvera avoir été plus humain”. La cruauté peut être nécessaire à un pouvoir, en particulier lorsque celui-ci est nouveau , “toute domination nouvelle étant pleine de danger”. Ainsi, le Prince doit inspirer la crainte plutôt que l’amitié : “il est plus sûr d’être craint que d’être aimé.” . D’après Machiavel, les hommes ménagent plus celui qui se fait craindre que celui qui se fait aimer.  Le prince veillera toutefois à ne pas être haï. Pour cela, “il lui suffit […] de respecter les priorités de ses sujets et l’honneur de leurs femmes”. La crainte diffèrent de la haine en ce qu’elle préserve le respect du souverain et n’attise pas les mauvaises intentions.

MACHIAVEL, Le Prince : les principales armes du pouvoir résident dans la loi et la ruse

Après avoir analysé le comportement du Prince, Machiavel présente ses armes. A ses yeux, “il y a deux manières de combattre, l’une avec des lois, l’autre avec la force. La première est propre aux hommes, l’autre nous est commune avec les bêtes; mais lorsque les lois sont impuissantes, il faut bien recourir à la force; un prince doit savoir combattre avec ces deux espèces d’armes”. Ces moyens s’apparentent à la force et à la ruse. “Le prince apprendra du premier à être adroit, et de l’autre à être fort.”. La force et la ruse sont donc complémentaires. Par la ruse, le Prince peut camoufler ses faiblesses. Il doit veiller aux apparences de ses bonnes qualités (“il est indispensable de paraître les avoir”). “Un prince doit s’efforcer de se faire une réputation de bonté, de clémence, de piété, de justice, de fidélité à ses engagements, et de justice”. Ainsi Machiavel distingue deux visages : celui de la place publique (le lion) et celui du palais (le renard).

Napoléon est un bon exemple de figure machiavélienne. Il dira lui-même : “Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard.”

Lire plus :   Nietzsche et la « Généalogie de la morale »

FREUND , L’essence du politique : “Il n’y a point de politique sans ennemi réel ou virtuel.”

L’opposition irréductible des hommes est le critère du politique . Le couple ami-ennemi est le critère du politique, celui qui détermine spécifiquement son activité. L’ennemi désigne l’autre, c’est une source de conflits qui ne peuvent être arbitrés et qui dépendent des seuls intéressés. “La caractéristique de l’État est de supprimer à l’intérieur de son ressort la division de ses membres ou groupements internes en amis et en ennemis, pour ne tolérer que de simples rivalités agonales ou luttes de partis” . On retrouve ici le paradigme du tissage de Platon : la politique est une science pratique, un art de gouverner les hommes en les liant. Le chef de cité doit prendre garde aux dissensions existantes dans la cité car elles menacent sa pérennité.

Le rôle de l’Etat est de supprimer la distinction ami-ennemi là où il est le maître afin d’éviter la guerre civile. Tous les autres antagonismes (religieux, scolaires, sociaux ou économiques) “ne sont politiques que secondairement” et deviennent politiques dès qu’ils répondent à ce critère ami-ennemi (tant “qu’ils ne divisent pas les membres de la collectivité en amis et en ennemis”). Le conflit est donc le fondement de la politique, cette dernière le porte en elle. 

LA BOÉTIE, Discours de la servitude volontaire : le pouvoir politique tyrannique est une énigme qui révèle la faiblesse des hommes

Le tyran n’a d’autre puissance que celle qu’on lui accorde.  Les sujets obéissent donc au tyran, “non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés”. Le tyran est d’une puissance nulle en lui-même , pourtant il gouverne une masse d’hommes qui ensemble sont plus forts que lui. “N’est-ce pas honteux de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais ramper, non pas être gouvernés, mais tyrannisés.” La tyrannie apparaît aux yeux de La Boétie comme une énigme qui révèle la faiblesse des hommes (et leur besoin d’avoir un maître pour Kant).

MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : il faut que, par des institutions, le pouvoir arrête le pouvoir

Etre libre politiquement  ne consiste pas à faire ce que l’on veut: “la liberté politique ne consiste point à faire ce que l’on veut” : “la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir.” La liberté consiste à obéir aux lois. En effet, si un citoyen pouvait faire ce qu’elles défendent, il n’aurait plus de liberté car tous les autres auraient ce même pouvoir et dès lors les libertés empiéteraient les unes sur les autres et s’annuleraient. Sous un gouvernement modéré, les hommes sont libres mais “c’est un expérience universelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser” . Face à ce constat, Montesquieu en vient à la conclusion qu’ il faut contrôler le pouvoir par le pouvoir. “Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.” C’est pourquoi seule la loi peut réaliser la liberté politique et garder des abus de pouvoir.

MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : la distribution des pouvoirs garantit le fondement de l’Etat libre

Il faut distinguer puissance législative et exécutric e (lorsque celles-ci sont réunies dans le même corps de magistrature, il n’y a point de liberté). En effet, celui qui ferait des lois tyranniques pourraient les exécuter comme il le souhaite. De même “si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice”, l’Etat n’est pas libre. Il est donc nécessaire de séparer les 3 pouvoirs. Si cette idée est de nos jours ancrées dans les esprits, elle représentaient un grand changement pour l’époque. Montesquieu est le précurseur de la tripartition du pouvoir, garante du fondement de l’Etat libre.

WEBER, Le savant et le politique : la politique, lutte pour le pouvoir, donne accès à la violence légitime

L’Etat est un groupement politique défini par son moyen spécifique : la violence physique. “Tout Etat est fondé sur la force” écrivait Trotski : sans violence, l’Etat disparaît. “ L’Etat a le monopole de la violence physique légitime”, il est l’unique source du droit de violence. La politique est donc la lutte pour le pouvoir : “nous entendons par politique l’ensemble des efforts que l’on fait en vue de participer au pouvoir ou d’influencer la répartition du pouvoir”. Elle est ce qui donne ainsi accès à la violence légitime.

Pour approfondir le concept de violence : Walter Benjamin, Pour une critique de la violence.

WEBER, Le savant et le politique : 3 types de domination régissent le pouvoir politique

Il y a trois formes d’autorités (“trois fondements de la légitimité”) :

  • traditionnelle (“l’autorité de l’éternel hier”, celle des coutumes sanctifiées par leur validité immémoriale et par l’habitude enracinée en l’homme de les respecter)
  • charismatique (“fondée sur la grâce personnelle et extraordinaire d’un individu”) 
  • légale (“qui s’impose en vertu de la “légalité”, en vertu de la croyance en la validité d’un statut légal et d’une “compétence” positive fondée sur des règles établies rationnellement”)

FOUCAULT, Cours au Collège de France : la souveraineté du XIXe siècle est devenue un pouvoir sur la vie elle-même  

Foucault introduit ici son concept de biopouvoir . Il observe au XIXe siècle l’étatisation du biologiqu e : “un des phénomènes fondamentaux du XIXe siècle […] est ce qu’on pourrait appeler la prise en compte de la vie par le pouvoir”. C’est la prise de pouvoir sur l’homme en tant qu’être vivant. Le droit de vie et de mort est l’un des attributs de la souveraineté au sens classique. Ce droit est étranger au niveau théorique car dire de quelqu’un qu’il a droit de vie et de mort ôte à ces phénomènes leur caractère naturel. Toutefois, ce paradoxe théorique se complète par un déséquilibre pratique : le droit de vie et de mort s’exerce du côté de la mort. “Le droit de vie et de mort ne s’exerce que d’une façon déséquilibrée; et toujours du côté de la mort.” C’est en réalité le droit de tuer qui détient en lui le fondement de ce droit de vie et de mort. Le droit de vie s’exerce négativement : “c’est le droit de faire mourir ou de laisser vivre.”

Or, le XIXe siècle a substitué ce vieux droit de souveraineté par un autre droit nouveau, “qui ne va pas effacer le premier, mais qui va le pénétrer” . Il s’agit du “pouvoir de “faire” vivre et de “laisser” mourir.” C’est en cela que la souveraineté du XIXe siècle est devenu un pouvoir sur la vie elle-même.

Filière ECG ECT Littéraires

Année Bizuth Carré Cube

Prépa d'origine

Groupe d'école visé TOP 3 (HEC Paris, ESSEC, ESCP) TOP 5 (EDHEC, EMLYON) TOP 7 (SKEMA, AUDENCIA) TOP 10 (NEOMA, GEM, TBS) TOP 12 (KEDGE, RSB) TOP 15 (MBS, BSB, ICN) TOP 18 (IMT-BS, Excelia, EM Strasbourg) TOP 20 (EM Normandie, ISC Paris) TOP 24 (INSEEC, ESC Clermont, SCBS, BBS)

  • ← Les bienfaits de la globalisation financière
  • Le monde dans Le parti pris des choses de Francis Ponge →

dissertation philosophie politique

philosophie

  • informations

s'identifier

espace pédagogique > disciplines du second degré > philosophie > focus

Sujets de réflexions philosophiques : L'Etat

mis à jour le 28/08/2008

icone sujet 4.jpg

Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de l'Etat.

mots clés : philosophie , politique , Etat

L'Etat :

Textes  philosophiques associés :, cours et conférences en ligne :, ressources associées :.

IDDN

information(s) pédagogique(s)

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, politique, Etat

ressource(s) principale(s)

haut de page

  • plan de l'espace pédagogique |
  • accueil du site académique |
  • accès rectorat |
  • nous écrire |
  • mentions légales

philosophie - Rectorat de l'Académie de Nantes

Intégrer Sciences Po

Intégrer Sciences Po

Concours Réseau Sciences Po 2024 : méthode , alimentation et corps

dissertation philosophie politique

Sujet corrigé – La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ?

Un ancien sujet du bac proposait aux lycéens le sujet suivant : La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ? 

La politique est un domaine complexe qui concerne les relations entre les individus, les groupes et les institutions dans une société donnée. Il est souvent question de savoir si la politique échappe à l’exigence de vérité ou si elle est soumise aux mêmes normes éthiques et morales que d’autres domaines de la vie sociale. Dans cet article, nous examinerons les différents aspects de cette question et les implications pour la compréhension de la politique et de la vérité. Voici donc un corrigé détaillé de ce sujet, introduction, plan et développement.

Introduction corrigée

Un discrédit pèse sur les politiques. Si les exemples sont nombreux l’année passée , il aurait été judicieux de choisir plutôt une citation un ou évènement historique, déjà vieux. En ce cas, l’histoire de France ne manque pas d’exemples, comme la propagande de guerre . Etait-il juste pour l’Etat, lors de la Première Guerre mondiale, de diffuser des affiches et de propager dans les journaux l’idée que la victoire arrivait, afin de ne pas relâcher l’effort de guerre, au risque de mentir ? Aurait-il fallu diffuser des photos de la guerre, au risque de démobiliser l’opinion publique ?

Le scandale du Watergate, survenu aux États-Unis dans les années 1970, est l’un des exemples les plus célèbres de discrédit d’un homme politique pour cause de mensonge. Le président Richard Nixon et son administration ont menti sur leur implication dans un cambriolage au siège du Comité national démocrate, dans le complexe du Watergate. Le scandale a conduit à la démission de Nixon et plusieurs de ses principaux conseillers ont été condamnés au pénal.

Un autre exemple est le scandale du « Climategate » en 2009, où des courriels ont été volés à l’unité de recherche climatique de l’université d’East Anglia au Royaume-Uni et publiés en ligne. Ils ont ensuite été utilisés pour accuser des scientifiques de manipuler des données et de dissimuler des preuves qui contrediraient leur point de vue sur le réchauffement climatique. Bien que les enquêtes menées par plusieurs organismes indépendants aient innocenté les scientifiques et conclu à la validité de leurs conclusions scientifiques, le scandale a porté atteinte à la réputation des scientifiques et à la crédibilité de la recherche sur le changement climatique, ce qui a conduit certains responsables politiques à remettre en question la validité des résultats.

Définitions

La politique : Notez bien le féminin, qui est un élément essentiel pour comprendre le mot « politique ». En général, la politique peut se définir comme l’art de conduire les affaires de l’État, science et pratique du gouvernement de l’État.

Exigence : l’exigence a rapport au devoir, qui est aussi un aspect du programme de philosophie.

Vérité : sans doute le mot le plus difficile à déterminer, et qu’il faudra explorer le long du développement. De manière générale, en philosophie la vérité désigne une connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue, ultime.

Problématique

La problématique n’est pas la question du sujet, mais plutôt ce qui est impliqué par cette question, ce qui se cache derrière cette question. En effet derrière cette question c’est l’articulation entre vérité et politique qui est interrogée, dans le sens où la politique nécessiterait forcément de cacher une part de la vérité.

La vérité est-elle un devoir auquel il serait possible de déroger pour des raisons d’Etat ? La politique est-elle nécessairement incompatible avec un discours rigoureux et exhaustif de vérité ? Comment la politique peut-elle se conjuguer avec un devoir et une recherche de la vérité auprès du citoyen ?

Le sujet de type « échappe-t-il » / « échappe-t-elle » se prête à un plan dialectique. Voir le plan que nous avons choisi dans le développement. Pourtant, il faut garder à l’esprit qu’une multitude d’approches étaient possibles, il n’y a pas de réponse nécessaire en philosophie, il n’y a pas de barème prédéfini sur les idées développées. N’hésitez pas à partager vos propres plans en commentaires ci-dessous.

Développement corrigé

I. Le mensonge est parfois nécessaire pour pouvoir gouverner

Platon dans La République montre la nécessité qui pousse les politiques à mentir à leur peuple, pour le bien de la cité. Mais c’est un « mensonge noble » car c’est un mensonge de paroles, réservé aux gouvernants, et qui a des vertus thérapeutiques. Il permet le bien d’autrui, contrairement au mensonge proféré de façon délibérée qui installe dans l’âme de celui que l’on trompe l’ignorance.

« ce qui est absolument nécessaire, c’est de savoir bien déguiser cette nature de renard, et de posséder parfaitement l’art et de simuler et de dissimuler » – Machiavel, Le Prince . Pour Machiavel, le prince doit forcément mentir pour diriger aux mieux les affaires du pays.

