Quels sont les nombreux sujets de baccalauréat portant sur la notion de travail ?

Par Olivier

Rédigé le 7 novembre 2022

8 minutes de lecture

conclusion de dissertation sur le travail

  • 01. La notion de travail en philosophie
  • 02. La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération
  • 03. L'influence du travail sur l'Homme
  • 04. Le travail : outil pour casser ses chaînes
  • 05. Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie
  • 06. Exemples de sujets de dissertation

Sophie

La notion de travail en philosophie

Le travail est vu comme une nécessité dans nos sociétés modernes. Son utilité est toute trouvée : il apporte l'indépendance financière en nous donnant un salaire. Il est donc source de liberté.

Une fois l'aspet financier écarté, le travail reste néanmoins une corvée vécue comme une contrainte, voir parfois même une dépendance. Dans ce cas, le travail peut être abordé comme une privation de liberté.

Enfin, le travail a un rôle social dans le développement de l'Homme et lui permet aussi de contrôler les éléments, la nature, de gagner en connaissances scientifiques.

La question principale autour de la notion de travail est donc de débattre de son rôle : libérateur ou au contraire, exerce-t-il une contrainte sur l'Homme ?

La définition du travail : pas uniquement un outil de rémunération

La première idée qui nous vient en tête quand on pense au travail, c'est sa rémunération. Or le travail rémunérateur n'est pas la seule forme de travail possible. Pour cause, on peut s'inverstire dans du travail intellectuel en apprenant ou en s'enteaînant, perfectionnant sa technique. Il est aussi possible de s'adonner à du travail domestique tel que du bricolage, de la mécanique.

La définition philosophique du travail est la transformation de la nature afin de satisfaire nos besoins. Cette transformation intervient en créant des produits, des villes, des outils, des moyens de transports. Grâce à lui nous modifions notre habitat, nos conditions de vie. Le travail serait donc l'opposition à l'inaction, au jeu.

Deux visions s'opposent donc sur le travail : la vision rémunératrice qui va de paire avec l'idée productive et enfin le travail sous forme d'effort pour créer, apprendre, réfléchir. Parmi les formes de travail non rémunérateurs on retrouve les études avec les recherches, les rédactions d'écrits comme les articles ou encore la résolution de problèmes. Mais aussi le travail sportif qui va vous permettre de vous améliorer dans une discipline donnée par le biais d'entraînements physiques et moraux. On retrouve aussi le travail créatif qui consiste principalement en des activitées artistiques avec le dessin, la peinture, la sculpture, la composition. Enfin, on retrouve le travail domestique et ménager : organiser sa maison, s'occuper des enfants, faire la cuisine, bricoler sa voiture, réparer un mur.

Cependant les formes de travail non rémunérateur que nous venons d'évoquer ne sont pas forcément perçues par la société comme une vraie forme de travail car elles n'apportent pas de rémunération. Pourtant, ce lien entre travail et argent est assez récent.

Le travail est-il dangereux ?

Les origines du mot travail remontent au latin tripalium, moyen de torture. Mais cette étymologie est de plus en plus controversée.

L'influence du travail sur l'Homme

Qu'il soit vécu comme une contrainte ou une dépendance, le travail a toujours un impact sur l'Homme. Cependant cet impact n'est pas uniquement mauvais, puisqu'il nous permet de nous insérer dans la société, d'intégrer le groupe. Le travail est aussi un moyen d'apprendre la vie.

Le travail : l'école de la vie obligatoire

Lorsqu'on remonte aux origines de l'humanité, le travail était obligatoire pour la survie : cueillir, chasser, faire du feu ou fabriquer des habits. Puis avec le temps, la société se modernisant et se hiérarchisant, un écart s'est creusé entre ceux qui travaillent et ceux pour qui quelqu'un travaille.

Le travail était équitablement partagé entre les hommes lorsqu'ils étaient tous égaux. C'est notamment le cas des hommes nomades qui vivaient en tribus. Tout le monde était dans la même situation : il devait survivre. Les différents membres se répartissaient naturellement les tâches selon leur capacités et non leurs volontés : celui qui court vite va à la chasse, le grand participe à la cueillette, le fort fabrique les armes. A cette époque, tout le monde sans exception travaillait et ne semblait pas vivre cela comme une contrainte. C'était aussi évident pour eux que de respirer.

Avec la modernisation et la sédentarisation, des guerres ont commencé à voir le jour entre les différentes tribus et l'esclavage est alors né. Les prisonniers de guerre étaient contraints de travailler en esclaves au service des vainqueurs. C'est alors que le travail vécu comme une contrainte est apparu.

Mais dès cette apparition du travail comme une obligation, les philosophes ont analysé que le travail apportait un bénéfice à celui qui le réalisait et ce bien plus qu'à celui qui le commandait. En effet, le travailleur gagne en éducation, en technique et en expérience. Pendant ce temps, le maître n'apprends pas et devient de plus en plus dépendant de celui qui travaille pour lui. Cette oisiveté peut même le conduire à sa perte : l'escalve fabricant alors les armes qui lui permetteront de reprendre le dessus sur son maître.