D’Alembert a ces mots lapidaires et sans illusion concernant la politique : « L’art de la guerre (…) est l’art de détruire les hommes, comme la politique est celui de les tromper. »

II. Mais une politique saine se fonde nécessairement sur la vérité et vise la vérité

Saint Augustin condamne radicalement toute forme de mensonge, y compris en politique. Pour Saint Augustin, le mensonge « consiste à parler contre sa pensée avec l’intention de tromper ». Or, même le mensonge qui serait profitable à quelqu’un d’autre ne trouve pas grâce aux yeux de Saint Augustin : «  mendacium iniquitas est « , il y aurait inéquité.

Kant réfute de manière tout aussi radicale le droit qu’aurait la politique de mentir, d’échapper à l’exigence de vérité. Dans l’article « D’un prétendu droit de mentir par humanité » (1797), en réponse à Benjamin Constant, Kant explique que même en politique, même par un texte juridique, il serait contradictoire d’autoriser dans certains cas le mensonge. «  Celui qui ment, si généreuse puisse être son intention en mentant, doit répondre des conséquences de son mensonge  »

III. L’articulation politique/vérité n’a de sens qu’au regard des citoyens qui l’appréhendent

Blaise Pascal permet de mieux saisir cette question de la vérité et de la politique à travers la perception qu’en a le peuple. Dans les Pensées , il distingue 5 catégories, qui sont de la plus basse à la plus élevée : le peuple, les demi-habiles, les habiles, les dévots, et enfin les Chrétiens parfaits.

Or chaque catégorie est établie selon le degré de crédulité des sujets vis-à-vis de la politique : ainsi le peuple croit fermement que les lois de son pays sont à peu près justes, les demi-habiles sont « déniaisés », c’est-à-dire qu’ils sont moins crédules, les habiles ont compris ce qu’ont compris les demi-habiles, mais parle comme le peuple.

C’est par l’éducation et la réflexion que les citoyens comprennent ce rapport ambigü entre politique et souci de vérité. C’est ainsi seulement par ce rapport critique qu’il peut identifier ce qui est de l’ordre de la vérité, du mensonge, et du bienfondé de cette vérité ou de ce mensonge. C’est aussi seulement par cette distance que le citoyen peut éviter les dangers et les dérives d’une politique trop éloignée de la vérité, comme le théorise Hannah Arendt : « Dans le domaine politique, où le secret et la tromperie délibérée ont toujours joué un rôle significatif, l’autosuggestion représente le plus grand danger : le dupeur qui se dupe lui-même perd tout contact, non seulement avec son public, mais avec le monde réel, qui ne saurait manquer de le rattraper, car son esprit peut s’en abstraire mais non pas son corps. »

La politique, en volant loin de l’exigence de vérité, risque de se prendre au piège elle-même. Il s’agit donc de conserver une distance critique et de maintenir éveillé sans cesse ce besoin de vérité, et ce recul entre les citoyens et la politique.

→ Sujets en philosophie du bac 2015

4 réflexions sur « Sujet corrigé – La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ? »

J’ai quelques doutes, je pense avoir trop développé le sujet POURQUOI échappe-t-elle ou non à l’exigence de vérité ?. Est-ce un hors sujet ? : I – La politique échappe à l’exigence de vérité parce que c’est profitable pour le peuple. II – La politique tend à se rapprocher du peuple et donc bannit tout mensonge, elle aspire à l’exigence de vérité. III – Elle échappe à l’exigence de vérité car elle n’a pas d’autre choix, de plus le peuple gouverné lui même à la volonté d’ignorer, d’échapper à la vérité. Donc la politique s’y conforme et y échappe elle aussi. Dans le troisième axe je me suis servi de l’exemple de Kant à propos du bonheur: que l’on soit vertueux ou vicieux cela ne signifie pas que l’on sera heureux ou non mais que l’on méritera ou non le bonheur, indépendamment du fait de l’être effectivement. J’ai donc dit que si la politique échappe ou non à l’exigence de vérité, ce n’est pas nécessairement parce que c’est bon mais parce que les choses imposent cet état. Mais je vois dans votre développement que l’idée de Kant sur la politique est très arrêtée. Est-ce que reprendre son argumentation sur le bonheur en l’utilisant pour ce sujet était maladroit ?

était-il nécessaire que j’utilise Weak leaks comme exemple sur ma copie??

j’ai la trouille après avoir lu ta correction. je n’ai mentionné aucun philosophe sur ma copie. la défaite totale

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

dissertation philosophie politique

dissertation philosophie politique

  • Philosophie

La philosophie politique vulgarisée

  • Anna Logacheva
  • 18 Fév 2020

À lire dans cet article :

Parcoursup

Pour bien réussir une dissertation de philosophie, il faut bien comprendre quels sont  les mouvements de pensée  opérés par les philosophes. Il ne s’agit pas simplement de juxtaposer des concepts, mais  de comprendre  comment ils s’articulent les uns aux autres dans le cadre d’une philosophie politique qui a connu de nombreux bouleversements tout au long de l’Histoire.

Voici, vulgarisés à l’extrême, les mouvements de pensée à avoir en tête sur une notion centrale du baccalauréat:  L’Etat et la société .

La philosophie politique de l’Antiquité

Dès l’Antiquité, les philosophes ont commencé à se poser une question tout à fait légitime. Pourquoi est-ce que les hommes éprouvent le besoin de se regrouper en société ? Pourquoi est-ce qu’ils acceptent de se soumettre à une autorité supérieure ?

En découle  une problématique majeure , importante dès cette période. On distingue, deux formes de régime politique:

  • La démocratie  : les hommes conservent leur liberté et décident ensemble des règles à établir pour mieux vivre en communauté.
  • La dictature / la tyrannie / la monarchie  : les hommes sont privés de leur liberté et laissent un souverain les diriger et prendre les décisions.

Dit comme ça, on imagine bien le désarroi de certains philosophes face au choix des régimes politiques adopté le plus communément. La démocratie est bien plus rare et difficile à conserver que toutes les autres formes de régimes politiques. Elle était possible dans la Cité grecque uniquement parce que le nombre de citoyens était  très limité  et la taille de la cité réduite.

Pour les philosophes de l’Antiquité, comme Aristote ou  Platon  et les  jusnaturalistes , l’homme sait  naturellement  ce qui est bien et ce qui est mal. Il agit naturellement au nom du bien commun.

Vous vous rappelez du  mythe de la caverne  de Platon ? En très simplifié, les hommes seraient dans une caverne et ne verraient que des ombres projetés grâce à la lumière du soleil. Ce soleil symbolise le Bien commun. Les hommes ont un pressenti de ce qui est bien et mal, sans pouvoir définir ces concepts exactement, parce qu’ils n’en voient que les ombres (c’est très schématisé pour faciliter la compréhension).

Par conséquent, les hommes  n’ont pas besoin de pouvoir politique supérieur pour les aider à vivre ensemble , parce qu’ils y arrivent naturellement.

L’importance de la théorie de Hobbes pour la philosophie politique

Un peu de contexte.

La philosophie politique est bouleversée lors de la publication du  Léviathan  de Hobbes en 1661. Thomas Hobbes est le premier philosophe à poser la distinction conceptuelle entre deux états :

L’état de nature

  • L’état civil

Cette distinction centrale dans la philosophie politique ne sort pas de nulle part. L’ordre politique antique s’est effondré en laissant place à un monde féodal où prime la monarchie absolue. En pensant son système, Hobbes légitime la monarchie absolue en place.

A l’état de nature, l’homme est entièrement libre de faire ce qu’il veut. D’après Hobbes, l’homme n’est pas guidé par un quelconque sens de bien commun. Il agit dans son propre intérêt. Il distingue ainsi :

  • L’intérêt individuel
  • L’intérêt commun

Conformément à  son intérêt individuel , l’homme à l’état de nature a parfaitement la légitimité d’aller voler le bien de son voisin. Son intérêt et sa liberté  n’ont pas de limites .

Vous vous rendez bien compte qu’une telle vie serait invivable ! D’où l’intérêt pour les hommes de limiter leur liberté. Mais comment limiter sa liberté tout en étant sûr que le voisin en fera autant ? Sinon, c’est injuste !

La nécessité d’une autorité

C’est pour cette raison que les hommes ont accepté de se  dépouiller de leur liberté , pour la donner à une personne (ou une institution) qui pourrait alors exercer son autorité sur eux.

Chacun accepte donc tacitement, en se soumettant au monarque de suivre les règles établies par la société pour pouvoir vivre bien ensemble.

On voit bien qu’il suffit qu’une seule personne ne suive pas les mêmes règles que tous les autres pour que le système ne tienne plus.

Comme les concepts tels que le bien, le mal, le juste et l’injuste n’existent pas en soi, c’est à  cette figure monarchique que revient le droit de décider  de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas en vue du bien commun de son peuple. Cette reflexion justifie la présence d’un pouvoir autoritaire dans la philosophie politique.

L’explication du Léviathan

On comprend alors mieux pourquoi Hobbes use de la figure du Léviathan pour décrire la structure étatique.  Le monarque  est la  tête ,  le peuple , le  corps . Le peuple est soumis au monarque et le monarque dépend du peuple. Il suffirait qu’il ne prenne pas des décisions en vue du bien commun, qu’il ne fasse pas ce qui est attendu de lui, pour que la tête tombe…

La théorie de Hobbes est très importante dans la philosophie politique. En faisant une expérience de pensée, en imaginant  une société apolitique , il pose qu’il est nécessaire de suivre les lois, les normes, d’avoir un Etat, de respecter ses obligations pour pouvoir vivre en société.

D’autres philosophes réfléchiront sur le passage de l’état de nature à l’état civil, notamment  Rousseau  qui fonde toute sa philosophie sur  la théorie du contrat.

L’impact de la révolution française sur la philosophie politique

L’impact de la révolution française fut loin d’être négligeable sur la philosophie politique.  Les droits de l’homme et du citoyen  est un texte majeur non seulement en histoire, mais aussi en philosophie. Il faut bien sûr considérer ce texte comme la conséquence et l’aboutissement de la réflexion des philosophes depuis Hobbes.

Ce texte publié en 1789 pose plusieurs enjeux majeurs, notamment dans l’article II: “ Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. ” Pour la première fois un texte dit que l’homme  a des droits qui préexistent aux droits définis par le pouvoir politique en place . Naît une nouvelle distinction entre :

  • Le droit individuel  (le droit de l’homme)
  • Le droit commun  (le droit politique)

Cette distinction centrale en philosophie politique est d’autant plus importante qu’elle montre que l’homme peut avoir des droits et ne pas basculer dans l’état de nature sans pouvoir monarchique.

Cependant, nous connaissons tous l’aboutissement de la révolution française. C’est  la Terreur , c’est l’état de nature. Il semble alors qu’il n’y ait pas de juste milieu entre un pouvoir absolu et une liberté totale. La terreur de la masse est l’aboutissement de la liberté absolue.

Hegel et le concept de société civile

Hegel est en quelque sorte un Einstein de la philosophie. Il a posé des concepts fondamentaux dans de nombreux domaines philosophiques, et notamment en philosophie politique. Tout comme il est très difficile voire impossible d’expliquer et de comprendre pleinement la théorie de relativité d’Einstein, il est très difficile de comprendre Hegel, voici donc une esquisse très vulgarisée de sa pensée (mais tout à fait acceptable en terminale).

Dans son ouvrage  Principes de philosophie de droit , publié en 1820, il pose le concept de société civile. Hegel cherche à penser l’Etat moderne tel qu’il est. L’existence de la révolution française change tout pour lui. L’expérience de pensée s’est réalisée effectivement lors de la révolution française. Elle a fait surgir un sens nouveau de l’État. De là naît notamment la distinction pour la première fois entre  l’homme  et le  citoyen . L’homme ne doit pas nécessairement recourir au pouvoir politique pour entrer sortir de l’état de nature, un autre ordre y préexiste:  la société civile . L’homme appartient d’abord à la société civile, puis, en acceptant un ordre politique, il accepte de devenir un citoyen.

Cela permet également de distinguer  le pouvoir politique du pouvoir économique et législatif . Ce n’est plus au souverain d’avoir un pouvoir absolu et de déterminer la justice et le bien. Certains domaines échappent à son pouvoir et ne font pas partie de l’ordre politique. L’économie par exemple relève d’avantage de la société civile que du corps politique.

Les développements récents de philosophie politique

Cette distinction fondamentale de la philosophie politique donnera naissance à des philosophies très intéressantes et variées des siècles à suivre :  Karl Marx ,  Carl Schmitt  (petite anecdote : c’était le grand théoricien politique du troisième Reich), et bien d’autres …

Tant de nouvelles expériences de pensées, tentatives de résoudre la problématique centrale :  comment trouver le juste milieu entre l’état de nature, où la liberté de l’homme est absolue et l’état politique, où la liberté de l’homme est limitée . Comme vous le voyez bien, ces théories seront parfois appliquées dans les faits – avec parfois des conséquences désastreuses.

Certains philosophes politiques, comme  Claude Lefort  reprendront les distinctions de Hobbes pour parler des régimes totalitaires.  Claude Lefort  positionne bien

  • d’un côté  la démocratie comme un lieu de pouvoir vide  – un régime où peu de décisions sont prises. (On a l’impression que rien ne change un peu à l’image du désintéressement politique contemporain.)
  • d’un autre côté, en face de ce lieu de pouvoir vide,  un dictateur  prend des décisions et s’impose dans l’environnement politique lent. (Poutine aujourd’hui pourrait être un bon exemple ou encore la montée du Front National en France).

La tentation de faire appel à un dictateur pour résoudre tous les problèmes est grande. Cependant, ce choix mène à l’aliénation et à  la perte totale de la liberté de l’homme . La tête du Léviathan façonne le corps, la masse, à son image et détruit toutes les personnes qui pourraient nuire à cette unité parfaite et monstrueuse.

La philosophie n’est donc  pas un ensemble de notions figées.  Ce n’est pas un agrégat de définitions. Ce n’est pas un groupement de réflexions indépendantes de toute réalité historique. Au contraire – la philosophie a façonné l’histoire, tout autant que l’histoire a façonné la philosophie. Connaître ce mouvement est absolument central pour bien réussir sa dissertation.

Tu veux plus d’informations et de conseils pour réussir tes examens et trouver ton orientation ? Rejoins-nous sur Instagram et TikTok !

Les lycéennes de plus en plus victimes de dépression

L’entretien de personnalité à tbs education – un exemple filmé, parcoursup : comment faire si je suis étranger , mon année sabbatique en nouvelle-zélande, un séjour linguistique à oxford avec em normandie, juste la fin du monde, lagarce : résumé de l’œuvre, grand oral : 5 conseils pour réussir l’épreuve, grand oral : optimiser les 20 minutes de préparation, adeno : la nouvelle app pour t’inciter à voter aux élections européennes de 2024, bac 2024 : les nouvelles modalités du grand oral.

dissertation philosophie politique

Inscris-toi à la newsletter du futur 👇🏼

Dans la même rubrique....

Image article utopies littérature bac français

Bac français : les utopies dans la littérature

bac 2023 corrigé philosophie

Bac 2023 : le corrigé de l’épreuve de philosophie

bac de philosophie

Les erreurs à ne pas commettre au bac de philosophie

conseils bac philosophie

Bac 2023 : nos conseils pour réussir ta dissertation de philosophie

Réussir bac de philo

5 conseils pour réussir son bac de philo

Épictète philosophie

Philosophie : Ce qui dépend de nous chez Épictète

Faut-il démontrer pour savoir ?

Philosophie : Repères sur Platon

Introduction dissertation philosophie

Philosophie : comment réussir l’introduction de la dissertation ?

Aide en philo

  • Corrigé de dissert
  • Dossiers / Cours
  • Liste de sujets
  • Votre correction
  • BAC de philo
  • Fonctionnement
  • Nos certificats
  • Infos presse
  • MaPhilo recrute

Sujets de philo : Politique

Corrigés de dissertations :.

Consulter le journal

Bac philo 2019, ES : le corrigé du 1er sujet « La morale est-elle la meilleure des politiques ? »

Nous publions ici le corrigé type du 1er sujet de l’épreuve de philosophie du bac réservé aux élèves de la série ES lundi 17 juin.

Temps de Lecture 5 min.

Vos sélections

  • Partager sur Twitter
  • Partager sur Messenger
  • Partager sur Facebook
  • Envoyer par e-mail
  • Partager sur Linkedin
  • Copier le lien

Voici un corrigé du premier sujet de l’épreuve de philosophie du bac 2019, série ES, que « Le Monde » vous propose en exclusivité, en partenariat avec Annabac, par Fabien Lamouche, professeur agrégé de philosophie.

L’Assemblée nationale, à Paris.

Suivez notre direct « spécial philo » ce lundi : questions-réponses avec un professeur de philosophie, et corrigés de tous les sujets dès midi

Le sujet : « La morale est-elle la meilleure des politiques ? »

La problématique du sujet

• La « morale » est l’ensemble des règles relatives à la vie bonne, notamment à la distinction du bien et du mal. La politique désigne ici une pratique, voire un métier : la quête du pouvoir la manière de l’exercer.

• « Meilleur » est un terme ambigu : on peut entendre par là soit ce qui est plus efficace, soit ce qui est plus juste.

• Il faut donc s’interroger sur les limites que la morale peut éventuellement assigner à l’action politique. Le respect des règles morales doit-il primer sur l’efficacité ? Ne peut-on pas concilier les deux ?

Plan détaillé

1. La politique est soumise à une exigence d’efficacité

A. L’INTÉRÊT GÉNÉRAL DOIT PRÉVALOIR

• La politique est l’activité dont sont chargés un certain nombre d’hommes et de femmes lorsqu’ils sont à la tête d’une collectivité plus ou moins large, locale ou nationale. Est politique tout ce qui concerne les institutions et la vie en société : le principe qui doit prévaloir est celui de l’intérêt général.

• L’exercice du pouvoir est une grande responsabilité : celui qui en a la charge n’a pas le droit à l’erreur car ses décisions impliquent la tranquillité, la sécurité, bref la vie de tous ses concitoyens. Dans une démocratie, le politique doit répondre de ses décisions devant le peuple : ses décisions ont-elles été profitables à la collectivité ? S’est-il montré efficace ? C’est sur ce point qu’on le jugera.

B. LA MEILLEURE POLITIQUE EST LA PLUS EFFICACE

• Dans le Prince, Machiavel a théorisé une pratique du pouvoir centrée sur l’efficacité : selon lui, le gouvernant n’est pas soumis aux mêmes exigences que le particulier. S’il devait toujours respecter les règles morales, par exemple en disant toujours la vérité, il serait vite perdu et son État avec lui : ce serait se conduire comme un agneau parmi les loups. C’est le réalisme politique.

• C’est pourquoi le seul souci qu’il doit avoir est d’être efficace : le meilleur prince n’est pas celui qui est le plus vertueux, mais celui qui sait atteindre ses objectifs et qui assure ainsi la puissance de l’État et la prospérité de ses membres. Ce que Machiavel décrit répond en fait à une réalité bien ancrée : lorsque les enjeux sont trop importants, les responsables politiques n’hésitent pas à employer des moyens qui sont contraires au droit ou à la justice. C’est ce qu’on appelle la « raison d’État », comme si la fin (le bien de l’État) justifiait tous les moyens employés.

2. La politique ne peut s’affranchir de la morale

A. LE MEILLEUR POLITIQUE EST L’HOMME VERTUEUX

• L’efficacité n’est pas la seule qualité qu’on attend d’un responsable politique : aujourd’hui, on se préoccupe beaucoup de l’honnêteté, suite à de trop nombreuses affaires de corruption. Or, lorsqu’un dirigeant se montre capable d’employer les moyens les plus immoraux dans sa pratique du pouvoir, même si c’est en vue de l’intérêt général, on peut raisonnablement craindre qu’il fasse de même lorsqu’il s’agit de son intérêt personnel.

• Platon avait déjà montré, dans la République, que le politique a aussi une mission éducative auprès de son peuple. Il doit être exemplaire. Selon lui, la bonne politique et la vertu ne sont pas dissociables : le meilleur gouvernement est le gouvernement des meilleurs. Jugeant que c’est la vertu du dirigeant qui doit fonder son autorité, il en conclut que ce sont les philosophes qui devraient être rois.

B. LA POLITIQUE DOIT SE PLIER AU DROIT

• La morale énonce des règles relatives à la bonne manière de se comporter. Ces règles ont une valeur universelle et s’imposent donc à tout homme, quelle que soit la charge qu’il exerce. Selon Kant, nous connaissons toujours notre devoir car la conscience morale parle clairement (Critique de la raison pratique) : le problème, c’est précisément que nous sommes toujours tentés de faire des « exceptions ».

• La politique ne fait pas exception : à défaut d’être toujours animée par des intentions morales, elle doit au moins se plier aux exigences du droit. C’est ce qui définit l’État de droit : personne n’est au-dessus des lois, pas même les dirigeants et surtout pas eux, dans la mesure où ils risquent d’abuser de leur pouvoir si on n’y met pas des limites. C’est pourquoi, dans la droite ligne du libéralisme politique, Kant parle d’une politique qui « plie le genou » devant le droit (Vers la paix perpétuelle).

3. La justice n’est pas opposée à l’efficacité

A. L’EXEMPLE DES RELATIONS INTERNATIONALES

• Dans Vers la paix perpétuelle, Kant critique explicitement Machiavel en montrant que les préceptes qu’il donne entretiennent en réalité la situation à laquelle ils sont censés répondre : dans un contexte de méfiance réciproque, on est bien sûr tenté de mentir, de trahir avant d’être trahi, d’user de la ruse et de tous les moyens. Mais c’est un mauvais calcul car cela ne fait que renforcer la défiance entre les nations.

• L’oubli de la morale est donc la pire des politiques. Ce ne sont pas non plus les bonnes intentions qui sont susceptibles de faire progresser la paix : c’est là encore le droit (notamment le droit international), car il faut toujours une certaine dose de contrainte pour assurer le respect des règles posées. La meilleure politique sera donc celle qui se fera dans la transparence.

B. LE MEILLEUR RÉGIME EST LE PLUS JUSTE

• Dans certains régimes politiques tels que le despotisme, la morale est sans cesse bafouée : le tyran s’enrichit sur le dos de ses sujets, prend des décisions arbitraires, emprisonne et tue au gré de son caprice. Or on ne constate pas que ce genre de régime soit puissant sur la scène internationale : c’est au contraire la pauvreté et l’insécurité qui y règnent.

• Un régime républicain non seulement établit et respecte les droits fondamentaux des personnes, mais est aussi le plus propice à la prospérité et à la justice. Comme le dit Rousseau, une république est un État où la loi est l’expression de la volonté générale (Du contrat social) : c’est seulement dans un tel État que les citoyens acquièrent tranquillité, confiance en l’avenir, ce qui profite à tous.

Même si l’on s’en tient à l’efficacité, la meilleure des politiques n’est jamais celle qui méprise la morale. Il faut entendre par meilleur ce qui est le plus juste, car la justice a plus de valeur, et en dépit des apparences, ce qui est le plus juste s’avère souvent aussi le plus efficace. Mais la politique n’est pas seulement une question de morale, elle est surtout une affaire de droit.

Le Monde Mémorable

Le génie Chaplin

Le génie Chaplin

Personnalités, événements historiques, société… Testez votre culture générale

 La fabrique de la loi

La fabrique de la loi

Boostez votre mémoire en 10 minutes par jour

Offrir Mémorable

Offrir Mémorable

Un cadeau ludique, intelligent et utile chaque jour

Culture générale

Culture générale

Approfondissez vos savoirs grâce à la richesse éditoriale du Monde

Mémorisation

Mémorisation

Ancrez durablement vos acquis grâce aux révisions

Le Monde Mémorable

Découvrez nos offres d’abonnements

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

Comment ne plus voir ce message ?

En cliquant sur «  Continuer à lire ici  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

Y a-t-il d’autres limites ?

Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

Vous ignorez qui est l’autre personne ?

Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe .

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.

La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie - "Il ne faut pas apprendre la philosophie, mais apprendre à philosopher !"

La Philosophie Politique

PHILOSOPHIE POLITIQUE

Une définition de la philosophie politique:

La philosophie politique est l’étude de l’organisation sociale et de la nature de l’homme.

Un philosophe politique réfléchit aux questions suivantes :

  • Quelle est la forme idéale de gouvernement? Est-ce l’aristocratie, la monarchie, la théocratie, la démocratie, un mélange des différents systèmes, ou encore le gouvernement de tous (anarchie) ?
  • Quel est le meilleur système économique ? Le système capitaliste, socialiste, ou un mélange des deux ?
  • Comment les hommes vivaient-ils avant l’avènement de l’Etat ? L’état de nature peut-il être considéré comme un paradis pré-politique ?
  • Comment guérir la société de ses maux ? Par  la religion et la spiritualité ? La sagesse ? L’absence de lois et de règles ? Selon quels critères une société peut-elle être jugée bonne ? Par sa richesse ? Par la manière dont elle traite ses membres les plus pauvres ? 

Les principaux Philosophes Politiques :

Dans les premiers temps, la philosophie politique n’était qu’une branche de la philosophie, pratiquée par des philosophes touche-à-tout (Platon, Aristote) avant de se spécialiser à l’époque moderne (Machiavel, Montesquieu, Rawls, …) :

– Platon : Platon est le premier philosophe politique. La quasi-intégralité de ses dialogues ont une dimension politique. Citons notamment La République et Les Lois comme des ouvrages politiques de références chez Platon.

– Aristote : La politique est au coeur de la pensée d’Aristote. La Politique et l ‘ Ethique à Nicomaque placent la politique au coeur de la société. Aristote assigne à la politique le rôle de rendre heureux les citoyens.

– Saint-Tomas : Dieu fait son entrée en politique avec Thomas d’Aquin . Il défend un régime théocratique, une monarchie de droit divin. La Somme contre les gentils expose la plupart des thèses politique du thomisme.

– Machiavel : Le Prince de Machiavel représente un apport énorme à la philosophie politique. La modernité politique est inventée par Machiavel en ce qu’il sépare Dieu de la politique, et y introduit le réalisme.

– Hobbes : Ce philosophe anglais a inventé la notion de souveraineté dans le Léviathan . Il a aussi conceptualisé le contrat social, accord entre les membres pour abandonner une partie de leur volonté, en échange de leur sécurité.

– Locke : Autre philosophe anglais, fondateur du libéralisme politique. Selon John Locke, dont nous avons compilé les citations majeures, les Etats modernes devaient être fondés sur le droit, et non l’arbitraire ou la force Son ouvrage politique est le Traité du Gouvernement Civil .

– Montesquieu : Montesquieu est la penseur de la modération du pouvoir, fondée sur la séparation des pouvoirs . Son ouvrage  L’esprit des Lois a inventé la division tripartite entre l’exécutif, le judiciaire et le législatif. “Partout, le pouvoir doit arrêter le pouvoir” peut résumer sa pensée politique.

– Rousseau : Contractualiste, Rousseau est un descendant de Hobbes. Dans le Contrat Social , il inventa le concept de volonté générale pour en faire la pierre de touche de la démocratie (démocratie directe).

– Kant : Sa pensée politique est orientée sur la question de la paix et du rapport entre Etats. Voulant sortir les Etats de la guerre de tous contre tous, son projet de paix perpétuelle , utopie politique, a inspirée la tradition du cosmopolitisme.

– Marx : Marx a une philosophie fondée sur la dénonciation de l’Etat moderne comme instrument de domination des classes possédantes sur les classes prolétaires. Sa pensée politique vise à supprimer toutes formes d’inégalités (socialisme et communisme) et est un guide pour la révolution des peuples contre les classes dirigeantes.

– Bakounine : penseur de l’anarchisme .