Le travail : moyen d'élévation moral

Certains philosophes considèrent que le travail est un devoir envers soi-même car il nous permet de se former moralement. C'est la cas de Kant. Son idée est que le travail permet de répondre au besoin de conscience morale et de fierté. C'est le travail qui nous différencie des animaux car ces derniers satisfont leurs besoins par le biais de l'instinc alors que nous le faisons par le travail.

C'est aussi l'avis de Freud qui dit qu'un homme a besoin du travail pour s'épanouir. Pas forcément le travail rémunérateur comme nous le connaissons mais toute forme de travail qui nous permet de nourrir notre nature sous forme d'effort moral.

Le travail : nécessaire à l'être social

Il s'agit d'un fait indéniable : le travail nous insère au sein de la société. Il nous sociabilise et apprends à vivre avec les autres. Nous forçant à communiquer, il nous forme à devenir un être social.

Le travail peut donc également être perçu comme un outil de sociabilisation. Le travail étant divisé entre les hommes, ces derniers doivent s'entraider, communiquer, collaborer pour le réaliser. Cettte division s'effectue soit entre le genre de travail (intellectuel ou manuel) ou soit en fonction du statut social (supérieurs hiérarchiques, managers ou employés). Par exemple le charpentier doit travailler avec l'architecte pour poser une toiture. Les interactions avec les autres nous permettent d'améliorer le langage, la communication et les rapports humains.

Le travail : outil pour casser ses chaînes

Comme nous l'avons vu précédemment, le travail a aidé l'Homme à se libérer des foudres de la nature, de s'intégrer à la société et enfin à augmenter ses compétences et connaissances. Que ce soit d'une manière intellectuelle en nous permettant de penser par nous même et nous élever ou d'une manière financière en nous permettant l'indépendance vis à vis des autres, il est indéniable que le travail est un outil de liberté.

Au fil du temps, le travail a en effet été de moins en moins contraignant. Au Moyen-Âge, les travailleurs étaient sous le régime du servage féodal, ce qui signifiait qu'il appartenaient au seigneur des terres sur lesquelles ils travaillaient. Avec l'arrivée du capitalisme, le travailleur a trouvé une certaine liberté, avec des droits, une rémunération et un encadrement (code du travail). Maintenant, c'est le travailleur qui propose ses compétences sur un marché. La concurrence dépend alors des autres travailleurs et des besoins de ceux qui les embauchent tandis qu'à l'époque, l'esclave était propriété de son maître.

Comment le travail nous libère-t-il ?

Pour finir, il existe d'autres formes de travail, notamment sur soi, qui permettent à l'Homme de se libérer. Cela peut être le cas par exmeple quand on réalise un travail de psychanalyse ou qu'on se pose des questions sur nos actes, nos pensées. Pour cause, ce travail sur soi nous aide à nous libérer, à évoluer et se sentir bien.

Le travail, un barreau de plus à la prison de la vie

Malgré les avantages listés précédemment, le travail reste un élément de douleur.

Dans la Bible, le travail est vu comme une punition à un péché. Pour rappel, Dieu a puni Adam et Eve car ces derniers n'ont pas respecté ses volontés. L'Histoire rappelle aussi que les pourfendeurs du travaillent libérateur ont parfois utilisé ces arguements pour asservir l'Homme comme cela a été le cas avec les régimes totalitaires nazis ou russes à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Prenons pour exemple le slogan cynique inscrit au dessus du porche d'entrée du camp de concentration de Dachau : " Arbeit macht frei ", le travail rend libre, en sachant que les hommes qui y entraient étaient asservis et enfins exterminés.

Qui était Stakhanov ?

L'acquisition de savoir par le biais du travail apparaît limitée selon le poste que l'on occupe. En effet, du travail ouvrier ou industriel, répétitif, semble plus abrutir la personne que l'aider à s'élever.

C'est cet exemple qui est repris dans le film Les Temps modernes de Charlie Chaplin : le travailleur est assimilé à une machine, répétant du matin au soir la même action, sans la moindre forme de réflexion.

Exemples de sujets de dissertation

Travailler rend-il libre ?

Le travail est-il aliénant ?

L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?

Le travail peut-il être pour l'homme autre chose que le moyen de subvenir à ses besoins ?

Pourquoi parler du travail comme d'un droit ?

Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?

La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement ?

Le travail n'est-il pour l'homme qu'un moyen de subvenir à ses besoins ?

L'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?

L'inégale puissance de travail des hommes est-elle source d'injustice ?

Est-on moralement obligé de travailler ?

Le travail a-t-il une valeur morale ?

Gagne-t-on sa vie en travaillant ?

Travailler, est-ce seulement mettre en oeuvre une technique ?

Peut-on dire que "tout travaille à faire un homme en même temps qu'une chose" ?

Peut-on opposer le travail au loisir ?

Quel est le sens du travail ?

Y a-t-il un travail de l'artiste ?

Le travail permet-il à l'homme de devenir une personne ?

Comment s'intégrer par le travail ?

En quoi le travail est-il une nécessité ?

Travailler est-il un obstacle à la liberté ?

La nécessité du travail n'est-elle qu'une contrainte ?

Le travail fonde-t-il la propriété ?

L'organisation capitaliste du travail en change-t-elle le sens ?

Le travail permet-il à l'homme de s'accomplir ?

Travail et liberte sont-ils compatibles ?

Faut-il travailler pour être humain ?

Qu'est-ce qui a entraîné la division du travail ?

Est-ce la division du travail qui entraîne l'échange économique ?

Y a-t-il un juste principe de rétribution du travail ?

Le travail comme médiation ?

L’outil, le moyen de travail ?

Le travail comme activité consciente ?

Travail, besoin et désir de reconnaissance. Le « pourquoi » du travail ?

La division du travail. Le « comment » du travail ?

Qu’est-ce qui se joue pour l’homme dans le travail ?

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conclusion de dissertation sur le travail

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Le travail déshumanise- t-il l’homme ?

Le travail ennoblit l’homme, pour commenter cela

Clément

Voici un exemple de plan que vous pourriez suivre pour répondre au sujet « Le travail ennoblit l’Homme » :

1. Introduction – Présentation du thème du travail et de sa relation avec l’élévation de l’homme 2. Développement – Analyse des arguments en faveur de l’idée que le travail ennoblit l’homme – Exemples historiques et littéraires illustrant cette idée – Réflexion sur les valeurs et les compétences développées par le travail 3. Contre-argumentation – Examen des critiques et des limites de cette idée – Mise en évidence des effets négatifs potentiels du travail 4. Conclusion – Bilan des différents points de vue – Proposition d’une réflexion personnelle sur le sujet

Bonne journée

Ceux sont de bons sujets

Introduction à la Dissertation sur le Travail : Un Guide Complet

conclusion de dissertation sur le travail

Symbols: 7351

Words: 1181

===INTRO:===

Bienvenue dans ce guide complet intitulé "Introduction à la dissertation sur le travail". Cet article vous fournira des informations détaillées pour comprendre le concept du travail, son importance dans la société et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. Vous trouverez également des exemples de dissertations réussies sur le travail pour vous aider à mieux comprendre et à écrire votre propre dissertation. Enfin, nous vous donnerons des conseils utiles sur la façon de résumer efficacement votre argumentation dans la conclusion.

Introduction à la dissertation sur le travail

La dissertation sur le travail est un exercice académique qui consiste à analyser et à discuter de divers aspects liés au travail. Cela peut impliquer d’explorer l’évolution historique du travail, l’impact des changements technologiques sur le travail, les questions de genre et de travail, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, entre autres sujets. Il est important de comprendre que le travail est un concept multidimensionnel qui englobe de nombreux aspects de la vie humaine. Par conséquent, une dissertation sur le travail peut être une tâche complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet.

Il est essentiel de bien comprendre le sujet pour pouvoir élaborer une argumentation solide et pertinente. Cela signifie qu’avant de commencer à écrire, vous devez faire suffisamment de recherches pour vous familiariser avec les différentes perspectives sur le travail. Il est également important de comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public. Vous devez savoir quel type d’argumentation sera le plus convaincant pour votre lecteur et quel type de preuves sera le plus efficace pour soutenir votre argumentation.

Comprendre le concept du travail

Le travail est un concept complexe qui a plusieurs dimensions. D’un point de vue économique, le travail peut être considéré comme une activité productive qui contribue à la création de valeur et à la croissance économique. D’un point de vue sociologique, le travail peut être vu comme un moyen de participation sociale et de réalisation personnelle. D’un point de vue psychologique, le travail peut être perçu comme une source de satisfaction personnelle et de réalisation de soi.

Il est également important de comprendre que le concept du travail a évolué au fil du temps. Dans le passé, le travail était souvent associé à des activités manuelles et physiques. Cependant, avec l’avancement technologique, le travail est devenu de plus en plus intellectuel et créatif. De plus, le travail n’est plus limité à un lieu ou à un horaire spécifique.

Importance du travail dans la société

Le travail joue un rôle crucial dans la société. Il contribue à la création de richesses et à la croissance économique. Il offre également des opportunités d’emploi et de revenus aux individus, ce qui leur permet d’améliorer leur qualité de vie et leur bien-être. Le travail peut également contribuer à l’épanouissement personnel et à la réalisation de soi. Il peut aider les individus à développer leurs compétences et leurs talents, à réaliser leurs ambitions et à se sentir utiles et valorisés.

De plus, le travail peut favoriser l’intégration sociale et la cohésion sociale. Il peut aider les individus à se sentir connectés à la société et à contribuer à son fonctionnement et à son développement. Il peut également promouvoir l’équité et la justice sociale en offrant des opportunités égales à tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur âge, de leur race ou de leur origine sociale.

Comment structurer une dissertation sur le travail

Une dissertation sur le travail doit être bien structurée pour être efficace et convaincante. Voici quelques conseils sur la façon de structurer votre dissertation. Premièrement, votre dissertation doit avoir une introduction claire qui présente le sujet et indique l’objectif de votre dissertation. Deuxièmement, votre dissertation doit avoir un corps qui développe votre argumentation de manière logique et cohérente. Chaque paragraphe du corps doit traiter un point spécifique lié à votre argumentation.