– Rawls : Rawls est le penseur de la social-démocratie. Il a cherché, dans la Théorie de la Justice , à concilier le libéralisme de nos sociétés avec la justice, à rendre compatibles efficacité économique et justice sociale

– Habermas : Penseur marxiste en début de carrière puis libéral en fin de carrière. Sa théorie de l’espace public est une des plus grandes contributions contemporaines à la philosophie politique.

Nos cours de philosophie politique :

Définition : la politique, espace public et démocratie : la philosophie d’habermas.

« Réponse à la question : qu’est-ce que les Lumières ? »: L’acte de naissance de l’espace public moderne La notion d’ « espace public » a été employée pour la première fois par Habermas dans sa thèse, publiée en 1960, intitulée L’espace public…

La théorie du complot : une idéologie politique (sur Debord)

On lit ici et là de plus en plus de papiers conspirationnistes, d’auteurs dénonçant la mainmise des politiques sur les médias, la version “officielle” du 11 septembre, la désinformation sur le conflit irakien, le nucléaire iranien, …

Qu’est-ce qu’être démocrate ?

L’etat détient le monopole de la violence légitime – weber.

Dans le Savant et le Politique, Max Weber forge le concept politique de violence légitime. Weber définit en effet l’Etat comme l’institution détenant le monopole de l’usage légitime de la force physique…

Secret et Politique

You may also like.

Huis Clos de Sartre : Analyse et Résumé de la pièce de théâtre

Huis Clos de Sartre : Analyse et Résumé de la pièce de théâtre

Descartes et la métaphysique.

Cause & Causalité en Philosophie

Cause & Causalité en Philosophie

Kant et la métaphysique

Kant et la métaphysique

Le Tohu-Bohu

Le Tohu-Bohu

Kant et le projet de paix perpétuelle

Kant et le projet de paix perpétuelle

17 Comments

dissertation philosophie politique

Ce resume des philosophes politiques est tres completa. L’article m’a tout plus! Tout y a ete genial.

dissertation philosophie politique

Un récent ouvrage de philosophie politique qui mérite d’être mentionné et qui donne à réfléchir :

La Liberté des contemporains Pourquoi il faut rénover la république

de Thierry Ménissier

Paru en octobre 2011 aux Presses universitaires de Grenoble (24,90 €)

dissertation philosophie politique

la-philosophie.com est un site de philo trop cool et trop riche tentez vous aussi!!!!

dissertation philosophie politique

je pense qu’il y a un amalgame concernant l’étymologie du mot ” politique “. il ne provient pas de ” Polis ” car le mot polis dans son étymologie grecque signifie ” La Cité “. or politique a tout un autre champ sémantique.

dissertation philosophie politique

la philosophie politique de machiavel

dissertation philosophie politique

je etuduant en annee de master1 a l UNIVERSITE DE BANGUI

  • Ping : Kant et le projet de paix perpétuelle

dissertation philosophie politique

J’aime la philosophie politique.

dissertation philosophie politique

la polique vient du mot grec polis qui veut dire cite et cela pour signifier l’art de gouverner une cite. notamment actuellement le monde est devenu grand par rapport au temps antique

Document tellement édifiant. Tout est claire en ci peu de mots. Merci.

dissertation philosophie politique

Après avoir faire une bonne lecture consernant la synthèste des penseurs,je remercie infinemment. Ma question est que doit-on confondre l’État et la nation?

Je vous souhaite une bonne compréhension. Merci!

dissertation philosophie politique

Philosophie

dissertation philosophie politique

J’aime vraiment ce nouveau site car il nous fait acquérir de nouvelles connaissances philosophiques.

dissertation philosophie politique

À travers un petit aperçu que nous avons lu de façon ramassée, nous tenons à exprimer notre gratitude pour avoir trouvé des notions enrichissantes.

dissertation philosophie politique

Pourtant “politique” qualifie tout ce qui est relatif à la gestion de la Cité, au sens large du terme. Faire de la politique, c’est gérer (administrer) la Cité, mais aussi gérer (être actif) dans la Cité. Donc je pense que l’étymologie est la bonne et la sémantique aussi.

dissertation philosophie politique

Rubrique très pertinente et riche en informations. Cependant, je puis recommander les ouvrages de Pascal “3 discours sur la condition des grands” ainsi que le “traité théologico-politique” de Spinoza. Je recommande également le “discours de la servitude volontaire” de La Boétie, ouvrage véritablement exceptionnel !

dissertation philosophie politique

Bonjour à vous, pourrait-on dire que le contrat socials’oppose au jusnaturalisme ? Peut-on penser que le jusnaturalisme contient en germe une pensée conservatrice ou réactionnaire quand le contrat social est l’origine du libéralisme ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.

Évitez les fautes dans vos écrits académiques

Évitez le plagiat gratuitement, faire une bibliographie gratuitement.

  • Dissertation

Plan d’une dissertation de philosophie

Publié le 27 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Une dissertation de philosophie doit suivre un plan spécifique. Nous vous dévoilons ce plan type et vous donnons des exemples.

Note Nous illustrons le plan d’une dissertation de philosophie à partir d’un exemple complet que vous pouvez consulter ici .

Table des matières

Que mettre dans le plan d’une dissertation de philosophie , le plan type d’une dissertation de philosophie.

Une dissertation de philosophie est composée de trois parties (et deux sous-parties) .

1. Une introduction

L’introduction d’une dissertation de philosophie est très importante. Elle permet de définir les termes du sujet et d’annoncer le plan.

Dans l’introduction d’une dissertation de philosophie , on retrouve ces éléments :

  • la phrase d’accroche (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • la problématique ;
  • l’annonce du plan.

Exemple d’introduction de dissertation de philosophie

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux ». C’est ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne, ainsi que l’environnement qui l’entoure.

2. Trois parties dans le développement

Chaque partie du développement doit être structurée en plusieurs sous-parties. Les sous-parties sont elles-mêmes structurées en paragraphes.

Chaque paragraphe est structuré ainsi :

  • introduction de l’idée ;
  • explication de l’idée (auteur, oeuvre, citation) ;
  • exemples ;
  • conclusion ;
  • transition.

Exemple de paragraphe de dissertation de philosophie

Tout d’abord, l’Homme est souvent défini comme une personne « libre » et responsable de ses actes effectués librement. En effet, d’après le philosophe Jean-Paul Sartre dans L’existentialisme est un humanisme, l’Homme, contrairement aux objets, est un être indéterminé. D’après cet auteur, la particularité de l’être humain serait que son « existence précède [son] essence », c’est-à-dire que l’Homme serait un être libre de devenir ce qu’il veut et qu’il déciderait, par des actes effectués librement et en présence de conscience, vers quelle voie il voudrait se diriger sans que quelque autre élément n’entrave sa liberté personnelle. Ainsi, d’après Sartre « l’Homme n’est que ce qu’il se fait ». En d’autres mots, l’Homme est maître de son destin et le contrôle de manière libre, ce qui lui permet de devenir ce qu’il veut et de se définir d’après des actes réalisés librement et consciemment. Par conséquent, d’après Jean-Paul Sartre l’Homme serait un être libre, ce qui lui confère une certaine responsabilité puisqu’il est entièrement coupable de ce qu’il est et de ce qu’il fait. Ainsi, la liberté que possède l’Homme dans le choix de son avenir pourrait le conduire parfois vers une situation assez paradoxale. En effet, prenons comme exemple un enfant qui naît indéterminé et libre de faire des choix qui le mèneront à sa fonction déterminée choisie librement. Cet enfant va par exemple, au cours de son éducation, choisir librement et consciemment de ne pas continuer sa scolarité et de travailler au sein d’un trafic de stupéfiants. Par conséquent, sa liberté d’être humain lui a permis de choisir librement et consciemment cette voie, aussi néfaste soit elle. Au cours de sa vie, cet enfant devenu homme va enfreindre les normes sociales librement et en connaissance de cause, pour finalement être arrêté et se retrouver en prison, lieu où la liberté individuelle est niée. Ainsi, il se retrouve dans une situation assez paradoxale, puisque la liberté innée qu’il possédait l’a conduit à faire des choix libres qui l’ont mené dans l’enceinte d’un lieu où la liberté n’existe plus. Dans ce cas, on pourrait se demander si l’Homme reste libre lorsqu’il accepte la responsabilité des actes qu’il a commis, au risque de devenir prisonnier de cette « liberté » ? L’Homme serait donc libre dès qu’il accepte d’être responsable et coupable de ses actes rationnellement, même si les conséquences peuvent le mener à une perte de liberté personnelle. La véritable liberté de l’Homme serait donc sa capacité de décider rationnellement d’être responsable de ce qu’il est et de ce qu’il fait, sans faire appel à une déresponsabilisation qui prendrait la forme de la mauvaise foi. Prendre conscience du caractère néfaste d’un acte commis librement et accepter la punition qui en découle rationnellement seraient donc une forme de liberté innée chez l’être humain « libre ». Dans ce sens « vouloir » être responsable rationnellement peut constituer une forme de liberté chez l’être humain.

3. Une transition entre chaque partie et sous-partie

Il est important de rédiger une transition entre les grandes parties et entre chaque sous-partie de la dissertation de philosophie.

Les transitions entre les grandes parties sont primordiales et composées de plusieurs éléments :

  • faire un bilan de la partie précédente ;
  • critiquer un point faible de cette partie ;
  • montrer que la partie suivante est nécessaire.

Exemple de transition de dissertation de philosophie

Nous avons précédemment montré que l’Homme pouvait, s’il écoutait sa raison et basait tous ses choix, ainsi que ses jugements sur celle-ci, être considéré comme un être libre. Ainsi, l’espèce humaine est un peuple où la liberté semble constituer l’idéal que tous les Hommes possèdent ou veulent atteindre par des évolutions conséquentes. Sommes-nous néanmoins capables de contrôler la nature qui parfois nous submerge ou de vivre dans une société où chaque Homme, pour être libre, doit respecter les règles de manière raisonnable ? Le psychisme de l’être humain étant complexe, on peut donc se demander si la liberté conférée par la raison est vraiment réelle ou si elle n’est qu’une illusion cachant l’absence totale de contrôle de l’Homme sur lui-même. Il convient donc, dans un second temps, d’étudier l’Homme en tant qu’être humain esclave de lui-même et de son environnement.

4. Une conclusion

La conclusion permet de faire le bilan des idées avancées dans les trois grandes parties.

Elle est composée :

  • rappel de la problématique ;
  • du bilan des trois parties ;
  • de la réponse à la problématique ;
  • d’une ouverture.

Exemple de conclusion de dissertation de philosophie

Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

Reformuler des textes rapidement et facilement

Reformulez des phrases, des paragraphes ou des textes entiers en un clin d'œil grâce à notre outil de paraphrase gratuit.

Reformuler un texte gratuitement

Les dissertations de philosophie sont construites en trois parties et chaque partie correspond à une idée générale. Toutes les parties ont des titres non-apparents .

Télécharger le plan type d’une dissertation de philosophie

Conseil Lorsque vous faites corriger et relire votre dissertation , vous pouvez faire vérifier le plan (la structure).

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Plan d’une dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 9 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/plan-dissertation-de-philosophie/

Cet article est-il utile ?

Justine Debret

Justine Debret

D'autres étudiants ont aussi consulté..., la méthode de la dissertation de philosophie , exemple de dissertation de philosophie, plan de dissertation.

dissertation philosophie politique

La dissertation philosophique

Il s'agit d'être logique de bout en bout.

Ce travail est tout simplement un texte argumentatif plus élaboré, qu'on introduit et conclut de la même manière que ce dernier. Votre professeur, s'il en est fervent partisan ou s'il voit que cela convient mieux à votre tempérament ou au sujet, vous le fera surtout exécuter dans votre deuxième ou troisième cours. La dissertation est l'occasion de perfectionner votre habileté à argumenter en vous proposant un point de départ plus complexe.

Dans le texte argumentatif, vous ne considériez au plus que deux positions : la vôtre, à la défense de laquelle vous vous employiez avant tout, et l'embryon d'une autre, sous la forme d'au moins une objection à votre position. La dissertation dite «philosophique» vous impose au départ d'en examiner deux, qu'on appelle la thèse et l'antithèse, face auxquelles on vous demande de vous situer, ce qui donne une troisième position, la vôtre. En général, la première position (la thèse) est celle d'un auteur ou d'une doctrine donnés, sur un sujet donné, que votre professeur précise dans ses directives; l'antithèse, c'est une position contraire ou différente sur ce même sujet. Quant à votre position, elle devrait apparaître dans ce qu'on appelle la synthèse.

En rédigeant une dissertation philosophique, vous savez donc dès le départ que son développement comportera trois parties, de plusieurs paragraphes chacune: une première où vous résumez la thèse et ses arguments à propos du sujet traité; la seconde où vous présentez l'antithèse et ses arguments; et la troisième, plus élaborée car vous y discutez les deux points de vue précédents, de manière à prendre finalement position.

Vous avez le choix entre deux grandes formes de dissertation selon que, tout bien réfléchi, vous êtes nettement favorable à l'une des positions en présence ou qu'au contraire, l'une et l'autre vous laissent en partie insatisfait. La première découle tout naturellement du texte argumentatif : elle vous demande de présenter deux positions opposées et d'opter en faveur de l'une contre l'autre. La seconde, classique, vous demande de réconcilier deux positions plus ou moins opposées. Dans la première forme, voyez-vous comme un juge qui tranche tout en faisant preuve d'impartialité ; dans la seconde, voyez-vous plutôt comme un négociateur qui trouve une solution acceptable aux deux parties en présence. Vous avez tout compris : dans les deux cas, il faudra non seulement trouver des arguments, mais des arguments nuancés. Dans le texte argumentatif, vous travailliez à la hache, ici, vous faites dans le patinage de fantaisie. Mais logiquement.

Comment présenter la thèse et l'antithèse ?

Avec la pratique, on apprend à présenter thèse et antithèse de manière à ce qu'elles se répondent l'une à l'autre, soit qu'elles s'opposent directement, soit qu'elles divergent sans nécessairement être contradictoires. Attachez-vous à faire ressortir les oppositions, différences ou ressemblances qui vous seront utiles pour la suite.

Assurez-vous de votre mieux que des positions que vous croyez contraires le sont effectivement et que les différences qui distinguent des positions comparables ne camouflent pas une opposition plus profonde. Bref, efforcez-vous de bien comprendre les positions en présence!

La synthèse

Évidemment, la synthèse représente le principal défi de la dissertation. Le problème ne se présente pas de la même manière selon la forme de la dissertation où vous vous trouvez engagé.

1) Vous êtes un juge : pesez le pour et le contre et tranchez

La principale difficulté est de justifier votre option en faveur d'une position contre l'autre sur la base de vos propres arguments originaux. Vous ne pouvez pas réduire votre synthèse à: «Je suis d'accord avec la thèse (ou l'antithèse) pour les mêmes raisons que son auteur, et donc je suis contre l'antithèse (ou la thèse)». Comment faire? Vous terminerez la présentation de la thèse et de l'antithèse en résumant le mieux possible l'enjeu de la dispute selon vous (un paragraphe), enjeu face auquel vous avez sans doute un avis: c'est votre balance, en quelque sorte, qui se précisera si vous «pesez le pour et le contre», comme on dit. Pour ce faire, identifiez et démontrez les avantages et désavantages selon vous de chacune des positions (de deux à quatre paragraphes). Si vous avez du mal à discerner avantages ou désavantages, essayez d'imaginer les conséquences concrètes de chacune des positions dans diverses situations pertinentes. Ou essayez de voir en quoi chacune a raison et chacune a tort. Finalement, vous appréciez dans un dernier paragraphe le résultat de votre «pesée» et vous tranchez en faveur de la position la plus avantageuse, la plus juste et pertinente à vos yeux. Votre position, ici, est une synthèse dans la mesure où elle place deux positions opposées sur une même balance: c'est votre balance et on s'attend à ce qu'elle s'élève au-dessus de la mêlée.

2) Vous êtes un négociateur : à vous de trouver le ''juste milieu''.

Dans ce type de dissertation, on vous invite à réconcilier les deux points de vue en présence. Il faut alors être attentif à ce qui, dans chaque position, vous laisse en partie insatisfait. Ici, attention à un piège : certains sont portés à réconcilier artificiellement, dissertation oblige, les deux théories en présence en se rabattant sur la stratégie tentante du «juste milieu», qu'on doit manier ici avec des pincettes car elle peut s'avérer intenable. En effet, deux points de vue opposés peuvent à l'analyse se révéler tout à fait contradictoires, auquel cas aucune conciliation n'est possible. Que faire? À l'issue de votre présentation des positions en présence, il faut déterminer s'il y a ou non contradiction. Trois cas sont possibles.

Premier cas: il n'y a pas de contradiction, ni même de réelle opposition entre les deux positions qui envisagent simplement le même problème d'angles différents et il s'agit de les rapprocher. Vous terminez la présentation des thèse et antithèse en expliquant ce diagnostic et en montrant en un ou deux paragraphes que, sur la base de votre propre compréhension du problème traité, chacun des points de vue en présence est incomplet et que la meilleure chose à faire est d'utiliser l'un pour compléter l'autre: c'est le «juste milieu» en version «salade mélangée» pour ainsi dire. Et, en un ou deux paragraphes de plus, vous mélangez votre salade. Attention ! Il est important de mélanger des ingrédients qui vont ensemble. Assurez-vous donc que votre salade ne soit pas trop indigeste et qu'elle soit bien brassée. Que ce soit bien un juste milieu. Autrement dit: gare aux contradictions possibles qui, cette fois, vous guettent vous-même au lieu des auteurs en présence.

Deuxième cas: il n'y a pas de contradiction fondamentale, mais il y a une opposition sur un aspect particulier; si ce n'était de cet aspect, les deux parties s'entendraient. C'est le cas des lutteurs qu'il faut séparer: vous l'expliquez (un paragraphe). Malheureusement, il faut ensuite «couper les cheveux en quatre» pour les en convaincre. Vous examinez en un ou deux paragraphes les limites des deux positions de manière à faire de la place au milieu: c'est votre synthèse, que vous exposez ensuite en un paragraphe (Ouf!).

Troisième cas: il y a contradiction fondamentale (Aïe!) et vous avez affaire à des points de vue irréconciliables sur le terrain où ils s'affrontent, ce que vous expliquez (un paragraphe). Vous vous livrez ensuite à la haute voltige ultime, vous résolvez la contradiction: vous amenez le débat sur un autre terrain où les deux positions deviennent conciliables, ce que vous exposez en un ou deux paragraphes. Ça s'appelle déplacer le débat. Cet «autre terrain», c'est votre synthèse qui, en faisant voir le problème autrement, réconcilie les deux autres.

Félicitations ! Même votre prof n'y arrive pas toujours...

Pour finir, n'oubliez pas de conclure. Vous le faites de la même manière que le texte argumentatif ou, si c'est plus approprié selon vous, de la même manière que le commentaire critique.

Ce site Web utilise des témoins (cookies) et des technologies similaires. En continuant de naviguer sur ce site, vous en acceptez les conditions d'utilisation .

  • Aller au menu
  • Aller au contenu

Conforme au programme officiel 2023 - 2024 : infos

La dissertation en philosophie

Introduction :

Le mot « dissertation » dérive de l’étymologie latine du mot « discussion » qui signifie « examen attentif, contradictoire » ; « échange d’arguments ». La dissertation est donc un effort de réflexion dans lequel on examine de manière attentive les problèmes philosophiques liés à un sujet.

Une dissertation réussie se prépare avec trois ingrédients : une méthode (ensemble de règles qui guide la réflexion), de la culture (culture personnelle et culture philosophique acquise en cours) et de la curiosité (la philosophie est un regard curieux sur soi-même et sur le monde).

L’épreuve de la dissertation dure 4 heures. Deux sujets au choix sont proposés, sous forme de questions. Nous prendrons ici pour sujet support « La liberté doit-elle être sauvée ? »

Décortiquer le sujet

Pour répondre à une question, il faut d’abord la comprendre. Pour cela, il faut analyser les mots du sujet, c’est-à-dire le décomposer en tous ses éléments pour comprendre ce qui est réellement demandé. Ce travail préparatoire s’effectue au brouillon.

Première étape : relever les notions du sujet

Dans un premier temps, il s’agit de repérer dans le sujet les notions du programme étudiées en cours.

Dans le sujet, les notions peuvent être explicites ou implicites. Lorsqu’elles sont implicites, il faut donc les mettre en évidence.

  • « La liberté doit-elle être sauvée ? »

La notion du programme est explicite : la liberté .

  • « L’ État doit-il faire notre bonheur  ? »

L’ État et le bonheur sont explicites. Une autre notion est désignée implicitement par l’expression « doit-il faire » : le devoir .

Il faut ensuite faire subir le même traitement aux autres termes, afin d’éviter de plaquer sur votre sujet du bac un autre sujet traitée pendant l’année, impliquant la même notion, mais pourtant différent.

« La liberté doit-elle être sauvée ? » est différent de « La liberté doit-elle parfois être sauvée ? » :

  • « Sauver » : le verbe est à définir.
  • « Doit-elle » : il s’agit d’une formulation typique de sujet.

Deuxième étape : la libre association

Il s’agit de noter spontanément les idées qui vous viennent à l’esprit en rapport avec la question du sujet. La question vous suggère une réponse, qui elle-même amène à une idée ; cette idée s’enchaine sur une autre et ainsi de suite… Surtout ne vous censurez pas ! Le « tri sélectif » des idées se fait dans un second temps. Au départ, l’objectif est d’amasser un maximum d’idées, de références et d’exemples.

Troisième étape : la conceptualisation

Cette étape est la plus complexe. Conceptualiser, c’est définir un terme de manière philosophique par rapport au sens courant que nous en avons, le sens du dictionnaire. Pour conceptualiser, il faut :

  • s’aider de l’étymologie quand on le peut. Ici, « liberté » vient de libertas , qui signifie « indépendance » et « libre pouvoir » ;
  • distinguer les différents domaines de réflexion dans lesquels la notion se retrouve : liberté politique, morale, métaphysique, religieuse ;
  • distinguer la notion des notions voisines et des notions contraires : liberté/individualisme, liberté/émancipation, liberté/servitude liberté/aliénation ;
  • énoncer les différents attributs de la notion, ceux qui sont évidents puis plus réfléchis :
  • « La liberté est un ressenti indéfinissable mais agréable » ;
  • « La liberté est la capacité à user de son libre arbitre » ;
  • mobiliser ses cours. La notion de liberté est conceptualisée de manière différente chez Hobbes, chez Spinoza ou chez Sartre ;
  • les repères au programme sont également utiles, ils comportent des distinctions relatives aux notions du programme.

Il est essentiel de conceptualiser. C’est en conceptualisant un terme que vous ferez apparaître les pistes de réflexions philosophiques qu’il vous faudra détailler dans votre développement.

Le type de sujet

Les questions du type : «  peut-on/peut-il  » interrogent sur :

  • la possibilité pratique . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si on dispose des moyens techniques de faire telle ou telle chose ;
  • la possibilité morale ou le droit . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si on a le devoir moral ou le droit juridique de faire telle ou telle chose.

Les questions du type : «  faut-il/doit-on  » interrogent sur :

  • la nécessité matérielle, le besoin . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si nous sommes contraints de X, à quel besoin répond X ;
  • l’ obligation morale, le devoir . Il s’agit de traduire le sujet en se demandant si notre dignité exige que X, si nous avons le devoir moral de X…

Pour les questions du type : «  pourquoi X/à quoi sert X  » :

  • il s’agit de mettre en évidence les raisons, les causes de X, ses buts et/ou son utilité . Il faut aussi poser la question de l’inutilité de ce X.

Ces réflexes de traduction, combinés à la compréhension des termes du sujet, aident à problématiser le sujet.

Pour notre sujet « La liberté doit-elle être sauvée ? », on peut donc se demander :

  • sommes nous contraints de protéger politiquement les libertés ?
  • À quel(s) besoin(s) répond notre volonté de protéger la liberté ?
  • Avons-nous l’obligation morale de combattre ce qui entrave nos libertés ?

La problématique

Pour structurer les idées récoltées, il faut ensuite cadrer une problématique. Pour cela, il faut déterminer deux réponses au sujet, et les mettre, d’une certaine manière, en compétition.

Répondre à la question du sujet ne consiste pas à opposer radicalement une première réponse et une deuxième réponse au sujet : vous vous contredirez vous-même et votre réponse globale sera incohérente. Ainsi, si vous dites tout d’abord que nous devons sauver la liberté parce qu’elle est menacée puis qu’il n’est pas nécessaire de protéger la liberté car elle n’est pas menacée, vous vous contredisez !

Il faut donc construire des réponses crédibles et consistantes , et cela demande un savoir faire particulier.

Proposer une première réponse et la questionner

Après avoir formulé une première réponse, il faut énoncer les implications de cette thèse, en se demandant ce qu’implique le fait de soutenir cette réponse . Trouvez des conséquences et formulez-les sous formes d’idées brèves, aidez-vous de la formule « si… alors… ». Il s’agit ensuite de questionner ces implications, puis d’associer les idées et références philosophiques pour amorcer l’argumentaire.

L’Homme doit sauver la liberté.

Si la liberté doit être sauvée alors c’est que la liberté est en danger. De quels dangers souffre la liberté ? Quels sont les dangers qui font obstacle à la liberté ? Existe-t-il des personnes (esclavage) / des politiques (tyrannie, totalitarisme) / des facteurs socio-culturels (déterminisme) / des désirs (Inconscient) qui nuisent à la liberté ? Quels dangers ruinent la liberté morale ? La liberté politique ?

C’est que nous ne sommes pas vraiment libres ou bien que nous sommes libres « en sursis ».

Pourquoi pouvons-nous affirmer que nous ne sommes pas libres ? D’un point de vue politique , certains peuples sont encore sous le joug de dictateurs. L’ONU est une organisation qui veille à la préservation des libertés de l’Homme, premier droit à sauver et préserver selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. D’un point de vue moral et politique , la notion de déterminisme vient confirmer que la liberté est menacée et que nous devons nous émanciper de bons nombres d’influences qui pèsent sur notre existence et la déterminent à notre insu. D’un point de vue métaphysique , Spinoza effectue une critique du libre arbitre montrant finalement que nous sommes dans une liberté illusoire.

Proposer une deuxième réponse à la question et la questionner

La liberté n’a pas besoin d’être sauvée.

Si la liberté n’a pas a être sauvée, alors c’est que nous avons le sentiment imprescriptible d’être libre. Comment se manifeste notre sentiment de liberté ? Que ressentons-nous ? La liberté ne se prouve pas, elle s’éprouve. C’est un sentiment agréable mais indéfinissable. C’est donc que la liberté fait partie de la nature de l’homme, elle est inhérente à la nature humaine. L’homme est-il libre par nature ? Rousseau l’affirme : l’homme naît libre même si partout il est sous les fers, sous le joug de ceux qui le gouvernent. Selon la Déclaration des droits de l’homme, les hommes naissent libres et égaux en droit. D’un point de vue moral, Sartre affirme le caractère imprescriptible de la liberté qui fait partie de l’essence de l’Homme.

C’est par le questionnement des réponses apportées au sujet que des idées philosophiques majeures sont mobilisées.

Formuler cette opposition sous la forme d’une alternative

  • Doit on penser que X et admettre que Y ou bien penser que … ce qui revient à …
  • Doit on penser que X alors que … ou bien penser Y mais alors … ?

Doit-on penser que la liberté est une valeur résolument en danger et considérer qu’elle est attaquée dans tous les domaines ou bien admettre qu’il persiste en l’Homme une part de liberté naturelle, inaliénable et indestructible, même s’il est bien difficile de l’exercer ?

Sans problématique, la dissertation n’a aucune orientation, aucune piste de réflexion n’est lancée. Une problématique consiste a rendre explicite le ou les problèmes qui sont contenus dans la question initiale, mais qui sont cachés.