Troisièmement, votre dissertation doit avoir une conclusion qui résume votre argumentation et souligne les principales conclusions de votre dissertation. Enfin, votre dissertation doit avoir une bibliographie qui liste les sources que vous avez utilisées pour soutenir votre argumentation. Il est également important de citer correctement vos sources pour éviter le plagiat et pour montrer que vous avez fait une recherche sérieuse et rigoureuse.

Exemples de dissertations réussies sur le travail

Pour vous aider à comprendre comment écrire une dissertation réussie sur le travail, voici quelques exemples de dissertations réussies sur le travail. Ces exemples montrent comment les auteurs ont développé une argumentation solide et pertinente, comment ils ont utilisé des preuves pour soutenir leur argumentation, et comment ils ont structuré leur dissertation de manière efficace et convaincante.

Il est important de noter que ces exemples ne sont pas destinés à être copiés. Au contraire, ils sont destinés à vous inspirer et à vous donner des idées sur la façon de structurer et de rédiger votre propre dissertation. Ils peuvent également vous aider à comprendre les attentes de votre lecteur ou de votre public et à adapter votre argumentation en conséquence.

Conclusion: Résumer efficacement votre argumentation

La conclusion est une partie cruciale de votre dissertation. Elle doit résumer votre argumentation et souligner les principales conclusions de votre dissertation. Elle doit également donner à votre lecteur une impression finale positive et convaincante de votre travail. Voici quelques conseils sur la façon de résumer efficacement votre argumentation. Premièrement, vous devez récapituler les points principaux de votre argumentation de manière concise et claire. Deuxièmement, vous devez souligner les implications de votre argumentation et montrer pourquoi elle est importante et pertinente.

Enfin, vous devez donner à votre lecteur une idée de ce qu’il pourrait faire ou penser après avoir lu votre dissertation. Par exemple, vous pourriez suggérer des questions de recherche futures, des actions pratiques ou des changements de politique. En résumant efficacement votre argumentation, vous pouvez laisser une impression durable sur votre lecteur et faire en sorte que votre dissertation soit mémorable et impactante.

===OUTRO:===

En conclusion, la dissertation sur le travail est un exercice académique complexe qui nécessite une compréhension approfondie du sujet. Cet article vous a fourni un guide complet sur comment comprendre le concept du travail, son importance dans la société, et comment structurer efficacement une dissertation sur le travail. En suivant ces conseils et en examinant les exemples de dissertations réussies sur le travail, vous serez mieux préparé pour rédiger votre propre dissertation sur le travail. Bonne chance dans votre voyage académique !

Conclusion de la dissertation : la méthode

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conclusion de dissertation

Si tu es comme beaucoup de mes élèves, tu penses que la conclusion de dissertation a pour but de résumer les étapes de ton développement avant de proposer une ouverture.

Or cela n’est pas suffisant !

Certes, la conclusion fait le bilan des étapes de ton raisonnement, mais son rôle va au-delà : il s’agit du paragraphe final de ton devoir qui doit clore le débat soulevé dans ta copie.

Ta conclusion doit ainsi faire apparaître une réponse finale ferme et définitive au problème posé en introduction .

Pour cela, ta conclusion doit suivre 3 étapes, qui permettent d’aller du particulier au général :

1 – Rappelle les étapes de ton développement 2 – Propose une réponse ferme et définitive à la question 3 – Fais une ouverture

1 – Rappelle les étapes de ton développement

Dresse un bilan (ou rédige une courte synthèse) des étapes de ton développement. Par exemple, si tu as suivi un plan dialectique, rappelle la thèse, l’antithèse et la synthèse.

Dans la mesure du possible, ne répète pas ton annonce de plan à l’identique. Utilise des synonymes pour reformuler l’essentiel de ton raisonnement de façon originale.

2 – Propose une réponse ferme et définitive à la question

C’est là-dessus que tu es attendu !

Ton introduction a soulevé une problématique. Il est temps d’y répondre.

Normalement, tu as développé ta réponse finale dans ta troisième partie. Il te suffit donc de la reprendre de façon ferme et concise pour achever ta dissertation.

Répondre à la question ne signifie pas donner un avis personnel : « Moi, je pense que… ».

Ta réponse n’est certes pas neutre puisqu’il s’agit d’une réponse personnell e, mais elle doit être présentée comme une réponse réfléchie, comme l’aboutissement de ton raisonnement.

N’utilise jamais la première personne (« je ») : le « nous » ou le « on » impersonnel doivent être présents jusqu’à la dernière étape de ta dissertation.

3 – Propose un élargissement

L’élargissement (ou ouverture) est une phrase qui ouvre la réflexion sur une perspective plus générale . C’est un moyen de montrer que la discussion pourrait se prolonger.

Pour trouver une ouverture, passe en revue les possibilités suivantes :

  • Ta réponse au sujet fait-elle émerger d’autres problèmes littéraires ?
  • Ta réponse amène-t-elle à s’interroger sur un nouveau sujet ?
  • La question se pose-t-elle dans un autre genre ou domaine artistique (peinture, cinéma, musique…) ?
  • Peux-tu revenir aux notions de l’objet d’étude, en proposant un autre regard sur ce dernier ?
  • Peux-tu ouvrir sur une citation d’auteur issue de l’oeuvre au programme ?

Comme pour l’accroche en introduction, ton élargissement doit absolument éviter les généralités trop éloignées de ton sujet .

Par exemple, la question «  Mais alors, quel est le but de la littérature ?  » est bien trop large : c’est une ouverture qui décrédibiliserait ta copie.

Propose une ouverture sur un sujet proche de celui traité dans ta dissertation . Le but est d’ouvrir le champ de la réflexion mais sans passer du coq à l’âne !

Au baccalauréat, il n’est pas toujours évident pour les lycéens de 1re de trouver une ouverture pertinente.

Si tu n’as que des idées d’ouverture vagues, banales ou clichés, mieux vaut sauter cette étape plutôt que de faire du remplissage maladroit qui pourrait laisser une mauvaise impression à ton correcteur.

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♬ son original – Amélie Vioux | Bac de français

Comment rédiger la conclusion d’une dissertation ?

Quelle que soit la matière (français, philosophie, économie, histoire-géo…), la conclusion est obligatoire et se rédige de la même façon.

Il s’agit toujours d’un paragraphe unique de 8-10 lignes qui débute par un alinéa .

La conclusion est isolée du reste du devoir par deux sauts de ligne .

Il est ainsi inutile de commencer ta conclusion par une formule telle que « Pour conclure », « En conclusion » : ces expressions sont lourdes et redondantes puisque le professeur identifie immédiatement ta conclusion qui se détache visuellement du développement . Il sait donc que la dernière partie de ton devoir correspond à la conclusion.

Afin de laisser une impression favorable à l’examinateur, soigne particulièrement l’ orthographe et la syntaxe .

La tentation est grande de la « bâcler » la conclusion en quelques minutes, avant la fin de l’épreuve, mais tu as tout intérêt à la préparer sérieusement au brouillon pour te démarquer avantageusement des autres copies.

N’oublie pas que la conclusion est la finalité de ton devoir et qu’elle sera lue attentivement par ton enseignant juste avant qu’il n’appose la note finale !

Exemple de conclusion de dissertation

Voici un exemple de conclusion de dissertation pour le sujet «  Le romancier doit-il nécessairement faire de ses personnages des êtres extraordinaires ? » :

Le héros hors du commun, extraordinaire, fascine indéniablement le lecteur, mais le personnage ordinaire suscite également son intérêt car il lui offre un miroir plus plausible et réaliste. Il convient toutefois de sortir de l’opposition binaire entre personnage extraordinaire et ordinaire car cette opposition ne permet pas de rendre compte de la complexité du personnage de roman et des attentes du lecteur qui s’intéresse à la singularité de chaque personnage. [Je récapitule les jalons de mon raisonnement et donne ma réponse finale ferme et définitive] . C’est ce qui fait dire à André Malraux « Un personnage n’est pas un individu en mieux ». Comme dans la vie réelle, chaque trajectoire individuelle, ordinaire ou extraordinaire, peut susciter l’intérêt pour peu qu’on essaie de l’appréhender dans sa complexité et sa singularité. [ouverture sur une citation]

Tu travailles la méthode de la dissertation ? Regarde aussi :

♦ Analyser un sujet de dissertation (méthode en 5 étapes) ♦ L’introduction de la dissertation ♦ Le plan de la dissertation ♦ Exemple de dissertation

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  • Comment trouver un plan de dissertation ? [vidéo]

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Amélie Vioux

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Le travail - dissertations de philosophie

  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
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  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
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Comment rédiger la conclusion d'une dissertation ? Méthode et exemple

La dissertation est un exercice que l'on retrouve très fréquemment à tous les niveaux d'études, que ce soit au lycée ou durant les études supérieures. Elle montre entre autres choses la capacité des élèves dans l'organisation de leurs idées, leur manière de les illustrer et surtout de les rédiger.

Comment rédiger la conclusion d'une dissertation ?

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La dissertation est une série d’arguments développés sur un sujet donné ; sujet qui peut être formulé sous diverses formes, une citation, ou encore un extrait suivi d’une question qui amène à une réflexion sur tel ou tel problème de société.

Tout comme l’introduction, la conclusion est une des étapes les plus importantes dans l’élaboration du devoir.

La conclusion de la dissertation

La conclusion intervient après la dernière partie de la rédaction, elle clôture le travail réalisé, et c’est aussi ce que le correcteur lira en dernier, et il est généralement admis que la dernière impression laissée par un devoir est aussi importante que la première. Il est par conséquent nécessaire de soigner la conclusion autant que l’introduction. Elle est obligatoire dans un grand nombre de domaines, comme la philosophie, la littérature ou encore l’histoire et la géographie.

Elle sert à clôturer le débat initial, et surtout, elle doit répondre à la problématique qui a été mise en avant dans l’introduction.

La conclusion fait une dizaine de lignes, elle est isolée par deux sauts de ligne par rapport au reste du devoir.