Construire un plan

On ne peut pas appliquer un même type de plan pour tous les sujets. Nous présenterons donc ici trois plans possibles.

Plan thèse, antithèse, synthèse

Ce plan est appelé plan dialectique et s’effectue nécessairement en trois parties. La troisième partie, la synthèse, explique l’insuffisance des deux thèses précédemment opposées et résout la difficulté rencontrée. Mais il n’est pas toujours possible de procéder ainsi et selon le type de sujet, le plan dialectique n’est pas toujours pertinent.

Plan en trois parties avec deux thèses : l’opinion et la réfléchie

Il s’agit ici de présenter une première thèse, une opinion spontanée, puis de critiquer cette opinion en réfutant les arguments de la première thèse. La troisième partie consiste en la proposition d’une deuxième thèse, plus réfléchie.

I) La liberté est menacée en tous bords

II) Nous avons les moyens politiques et moraux de protéger nos libertés

III) Mais la liberté n’est-elle pas, au fond, une illusion ?

Plan qui conteste le sens de la question

Ce plan contient également trois parties. La première apporte une réponse. La deuxième partie la nuance ou la conteste. La troisième partie critique le présupposé du sujet.

La liberté est-elle une illusion rassurante ?

I) L’homme se croit libre mais ne l’est pas

II) La liberté est une croyance nécessaire au bon fonctionnement de la morale et de la justice

III) La liberté n’est pas une illusion mais elle est une conquête qui exige de l’engagement et du courage

  • Quel que soit le plan envisagé, ils progressent tous vers le même but : la résolution des problèmes liés au sujet.

La structure du devoir

La dissertation possède une structure, un squelette qui est toujours le même.

Introduction

L’introduction doit contenir un certain nombre d’étapes et avoir une longueur d’une demi page à une page. Tout d’abord, une accroche qui introduit la ou les notions du sujet mais surtout qui permet d’arriver à la problématique : un acte de la vie quotidienne, un événement historique, une scène de roman ou de film, un mythe, une citation… Tout ce qui amène à se poser la question du sujet est le bienvenu. On expose ensuite la problématique, puis l’annonce du plan.

TEXT MODE (OCR)

Hugo Dewar 1957

The Moscow Trials ‘Revised’

Source : Problems of Communism , Volume 6, no 1, January-February 1957. Scanned and prepared for the Marxist Internet Archive by Paul Flewers.

For many years Soviet propagandists and pro-Soviet Western observers presented ‘Soviet justice’ as a forward step in the advancement of legal science. Thus, the British jurist DN Pritt wrote, in a contemporary eulogy of the Moscow purge trials of the 1930s, that ‘the judicature and the prosecuting attorney of the USSR [Andrei Vyshinsky] have established their reputation among the legal systems of the world’. [1] Pritt was not at all disconcerted by the singular fact, unparalleled in Western jurisprudence, that the accused in the Soviet trials did not raise a finger to defend themselves, but instead confessed with seeming eagerness to the most heinous crimes. The Soviet government, he blandly stated, ‘would have preferred that all or most of the accused should have pleaded not guilty and contested the case’. [2]

The naïveté, or wilful blindness, of such statements has long been apparent. As early as 1937, an independent commission of inquiry conducted an exhaustive investigation into the Moscow trials of 1936 and 1937 and found them to be clear-cut travesties of justice. [3] The commission’s findings were bolstered by an ever-mounting accumulation of evidence regarding the methods employed to produce the victims’ obviously abnormal eagerness to sign their own death warrants.

Today not even the most naïve apologist can continue his self-deception. At the Twentieth Congress of the CPSU the myth was broken for all time when Nikita Khrushchev, in a secret report to a closed session of the congress, revealed the depths to which Soviet ‘justice’ had sunk:

Stalin originated the concept ‘enemy of the people’. This term automatically rendered unnecessary that the ideological errors of a man or men engaged in a controversy be proven... The formula was specifically introduced for the purpose of physically annihilating such individuals... [4]

It is significant, however, that, in denouncing ‘violations of socialist law’, Khrushchev made no direct mention either of the show trial as such, or of its exportation to the satellites. His remarks about Zinoviev and Kamenev and about the ‘annihilation’ of Lenin’s closest colleagues as ‘enemies of the party’ were furthermore clear attempts to restrict the discussion to ‘violations of socialist law’ in the period following Kirov’s assassination in December 1934 – to the great trials and purges of the 1930s. [5]

This effort is a transparent indication that the present collective leadership cannot make a decisive, radical break with their Stalinist past. It is to Stalin that the present Soviet leaders owe their positions, and it was during his reign that their methods of ‘governing’ and dispensing ‘justice’ were decisively moulded. That is why Khrushchev and his colleagues will not admit that the genesis of the Stalin-type inquisitorial trial goes much farther back than 1934, indeed, as far back as 1922.

The idea of exploiting the judicial trial of political opponents for the purpose of ‘educating’ the masses was first given concrete expression in 1922, when a trial of 22 prominent members of the Social Revolutionary Party was staged. At that time the technique of the show trial had not been perfected, and only ten police stooges consented to play the role of cringing penitents and government propagandists. At first, the state was content with this number and even permitted the rest to defend themselves stoutly. They openly proclaimed their political convictions and even refused to recognise the court. Just prior to the trial, the Bolsheviks entered into an agreement in Berlin with representatives of the international socialist movement by which several prominent socialists were invited to participate in the defence; and in the early stages of the trial they were very active on behalf of the accused. As the trial progressed, however, the intolerable contradictions between accepted conceptions of justice and a Soviet-sponsored political trial were revealed. Bit by bit the essential elements of the show trial, with which the world later became familiar, emerged.

The presiding judge struck the keynote for the proceedings by declaring that the court would be guided not by objective considerations but by the interests of the government. During the course of the trial Bukharin declared the Berlin agreement null and void, and this, coupled with the prosecution’s obstructive tactics, caused the foreign socialists to withdraw. Perhaps most important in the development of the show trial, however, was the first utilisation of the technique of agitating against the accused outside of court. Yuri Pyatakov, the president of the tribunal, spoke at one of the mass demonstrations, as did Bukharin, who applauded the role played in the trial by the ten who had ‘confessed’. [6]

In the course of the next few years the show trial was gradually brought to a high stage of perfection. ‘Evidence’ was manufactured and, by means of inhuman tortures, the accused were brought into court ‘prepared’ to cooperate in arranging their own destruction. During the course of the so-called Shakhty trial (1928), for example, a group of engineers, personifying the ‘bourgeois specialists’, took the blame for the country’s chronic economic ills and accused foreign ‘interventionist circles’ of directing their sabotage. [7] By 1930 the technique had been further perfected, and during the Industrial Party trial every single one of the accused confessed to ‘planned’ sabotage in drafting or implementing the First Five-Year Plan. One of the witnesses, brought in under heavy GPU guard, was Professor Osadchy, formerly a member of the CEC (Central Economic Council) of the Supreme Soviet, and assistant chairman of the State Planning Commission. Incredible as it may seem, Osadchy, who was one of the prosecutors at the Shakhty trial, confessed to having plotted with the very men whom he had sentenced to death in 1928! [8]

Stalin’s speech at the Sixteenth Congress (June-July 1930) gave at least the outward rationale for all the great Moscow trials. [9] His thesis was that whenever the contradictions inherent within the capitalist system grow acute, the bourgeoisie tries to solve them by turning on the Soviet Union. By the bourgeoisie Stalin meant primarily foreign nations, but his main purpose was to justify the purge of internal opposition to his rule. The vast international ‘plots’ which were uncovered regularly involved certain native Communists; often these were among the most celebrated of the revolutionary heroes, their ‘crimes’ consisting in their opposition to Stalin’s dictatorship. Without respect to their previous service, these men were condemned as saboteurs working in collaboration with the outside enemy to wreck the economy of the Soviet Union.

Thus, the Great Purge, as well as the thousands of unpublicised local purges, served the double purpose of removing those who opposed Stalin and of providing for the population an ‘explanation’ of the continuing low standard of living. Vyshinsky made the point in the following manner:

It is now clear why there are interruptions of supplies here and there, why with our riches and abundance of products, there is a shortage first of one thing and then of another. It is these traitors who are responsible. [10]

Vyshinsky also underlined the connection between the various trials. Stalin’s thesis had been proved, he said: all the trials had uncovered ‘systematically conducted espionage... the devilish work of foreign intelligence...’. [11]

Characteristically, although it was ostensibly against Stalin’s thesis and its implications that Khrushchev railed at the Twentieth Congress, his anger was aroused most of all by the fact that Stalin’s wrath had been turned against the party itself:

Using Stalin’s formulation... the provocateurs who had infiltrated the state security organs together with conscienceless careerists... [launched] mass terror against party cadres... It should suffice to say that the number of arrests based on charges of counter-revolutionary crimes had grown ten times between 1936 and 1937. [12]

Khrushchev summed up the Stalin era in anguished tones:

In the main, and in actuality, the only proof of guilt used, against all norms of current legal science, was the ‘confession’ of the accused himself; and, as subsequent probing proved, ‘confessions’ were acquired through physical pressures against the accused. [13]

Khrushchev’s speech is a masterpiece of hypocrisy. To be sure, of the 1966 delegates to the Seventeenth Party Congress (1934), 1108 were arrested on charges of counter-revolutionary activity. But Khrushchev well knows that it was not a question of ‘subsequent probing’: every leading Communist in the Soviet Union knew at the time what was going on. They were aware that the ‘confessions’ were shot through with contradictions and obvious absurdities; they knew that the trials were frame-ups.

As a matter of fact, Khrushchev’s speech itself corroborates our previous evidence that the Politburo was well aware of what was going on:

At the February-March Central Committee Plenum in 1937 many members actually questioned the rightness of the established course regarding mass repressions under the pretext of combating ‘two-facedness’. [14]

Khrushchev thus confirms that opposition to Stalin’s iron-heel policy was expressed even within the Politburo. People who had employed the most despicable methods against both non-party and party opponents began to voice ‘doubts’ when the police terror menaced them. Among those who ventured to speak up in 1937 was Pavel Postyshev, candidate member of the Politburo. Indeed, Khrushchev said that Postyshev expressed his doubts ‘most ably’, as did Stanislav Kossior, a member of the Politburo – both were liquidated. Other prominent Stalinist victims of the monster they themselves helped create were Vlas Chubar, Yan Rudzutak, Grigory Petrovsky and Robert Eikhe: all men of the Lenin era who had thrown in their lot with Stalin in his struggle for power.

How was it, then, that Molotov, Mikoyan, Voroshilov, Khrushchev and others survived? They saved themselves either by keeping their mouths shut or, where their closeness to Stalin made this impossible, by sedulously fostering the cult of the ‘brilliant leader’. Certainly Khrushchev was not unaware of what was going on. Kossior, for example, was purged in the Ukraine while he was closely associated with Khrushchev.

Without speculating about the possible splits and rivalries within the top leadership of the CPSU revealed by the varying degrees of vehemence with which individual Soviet leaders condemned Stalin’s ‘cult of personality’, the central goal of the leadership as a whole is perfectly obvious. Khrushchev and his supporters are vitally concerned with ‘rehabilitating’ the party and strengthening its authority vis-à-vis the police apparatus. The terrors of the Stalinist era left party cadres either demoralised and spiritless or, much worse, cynically and brutally opportunistic. In any event, the leadership felt that the support of the new generation of Communists – the managerial caste and the intellectuals – required assurances that the days of arbitrary terror were over. In Khrushchev’s words:

Arbitrary behaviour by one person encouraged and permitted arbitrariness in others. Mass arrests and deportations of many thousands of people, execution without trial and without normal investigation created conditions of insecurity, fear and even desperation. [15]

The exportation of the macabre and revolting confessional trial to Eastern Europe was never much of a success. The process that had transformed the CPSU into a terrorised and docile instrument of the leader took 14 years; in Poland, Bulgaria and Hungary it was telescoped into less than four years – somewhat longer in Czechoslovakia and Rumania. During this time the weak satellite Communist parties (only in Czechoslovakia could the Communists claim any sizeable following) were deprived of their ablest leaders. It was clear from the trials, moreover, that these leaders were imprisoned and executed because they attempted to stand up to the Soviet Union and that the leaders who remained were mere Soviet satraps. The confession trials of ‘national Communists’ therefore destroyed what little basis the Communist parties had for claiming to represent national interests, or even the interests of the industrial workers. At the same time, they failed dismally to destroy either national sentiment among the people or Titoist tendencies within the rank-and-file of the Communist parties.

Quite on the contrary, there can be no doubt that the confession trials in Eastern Europe played a great role in enhancing anti-Soviet feeling and in undermining the Communist parties’ faith in themselves. The enormous crowds that attended the reinternment of Rajk in Hungary after his posthumous rehabilitation were symptomatic of the anti-Soviet mood that had been generated by the ‘educational’ methods of Soviet-inspired ‘justice’. The bloodless revolt in Poland and the heroic uprising of the Hungarian workers, peasants and intellectuals were due in large part to the exposure of Soviet methods and aims which resulted from the export of the ‘modern inquisition’. The people of the satellite nations share with the Russian people a deep and bitter hatred of the secret police, and a deathless desire to end the insufferable horrors which the confession trial represented.

That the Soviet leaders were, and remain, keenly aware of this was implicit in their repudiation at the Twentieth Congress of the Stalinist inquisition and in the gradual steps that have been instituted to correct some of the more objectionable features of the police and judicial apparatus. They obviously are attempting to restore public confidence in a party and system that had become thoroughly and openly compromised. In so doing, however, they paradoxically underlined still further the bankruptcy of the system that claimed to have produced that ‘glorious workers’ paradise’, the ‘most advanced country in the world’, and they reveal nakedly their inability to cast off the imprint of this system of terror and ‘educational justice’.

1. DN Pritt, The Moscow Trial Was Fair (Russia Today, London, nd).

2. DN Pritt, The Zinoviev Trial (Gollancz, London, 1936).

3. This Commission was headed by the noted American philosopher, John Dewey. Its findings were published in two books: The Case of Leon Trotsky (Secker and Warburg, London, 1937); and Not Guilty (Secker and Warburg, London, 1938).