La méthodologie de la conclusion

La conclusion se découpe en plusieurs parties, la première est le rappel de la problématique initialement posée sous forme de question dans l’introduction, le débriefing des arguments qui ont été exposés durant toute la dissertation, la réponse à la problématique et enfin, une ouverture du sujet sur une autre réflexion possible.

Rappel de la problématique  : une fois que le correcteur a lu l’intégralité du devoir, il est important, au début de la conclusion d’établir un rappel de la problématique de départ. En effet, cela permet de recentrer l’attention du lecteur sur le problème initialement posé et montre ainsi la capacité d’organisation de l’élève ainsi que celle qu’il a de revenir à son questionnement. Il est donc question de logique narrative.

Le bilan des arguments  : il s’agit ici d’établir une synthèse de toutes les étapes du développement. Lors d’une dissertation, le candidat peut utiliser plusieurs types de plans, il faut le reprendre dans cette partie de la conclusion pour donner une cohérence à l’ensemble. Par exemple, si c’est un plan de type dialectique qui a été établi au départ, alors il faudra rappeler les éléments principaux de la thèse, de l’antithèse et de la synthèse. Bien entendu, toujours dans un souci de cohérence et aussi pour ne pas lasser le correcteur, il faut reformuler les éléments le plus possible, d’une façon plus originale. La capacité à reformuler est également évaluée à ce moment-là et peut donner des points en plus si elle est bien réalisée. La note de la dissertation est en effet donnée selon un ensemble de critères.

La réponse à la problématique : c’est sans aucun doute la partie la plus importante de la conclusion, même s’il s’agit d’un ensemble. Si le plan a été bien suivi, la troisième partie de la dissertation contient déjà des éléments de réponses, il suffit donc de les reprendre pour les expliquer dans cette partie de la conclusion. Encore une fois, la reformulation s’impose et surtout, la réponse doit être suffisamment courte et claire. Attention à ne pas donner un avis personnel à la première personne, car ce n’est pas ce qui est attendu. Ce sont des pronoms impersonnels qui doivent être utilisés, car c’est l’aboutissement d’une réflexion.

L’ouverture du sujet  : une fois tout cela réalisé, il faut ouvrir sur une perspective plus globale du sujet. Cela montre la capacité à réfléchir sur d’autres sujets en lien avec celui initialement donné. Attention toutefois à ne pas trop s’éloigner du sujet, cela pourrait manquer de crédibilité. L’ouverture doit ainsi se rapprocher le plus possible du sujet, mais il s’agit d’une étape qui peut être supprimée si l’élève ne parvient pas à trouver d’approches cohérentes. Elle est cependant très appréciée des lecteurs.

Exemple de conclusion

Sujet : les fictions (romans, fables) permettent-elles de dénoncer les défauts des hommes ?

Nous partirons du principe que le plan utilisé est dialectique (thèse, antithèse, synthèse).

Le recours à tous types de fictions peut permettre de mettre en avant les défauts les plus caractéristiques des hommes. Néanmoins, ce raisonnement doit être nuancé, car il présente certaines faiblesses. L’argumentation présente dans certains récits permet de dénoncer et d’établir ainsi une sorte de morale, que tout un chacun est libre de suivre ou non. Toutes les fictions n’ont ainsi pas le même sens de la morale, ainsi, les argumentations se complètent pour faire avancer les critiques et surtout, pour faire progresser l’humain dans sa quête personnelle.

L’exercice de dissertation est par conséquent un exercice complet, qui doit être soigné et organisé de l’introduction jusqu’à la dernière phrase de la conclusion. Le lecteur doit, grâce à la conclusion, comprendre le cheminement de la pensée de l’étudiant et établir une cohérence de l’ensemble du devoir.

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  • Comment faire une conclusion ?
  • La dissertation : méthode et exemple de conclusion
  • Commentaire de texte - commentaire composé : méthode et exemple de conclusion

Trop souvent négligée et perçue comme peu importante, la conclusion d’un commentaire de texte ou d’une dissertation de philo a pour objectif de récapituler le raisonnement que tu as développé dans ta copie. Autrement dit, de faire un bilan. Dans l’idéal, tout cela ne doit pas te prendre plus d’une quinzaine de minutes. Attention cependant à ne pas bâcler cette dernière étape, car c’est le dernier souvenir que tu laisses à ton correcteur. Connecteurs logiques, réponse à la problématique et ouverture : GoStudent te guide pas à pas pour faire une bonne conclusion qui te fera gagner des points !

Rédaction d'une conclusion

1 - Comment faire une conclusion ?

Quelles sont les parties d'une conclusion  .

La conclusion comporte généralement trois parties :

1 - Le récapitulatif des idées principales que tu as développées dans les deux ou trois grandes parties de ta rédaction.

Imagine que tu sois au lycée et que tu doives rédiger la conclusion d’un commentaire composé sur un extrait du livre Les Misérables , de Victor Hugo . La première partie de ta conclusion pourrait ressembler à ceci :

« Après avoir montré comment Victor Hugo utilise de nombreuses figures de style dans ses descriptions de la réalité historique, nous avons vu que ce procédé littéraire contribue à transformer les représentations du lecteur. » 

À lire aussi : Le top 5 des livres pour ados

2 - Dans un second temps, il faut répondre à la problématique que tu as soulevée dans l’introduction.