4. The Anti-Stalin Campaign and International Communism: A Selection Of Documents (Columbia University Press, New York, 1956), p. 13.

5. For a full discussion of these trials see this author’s The Modern Inquisition (Allan Wingate, London, 1953).

6. The most complete record of this trial is in VS Voitinski, The Twelve Who Are About To Die (Delegation of the Party of Socialists-Revolutionists, Berlin, 1922). The death sentences passed against the accused were never carried out.

7. No official records of this trial have been published. Of secondary sources, the best are HH Tiltman, The Terror in Europe (Frederick A Stokes, New York, 1932); and Eugene Lyons, Assignment in Utopia (Harcourt, Brace, New York, 1937), especially pp. 114-33.

8. Andrew Rothstein (ed), Wreckers on Trial (Modern Books, London, 1931).

9. Some of the sources on the most important Moscow trials are the following: on the 1931 Menshevik trial – The Menshevik Trial (Modern Books, London, 1931); on the 1933 Metropolitan-Vickers Industrial Company Trial – The Case of NP   Vitvitsky... [and others] Charged With Wrecking Activities at Power Stations in the Soviet Union (three volumes, State Law Publishing House, Moscow, 1933); on the 1936 trial – The Case of the Trotskyite – Zinovievite Terrorist Centre (People’s Commissariat of Justice of the USSR, Moscow, 1936); on the 1937 trial – Report of Court Proceedings in the Case of the Anti-Soviet Trotskyite Centre (People’s Commissariat of Justice of the USSR, Moscow, 1937); on the 1938 trial – Report of Court Proceedings in the Case of the Anti-Soviet ‘Bloc of Rights and Trotskyites ’ (People’s Commissariat of Justice of the USSR, Moscow, 1938).

10. Report of Court Proceedings in the Case of the Anti-Soviet ‘Bloc of Rights and Trotskyites ’, pp. 636-37.

11. Report of Court Proceedings in the Case of the Anti-Soviet ‘Bloc of Rights and Trotskyites ’, pp. 636-37.

12. The Anti-Stalin Campaign , p. 30.

13. The Anti-Stalin Campaign , p. 12.

14. The Anti-Stalin Campaign , p. 29.

15. The Anti-Stalin Campaign , p. 14.

Hugo Dewar Archive

The European Graduate School

Boris Groys

Professor of philosophy at the european graduate school / egs..

Boris Groys (b.1947) is a philosopher, essayist, art critic, media theorist and an internationally renowned expert on Soviet-era art and literature, specifically, the Russian avant-garde. He is a Global Distinguished Professor of Russian and Slavic Studies at New York University, a Senior Research Fellow at the Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe, and a professor of philosophy at The European Graduate School / EGS. His work engages radically different traditions from French poststructuralism to modern Russian philosophy, yet is firmly situated at the juncture of aesthetics and politics. Theoretically, Boris Groys’s work is influenced by a number of modern and post-modern philosophers and theoreticians, including Jacques Derrida, Jean Baudrillard, Gilles Deleuze and Walter Benjamin.

Born in the former German Democratic Republic, Groys grew up in the USSR. He studied philosophy, mathematics, and logic at Leningrad State University (now Saint Petersburg State University). While a student, he immersed himself in the unofficial cultural scenes taking place in Leningrad and Moscow, and coined the term “Moscow conceptualism.” The term first appeared in the essay “Moscow Romantic Conceptualism,” published in 1979, in the art magazine  A-YA . During this time in the Soviet Union, Groys published widely in a number of samizdat magazines, including  37  and  Chasy . Between 1976 and 1981, Boris Groys held the position of Research Fellow in the Department of Structural and Applied Linguistics at Moscow State University. At the end of this fellowship, he left the Soviet Union and moved to the Federal Republic of Germany.

In 1992, Groys earned his doctorate in philosophy from the Universität Münster, where he also served as an assistant professor in philosophy from 1998-1994. During this time, Groys was also a visiting professor in the Department of Slavic Languages and Literature at the University of Pennsylvania, followed by another appointment at the University of Southern California, also in the Department of Slavic Languages and Literature. From 1994 to 2009, Groys was Professor of Art History, Philosophy, and Media Theory at the Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe, where he remains a senior research fellow. In 2001, he was the Director of the Academy of Fine Arts Vienna, and from 2003 to 2004, he spearheaded the research program  Post-Communist Condition , at the Federal Cultural Foundation of Germany. He assumed the position of Global Distinguished Professor in the Faculty of Arts and Science at New York University in 2005 and in 2009 he became a full Professor of Russian and Slavic Studies at NYU. Groys is also a senior Fellow at the International Center for Cultural Studies and Media Theory at the Bauhaus Universität (Weimar); a member of the Association Internationale des Critiques d’Art (AICA); and has been a senior scholar at the Courtauld Institute of Art (London); and a fellow at the International Research Center for Cultural Studies (IFK, Vienna), Harvard University Art Museum, and the University of Pittsburg.

In the Anglo-American world, Boris Groys is best known as the author of  The Total Art of Stalinism  (1992), and for introducing the western world to Russian postmodernist writers and artists. His contributions stretch across the field of philosophy, politics, history, and art theory and criticism. Within aesthetics, his major works include  Vanishing Point Moscow  (1994) and  The Art of Installation (1996). His philosophical works include  A Philosopher’s Diary  (1989) , The Invention of Russia  (1995), and  Introduction to Antiphilosophy  (2012). More recently, he has also published  Under Suspicion: A Phenomenology of the Media  (2000) , Ilya Kabakov: The Man Who Flew into Space from his Apartment  (2006) ,  and  The Communist Postscript  (2010). In addition to these works, other significant works in art, history, and philosophy include:  History Becomes Form: Moscow Conceptualism  (2010),  Going Public  (2010),  Art Power  (2008),  The Total Enlightenment: Conceptual Art in Moscow 1960-1990  (2008),  Dream Factory Communism: The Visual Culture of the Stalin Period  (2004),  Apotropikon  (1991), and  Thinking in Loop: Three Videos on Iconoclasm, Ritual and Immortality  (DVD, 2008), which is a trilogy of video-text syntheses, wherein Groys reads the composed text superimposed onto a collage of footage fragments taken from movies and film documentations.

As a prominent contemporary art theorist and critic, Boris Groys has also curated a number of notable exhibitions, including:  Fluchtpunkt Moskau  at Ludwig Forum (1994, Aachen, Germany),  Dream Factory Communism  at the Schirn Gallery (2003-2004, Frankfurt, Germany),  Privatizations  at the KW Institute of Contemporary Art (2004, Berlin, Germany),  Total Enlightenment: Conceptual Art in Moscow 1960–1990 at the Kunsthalle Schirn (2008-2009 Frankfurt, Germany; Fundación Juan March, Madrid, Spain),  Medium Religion  with Peter Weibel at the Center for Art and Media Karlsruhe (2009, Karlsruhe, Germany),  Andrei Monastyrski  for the Russian Pavilion at the 54th Venice Biennale (2011, Venice, Italy),  After History: Alexandre Kojève as a Photographer , at BAK Utrecht (2012, Netherlands).

While Boris Groys teaches, lectures, and writes on philosophy, politics, and history, it has been his work in aesthetics, and his co-mingling of ideas through aesthetics, that has brought him the most recognition and where he has made his most significant contributions. Groys proposes and underscores the involvement of the Russian avant-garde in the Bolshevik movement as well as in the early stages of the Bolshevik State. Following this premise, Groys’s work explores the implications of this relationship. One of his fundamental theses is that these artists––like their political counterparts––tried to outpace the developments of modernity, and so, they, like the Bolsheviks themselves, attempted to skip the steps supposed to be necessary and constitutive of historical progress.

While it is widely acknowledged in modern Russian art history that an opposition developed among artists during the revolutionary period between those constituting an avant-garde and those complicit with the state sanctioned art of the Soviet Union, Boris Groys contends that this was the result of a split and not a continuation of a pre-Revolutionary division. More specifically, Groys posits a more refined understanding of the period such that these artists cannot be simply and uniformly grouped as having been in partnership with the state Party and then, slowly, over the period split off into an opposing position. Indeed, he contends that much of the avant-garde remained on the ideological side of the state Party well past its early stages. Moreover, these artistic developments entered the political field and thereby became its extension. Under the leadership of the state, Soviet realism helped fulfil the avant-garde’s dream of demiurgic power. It is in this respect that Groys then posits the relationship between romanticism and twentieth century Russian avant-garde art. The partnership between Soviet realism and the state Party’s ideology resulted in (authorized) artworks as understood as the realization of socialism, thereby abolishing the supposed boundaries between life, art, and politics. According to Groys, the  Lenin Mausoleum  stands as the embodiment of this achievement of synchrony. Complicating and pushing this position further, Groys finds this phenomenon not at all exclusive to the Soviet Union, but in fact points to its uncanny parallel in the readymades of Marcel Duchamp.

Much of Groys’s work has centered on exploring the consequences of this suture resulting in a particular framework in which to think post-Stalinist art. With the fall of Stalinism, and its “iron laws of history,” Russian artists, both of the post-Stalin period of the Soviet Union and the post-Cold War period, have had to confront the difficult task of overcoming a notion of utopia without falling out of history, or rather, how to dissolve the notion of teleology without falling into the abyss of the end of history. Within this framework, Groys investigates not only the historical, political, and aesthetic relations in the Soviet Union and Russia, but as well specific artistic and literary works such as those by Ilya Kabakov, Komar and Melamid, and Prigov.

Without pronouncement, Boris Groys’s work, in all its varied forms, appears to follow a sustained thesis: art is a symptom of society. While the majority of his work is within aesthetics, his thesis is not exclusive to aesthetics. Rather, Groys tends to think politics, and philosophy, with and through the medium of art. This idea is underscored in a conversation between John-Paul Stonard and Boris Groys while he was Visiting Professorial Fellow at the Courtauld Institute of Art Research Forum, which was transcribed and published in the Institute’s journal,  immediations  (Vol.1, No. 4, 2007). In response to Stonard’s question as to whether “philosophers have a naturally closer relationship with artists than do art historians?” Groys responded, “We can look at artists in two ways. First, as if we were biologists, trying to construct a neo-Darwinian story of ‘art species’; how artists developed, how they succeeded, failed, survived. In these terms art history is formulated a little like botany or biology. The second way of considering art history is as part of the history of ideas. We have the history of philosophy, the history of science, the history of cultural history, just as we can have the history of art. So the question is whether we define art history more like botany, or more like the history of philosophy – and I tend more to the latter, because, as I have suggested, the driving force of art is philosophical.”

––Srdjan Cvjeticanin

Kommunisticheskiy Postskriptum , Groys, Boris. Kommunisticheskiy Postskriptum. Ad Marginem, 2014.  ISBN: 5911031817

Google: Words beyond Grammar/Google: Worte jenseits der Grammatik , Groys, Boris. Google: Words beyond Grammar/Google: Worte jenseits der Grammatik. Hatje Cantz, 2011.  ISBN: 3775728953

Unter Verdacht: Eine Phänomenologie der Medien , Groys, Boris. Unter Verdacht: Eine Phänomenologie der Medien. Carl Hanser Verlag, 2010.  ISBN: 3446236023

Under Suspicion: A Phenomenology of Media , Groys, Boris. Under Suspicion: A Phenomenology of Media. Translated by Carsten Strathausen. Columbia University Press, 2012.  ISBN: 0231146183

Going Public , Groys, Boris. Going Public. Sternberg Press, 2010.  ISBN: 1934105309

History Becomes Form: Moscow Conceptualism , Groys, Boris. History Becomes Form: Moscow Conceptualism. MIT Press, 2010.  ISBN: 0262014238

Einführung in die Anti-philosophie , Groys, Boris. Einführung in die Anti-philosophie. Carl Hanser, 2009.  ISBN: 3446234047

An Introduction to Antiphilosophy , Groys, Boris. An Introduction to Antiphilosophy. Translated by David Fernbach. Verso, 2012.  ISBN: 0231146183

Art Power , Groys, Boris. Art Power. MIT Press, 2008.  ISBN: 0262518686

Drei Videos über das Ikonoklastische: Rituelle und Unsterbliche/Thinking in Loop: Three Videos on Iconoclasm, Ritual and Immortality. , Groys, Boris. Drei Videos über das Ikonoklastische: Rituelle und Unsterbliche/Thinking in Loop: Three Videos on Iconoclasm, Ritual and Immortality. ZKM/Hatje Cantz, 2008.  ISBN: 3775723374

Die Kunst des Denkens , Groys, Boris. Die Kunst des Denkens. Philo Fine Arts, 2008.  ISBN: 3865726399

Ilya Kabakov. The Man Who Flew into Space from His Apartment , Groys, Boris. Ilya Kabakov. The Man Who Flew into Space from His Apartment. Afterall/MIT Press, 2006.  ISBN: 1846380049

Das Kommunistische Postskriptum , Groys, Boris. Das Kommunistische Postskriptum. Suhrkamp, 2006.  ISBN: 351812403X

The Communist Postscript , Groys, Boris. The Communist Postscript. Verso, 2010.  ISBN: 1844674304

Le Post-scriptum Communiste , Groys, Boris. Le Post-scriptum Communiste. Translated by Olivier Mannoni. Libella/Maren Sell, 2008.  ISBN: 2355800057

Postscriptum Comunista , Groys, Boris. Postscriptum Comunista. Translated by Gianluca Bonaiuti. Metemi Melusine, 2008.  ISBN: 8883536738

Die Muse im Pelz , Groys, Boris. Die Muse im Pelz. Literaturverlag Droschl, 2004.  ISBN: 3854206720

Topologie der Kunst , Groys, Boris. Topologie der Kunst. Carl Hanser, 2003.  ISBN: 3446203680

Kommentarii k Iskusstvu , Groys, Boris. Kommentarii k iskusstvu. KhZh, 2003.  ISBN: 5901116089