Pour rappel, la problématique est l’idée générale, l’idée directrice qui sert de fil conducteur à toute ta rédaction et à partir de laquelle tu construis ton argumentation. Pour réussir une dissertation ou un commentaire de texte, chaque paragraphe rédigé dans tes différentes parties doit répondre progressivement à la problématique. Sinon c’est le hors-sujet. ⛔️

Dans l'introduction notre problématique est la suivante : 

« Nous nous demanderons si l’auteur se contente de faire le récit de la réalité ou s’il fait exister sa propre vision grâce à sa gestion des procédés narratifs.  » 

Dans la conclusion nous pourrions dire :

« Il apparaît donc clairement que l’essentiel, pour Victor Hugo, n’est pas de décrire la réalité historique, mais d’encourager une transformation de la société en entraînant une prise de conscience des injustices sociales. » 

Si tu ne vois pas bien comment introduire la problématique, je t’invite à lire notre article qui t’explique en détail comment réussir une introduction en dissertation .

3 - Dans un dernier temps, tu dois rédiger une phrase finale d’ouverture . Nous en parlerons plus en détail dans le prochain paragraphe.

Comment commencer une conclusion ?

Maintenant que tu sais que la première partie d’une conclusion parfaite consiste à dégager les idées principales de ton travail, tu te demandes peut-être comment commencer. 

En vérité, c’est très simple. Il y a plein de tournures que les professeurs aiment beaucoup. Voici quelques exemples :

  • Tout au long de ce travail, nous avons montré que l’auteur cherche à ……. puis nous avons vu comment ….. enfin, nous pouvons dire que …….
  • Dans un premier temps nous avons examiné la façon dont l’auteur ….. Dans un second temps ….. Dans une dernière partie ….. 
  • Dans la première partie de notre travail, nous avons montré comment ….. Par la suite, il est apparu que l’auteur …… 
  • Comme nous l’avons vu dans un premier temps, Victor Hugo ….. de plus, nous avons montré que l’utilisation des figures de style…. Enfin …..

Tu vois que l’essentiel est de rendre la lecture fluide en utilisant des connecteurs logiques : « enfin, puis, dans un second temps, par la suite »

Qu'est qu'une ouverture dans une conclusion ?

Franchement, à quoi sert l’ouverture ? À donner un petit côté intello à ton travail et à montrer ta culture générale . Les profs adorent ça. Cet « élargissement » est tout simplement une nouvelle question que tu te poses à la fin de ton travail. 

Concrètement, vois l’ouverture comme si tu donnais une nouvelle idée de sujet de dissertation à ton prof.

Revenons à notre Victor Hugo. Après avoir résumé ton travail et répondu à la problématique, tu peux élargir le sujet en posant la question suivante :

« Nous présenter une nouvelle vision du monde qui nous touche et nous fait réfléchir, n’est-ce pas justement l’intérêt de la littérature ?  » 

Le prof sera content et il pourra même en faire un sujet pour son prochain devoir. 👍

2 - La dissertation : méthode et exemple de conclusion

Comment faire une conclusion de dissertation .

Qu’il s’agisse d’une rédaction de niveau collège en histoire-géographie, d’un essai au Bac de français ou de la conclusion d’une dissertation de philo en terminale, la méthodologie est la même. Seuls changent le nombre de mots et la qualité du style d’écriture.

À lire aussi : Comment rédiger un essai parfaitement ?

La mise en forme est importante. Il faut sauter au moins deux lignes entre la fin de ta dernière partie et le début de ta conclusion. Les trois paragraphes de ta conclusion doivent être visibles. Il faut revenir à la ligne entre chacun d’entre eux et essayer de faire des transitions pour soigner la formulation et retenir l’attention du lecteur. 👨‍🏫

Comme pour l’intro, le mieux est de commencer au brouillon et de prendre le temps de la relecture. La qualité de l’expression écrite est importante, il faut donc éviter les fautes d'inattention ! 

Exemple de conclusion dissertation de philo

Sujet : Être libre, cela signifie-t-il faire tout ce que l’on veut ?

1 - Bilan récapitulatif et principaux mots-clés :

« Comme nous l’avons montré dans un premier point, la vision humaniste des penseurs de la renaissance décrit l’homme comme un individu libre, grâce à sa raison et à sa faculté de jugement. Par opposition à une vision religieuse, ce libre-arbitre le rend responsable de ses actes et de son destin, ce que nous avons abordé dans un second temps. Cependant, la psychologie montre que l’Homme obéit aussi à des causes qui échappent à sa volonté(l’inconscient, les normes sociales, etc.)  »

2 - Réponse à la problématique : 

« La capacité à prendre des décisions librement semble donc être une illusion. Cela pose donc la question de la responsabilité individuelle lorsqu’un individu est jugé coupable d’actes illégaux ou immoraux .   »

3 - Ouverture : 

« Ainsi, on pourrait se poser la question de savoir dans quelle mesure il est possible de concilier justice et liberté. La loi n’est-elle pas une entrave à la liberté de chacun ? »

Exemple de conclusion dissertation français

Selon le sujet, la dissertation de français peut suivre plusieurs types de plans :

  • Un plan dialectique (à éviter généralement) : thèse / antithèse / synthèse.
  • Un plan analytique : description et explication d’une situation, analyse des causes et des conséquences.
  • Un plan thématique (le meilleur) : il s'agit de développer une argumentation pour répondre progressivement à la question.