Politik der Unsterblichkeit: Vier Gespräche mit Thomas Knöfel , Groys, Boris. Politik der Unsterblichkeit: Vier Gespräche mit Thomas Knöfel. Carl Hanser, 2002.  ISBN: 3446201394

Politique de l’Immortalité , Groys, Boris. Politique de l’Immortalité. Quatre entretiens avec Thomas Knoefel. Translator Olivieri Mannon. Maren Sell Editeurs, 2005.  ISBN: 2350040232

Dialogi , Groys, Boris, and Ilya Kabakov. Dialogi. Ad marginem, 1999.  ISBN: 593321003X

Logik der Sammlung , Groys, Boris. Logik der Sammlung. Carl Hanser, 1997.  ISBN: 3446189327

Kunst-Kommentare , Groys, Boris. Kunst-Kommentare. Passagen, 1997.  ISBN: 3851652916

Die Kunst der Installation , Groys, Boris, and Ilja Kabakov. Die Kunst der Installation. Carl Hanser, 1996.  ISBN: 3446185275

Die Erfindung Russlands , Groys, Boris. Die Erfindung Russlands. Carl Hanser, 1995.  ISBN: 3446180516

Über das Neue , Groys, Boris. Über das Neue. Versuch einer Kulturökonomie. Carl Hanser, 1992.  ISBN: 3446165428

On the New , Groys, Boris. On the New. Translated by G. M. Goshgarian. Verso, 2014.  ISBN: 1781682925

Sobre lo Nuevo , Groys, Boris. Sobre lo Nuevo. Pre-textos, 2005.  ISBN: 848191648X

Du Nouveau , Groys, Boris. Du Nouveau: Essai d’économie culturelle. Jacqueline Chambon, 1995.  ISBN: 2877111156

Zeitgenössische Kunst aus Moskau: Von der Neo-Avantgarde zum Post-Stalinismus ,Groys, Boris. Zeitgenössische Kunst aus Moskau: Von der Neo-Avantgarde zum Post-Stalinismus. Klinkhardt u. B., 1991.  ISBN: 3781403033

Die Kunst des Fliehens , Groys, Boris, and Ilya Kabakov. Die Kunst des Fliehens. Carl Hanser, 1991.  ISBN: 3446160779

Dnevnik filosofa , Groys, Boris. Dnevnik Filosofa. Beseda/Sintaksis, 1989.

全体芸術様式スターリン/ Zentai Geijutsu Yōshiki Sutārin , Groys, Boris. 全体芸術様式スターリン/ Zentai Geijutsu Yōshiki Sutārin. Translated by Ikuo Kameyama and Yoshiaki Koga. 現代思潮新社, 2000.  ISBN: 4329004119

Gesamtkunstwerk Stalin , Groys, Boris. Gesamtkunstwerk Stalin. Translated by Desiderio Navarro. Pre-textos, 2008.  ISBN: 848191925X

Lo Stalinismo Ovvero l’Opera d’Arte Totale , Groys, Boris. Lo Stalinismo Ovvero l’Opera d’Arte Totale. Translated by Emanuela Guercetti. Garzanti, 1992.  ISBN: 8811598346

The Total Art of Stalinism: Russian Avant-Garde, Aesthetic Dictatorship, and Beyond. , Groys, Boris. The Total Art of Stalinism: Russian Avant-Garde, Aesthetic Dictatorship, and Beyond. Translated by Charles Rougle. Verso, (1992) 2011.  ISBN: 1844677079

Staline: Oeuvre d’Art totale , Groys, Boris. Staline: Oeuvre d’Aart totale. Jacqueline Chambon, 1990.  ISBN: 2877110370

Gesamtkunstwerk Stalin , Groys, Boris. Gesamtkunstwerk Stalin. Die Gespaltene Kultur in der Sowjetunion. Translated by Gabriele Leupold. Carl Hanser, (1988) 2008.  ISBN: 3446187863

Edited Works

Moscow Symposium: Conceptualism Revisited

Groys, Boris, ed.  Moscow Symposium: Conceptualism Revisited . Sternberg Press, 2012.  ISBN: 3943365115

Empty Zones: Andrei Monastyrski and Collective Action

Groys, Boris, Claire Bishop, and Andrei Monastyrski, eds.  Empty Zones: Andrei Monastyrski and Collective Action . Black Dog, 2011.  ISBN: 1907317341

Die totale Aufklärung: Moskauer Konzeptkunst 1960-1990/The Total Enlightenment: Conceptual Art in Moscow 1960-1990

Groys, Boris, Max Hollein, and Manuel Fontan del Junco, eds.  Die totale Aufklärung: Moskauer Konzeptkunst 1960-1990/The Total Enlightenment: Conceptual Art in Moscow 1960-1990 . Exhibition catalogue. Hatje Cantz, 2008.  ISBN: 377572124 X

Die Neue Menschheit

Groys, Boris, and Michael Hagemeister, eds.  Die Neue Menschheit . Suhrkamp, 2005.  ISBN: 351829363 X

Am Nullpunkt

Groys, Boris, and Aage Hansen-Löve, eds.  Am Nullpunkt . Suhrkamp, 2005.  ISBN: 3518293648

Zurück aus der Zukunft. Osteuropäische Kulturen im Zeitalter des Postkommunismus

Groys, Boris, and Anne von der Heiden, eds.  Zurück aus der Zukunft. Osteuropäische Kulturen im Zeitalter des Postkommunismus . Suhrkamp, 2005.  ISBN: 3518124528

Privatisierungen/Privatisations

Groys, Boris, ed.  Privatisierungen/Privatisations . Revolver, 2004.  ISBN: 3865882285

Dream Factory Communism: The Visual Culture of the Stalin Era

Groys, Boris, and Max Hollein, eds.  Dream Factory Communism: The Visual Culture of the Stalin Era . Hatje Cantz, 2003.  ISBN: 377571328 X

Kierkegaard

Groys, Boris, ed.  Kierkegaard . Schriften. Diederichs, 1996.  ISBN: 3424012874

Fluchtpunkt Moskau

Groys, Boris, ed. Fluchtpunkt Moskau. Cantz, 1994.  ISBN: 3893226125

Utopia i Obmen

Groys, Boris, ed.  Utopia i Obmen . Izd-vo Znak, 1993.  ISBN: 5877070010

Today’s Legacy of Classical Modernism

Thinking Media and the Man-Machine Relation

Alexandre Kojève

IMAGES

  1. exemple de conclusion dissertation philo

    dissertation philosophie politique

  2. (PDF) Petite histoire de la philosophie politique by Pascal Bouvier

    dissertation philosophie politique

  3. Politique Comparee

    dissertation philosophie politique

  4. Méthodologie 1 Dissertation philosophique

    dissertation philosophie politique

  5. Methodologie de la Dissertation philosophie

    dissertation philosophie politique

  6. sujet débat philo cycle 2

    dissertation philosophie politique

VIDEO

  1. Dissertation de philosophie : méthodologie, conseils et exemple de sujet résolu

  2. [Cours Philo] #7 Philosophie morale et politique : l'état nous garantit-il le bonheur ?

  3. Idées reçues sur la dissertation

  4. Le guide ULTIME de la dissertation de philosophie

  5. Cours de philosophie politique 2/3

  6. Dissertation en philosophie: l'introduction, comment ça marche? 1/3

COMMENTS

  1. La politique : corrigés de dissertations & commentaires de texte qui

    La politique : plans de dissertations et corrigés de commentaires de textes philosophiques. Votre sujet n'est pas dans la liste ? Obtenez en moins de 72h: - problématique entièrement rédigée - un plan détaillé rédigé complet, avec parties et sous-parties - la possibilité de questionner le professeur sur le plan proposé Prestation personnalisée réalisée par un professeur agrégé ...

  2. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  3. Dissertations sur L'État

    La dissertation philosophique sur l'État examine les fondements, les fonctions et les limites du pouvoir politique. Elle aborde des problèmes tels que la légitimité, la justice, la démocratie et la souveraineté.

  4. Philo Politique

    Philo Politique. La branche politique de la philosophie est née très tôt : dès les présocratiquessurgit la question de la vie en commun, ou organisation de la vie politique. Elle tente de répondre à la question suivante : Comment faire en sorte que les individus coopèrent dans le cadre de la vie collective ?

  5. Philo-labo

    sujets dissertation politique. En cliquant sur le numéro de la ressource, elle s'affichera. id ressource auteur nature; 2863. Les lois de la cité politique ont-elles pour but la paix ou la vertu ? sujet-question: 2857. L'action politique peut-elle être autre chose que la recherche du moindre mal ?

  6. Les références de philosophie politique à connaître

    Dans cet article, on s'intéresse aux textes de philosophie du politique qui ont marqué l'histoire de la pensée. Voici, pour enrichir vos dissertations, une sélection des références incontournables sur le thème de la politique. PLATON, Lettre VII: Le philosophe-roi. Il paraît difficile, d'expérience, d'administrer l'Etat.

  7. Portail pédagogique : philosophie

    Sujets de réflexions philosophiques : L'Etat. Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de l'Etat. mots clés : philosophie, politique, Etat.

  8. La méthode de la dissertation de philosophie

    Étape 5 de la méthode d'une dissertation - L'introduction, le développement, les transitions et la conclusion. 1. L'introduction d'une dissertation. L'introduction d'une dissertation de philosophie permet de poser le sujet et d'exposer clairement le problème.

  9. Sujet corrigé

    La politique, en volant loin de l'exigence de vérité, risque de se prendre au piège elle-même. Il s'agit donc de conserver une distance critique et de maintenir éveillé sans cesse ce besoin de vérité, et ce recul entre les citoyens et la politique. → Sujets en philosophie du bac 2015

  10. La philosophie politique vulgarisée et résumée

    Un peu de contexte. La philosophie politique est bouleversée lors de la publication du Léviathan de Hobbes en 1661. Thomas Hobbes est le premier philosophe à poser la distinction conceptuelle entre deux états : L'état de nature. L'état civil. Cette distinction centrale dans la philosophie politique ne sort pas de nulle part.

  11. Politique, nos sujets de dissertation de philosophie

    Politique, nos sujets de dissertation de philosophie - Ma Philo .net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.

  12. Philosophie régime politique

    Dissertation de philosophie : Sujet 2 : La démocratie est-ce le règne de l'opinion Problème: La démocratie permet-elle la liberté du peuple? L'opinion publique du peuple est-elle libre dans une société démocratique? La démocratie comme un idéal qui conduit au règne de l'opinion, à la liberté

  13. Bac philo 2019, ES : le corrigé du 1er sujet « La morale est-elle la

    Mais la politique n'est pas seulement une question de morale, elle est surtout une affaire de droit. Nous publions ici le corrigé type du 1er sujet de l'épreuve de philosophie du bac ...

  14. La Philosophie Politique

    Dans les premiers temps,la philosophie politiquen'était qu'une branche de la philosophie, pratiquée par des philosophes touche-à-tout (Platon, Aristote) avant de se spécialiser à l'époque moderne (Machiavel, Montesquieu, Rawls, …) - Platon: Platon est le premier philosophe politique. La quasi-intégralité de ses dialogues ont ...

  15. Comment rédiger une dissertation de philosophie

    Reprenons les bases de la dissertation de philosophie pour vous préparer au baccalauréat. Vous profiterez en plus tout au long de l'article des conseils des professeurs de philosophie ...

  16. Plan d'une dissertation de philosophie

    Elle permet de définir les termes du sujet et d'annoncer le plan. Dans l'introduction d'une dissertation de philosophie, on retrouve ces éléments : la phrase d'accroche (amorce) ; l'énoncé du sujet ; la définition termes et reformulation du sujet ; la problématique ; l'annonce du plan.

  17. La dissertation philosophique

    La dissertation dite «philosophique» vous impose au départ d'en examiner deux, qu'on appelle la thèse et l'antithèse, face auxquelles on vous demande de vous situer, ce qui donne une troisième position, la vôtre. En général, la première position (la thèse) est celle d'un auteur ou d'une doctrine donnés, sur un sujet donné, que ...

  18. Maîtriser la dissertation en philosophie

    Rédiger une dissertation demande donc un travail en deux temps. Le temps du brouillon est nécessaire, mais aussi déterminant. Plus on interroge le sujet et pose clairement deux ou trois pistes de réflexion pour y répondre, plus le devoir sera réussi. C'est pourquoi il faut passer entre 1 h 30 et 2h sur le brouillon.

  19. Dissertation philosophique et politique, ou Réflexions sur cette

    Dissertation philosophique et politique, ou Réflexions sur cette question "S'il est utile aux hommes d'être trompés" ([Reprod.]) / par M. de Condorcet -- 179. -- livre Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.3.114

  20. The Moscow Trials 'Revised' by Hugo Dewar 1957

    The Moscow Trials 'Revised'. Source: Problems of Communism, Volume 6, no 1, January-February 1957. Scanned and prepared for the Marxist Internet Archive by Paul Flewers. For many years Soviet propagandists and pro-Soviet Western observers presented 'Soviet justice' as a forward step in the advancement of legal science.

  21. PDF Spectral liberalism : on the subjects of political economy in Moscow

    Thesis/Dissertation Book 2 volumes (xi, 471 leaves) : illustrations ; 29 cm Local subjects: Penn dissertations -- Anthropology. Anthropology -- Penn dissertations. Summary: The world since 1989 has appeared to many as the "end of history," a uniform "neoliberalism" underpinned by abstract economic theories.

  22. Boris Groys

    Boris Groys (b.1947) is a philosopher, essayist, art critic, media theorist and an internationally renowned expert on Soviet-era art and literature, specifically, the Russian avant-garde. He is a Global Distinguished Professor of Russian and Slavic Studies at New York University, a Senior Research Fellow at the Staatliche Hochschule für ...

  23. Moscow State University. Faculty of History. About us.

    Main Data about the Faculty of History. The Faculty of History is located just near the new Library building. Address: Russia, 119992, Moscow, Lomonosovsky prospekt, 27-4, Faculty of History. Dean: Correspondent Member of the Russian Academy of Sciences, Professor Serguei Pavlovich KARPOV. Tel.: +7 (495) 939-35-66.