Attention, la conclusion de ta dissertation doit reprendre la même structure que ton plan. ⚠️

Sujet : La poésie de Guillaume Apollinaire s’invente-t-elle en rejetant le passé ?

« Nous avons vu qu’Apollinaire s'affranchit des règles de la poésie classique, aussi bien à travers l’absence de ponctuation que par la modernité du choix de ses sujets poétiques. Cependant, nous avons vu qu’il maintient l’usage traditionnel des quatrains. Cela semble indiquer une alliance entre l’ancien et le nouveau.  »

« Plus qu’une rupture radicale avec le passé, Apollinaire semble explorer de nouveaux horizons poétiques sans pour autant abandonner l'héritage des anciennes formes lyriques.   »

« Ne devrait-on pas considérer l'œuvre de Rimbaud comme étant celle qui ouvre résolument le chemin de la modernité ? »

3 - Commentaire de texte - commentaire composé : méthode et exemple de conclusion

Comment faire la conclusion d’un commentaire .

Le commentaire de texte, en philo ou en français est un exercice différent de la dissertation. 

Le but est de mobiliser tout le vocabulaire littéraire spécifique que tu connais pour décrire la langue utilisée par l’auteur (métaphore, hyperbole, oxymore, figures de style, etc.). Sans faire de paraphrase, tu dois expliquer comment l’auteur s’y prend pour produire des effets sur le lecteur.

À lire aussi : Le succès des métaphores  

Le fond et la forme sont donc indissociables. Il faut justement montrer comment la forme joue sur le fond. C’est-à-dire quels sont les procédés littéraires et comment le style de l’auteur impacte le lecteur.

Comme pour une composition d’histoire, la conclusion du commentaire de texte (conclusion commentaire composé) s’appuie sur l’analyse de l’extrait étudié.

Exemple conclusion commentaire de texte 

Sujet : Georges PEREC (1936-1982), Les Choses (1965)  – extrait du chapitre 2

« Dans un premier temps, nous avons étudié comment le cadre et le décor (meubles, décoration, lieu de vie) fonctionnent comme un révélateur des personnages. Puis nous avons vu que l’emploi des déterminants possessifs montre que les personnages sont possédés par leur appartement et non l’inverse. Enfin, le rythme des phrases et l’usage du conditionnel insistent sur l’étendue des possibles. »

« L’ouvrage de cet auteur reprend donc les codes du genre romanesque tout en y ajoutant une écriture poétique qui sculpte l’image des personnages.   »

« Cette manière de poser un cadre qui semble doté d’une individualité propre et qui agit en retour sur les personnages n’est-elle pas influencée par l’écume des jours, de Boris Vian et le monde fictif qu’il y décrit ? » 

Et si tu te demandes comment rédiger une conclusion de TPE , et bien tu peux appliquer exactement la même méthode ! 

Quoi qu’il arrive, n’hésite pas à t’entraîner sur des Annabac et à faire appel à nos professeurs particuliers . Ils sont à ton service pour te donner les conseils méthodologiques dont tu as besoin et pour t'aider à rédiger une conclusion parfaite . Il te suffit de laisser ton nom, ton prénom et ton adresse mail pour profiter d’une première leçon gratuite !

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Comment faire une conclusion de dissertation

Ana Corujo Rodriguez

Lorsqu'on doit faire une dissertation, pour un devoir d'école, pour un mémoire ou pour un travail quelconque, il est habituel d'avoir des doutes par rapport au contenu d'une bonne dissertation, de l'introduction au développement en passant par la conclusion.

Rassembler des informations et les inclure dans le développement d'une dissertation est sûrement l'une des parties les plus importantes dans un travail de rédaction. Cependant, vous ne devez pas mettre de côté la conclusion qui marquera en dernier l'esprit de votre lecteur. Si vous avez besoin de savoir comment faire une conclusion d'une dissertation , dans cet article toutCOMMENT, nous vous expliquons tout. Bonne lecture !

Comment faire une conclusion de dissertation ?

Formules de conclusion de dissertation, comment ne pas commencer la conclusion d'une dissertation , comment bien faire une conclusion de dissertation .

Vous chercher à savoir comment faire une conclusion de dissertation ? Premièrement, vous devez savoir ce qui doit figurer à l'intérieur de celle-ci. En fait, la conclusion d'une dissertation, quelle soit littéraire ou scientifique, doit contenir trois parties :

  • Un résumé de l'hypothèse : tout au long de votre dissertation vous aurez travaillé autour d'une hypothèse, qui sera confirmée ou non dans votre développement. De cette façon, pour commencer la conclusion d'un essai, il est indispensable de faire un petit récapitulatif du travail ou de l'hypothèse initiale en guise "d'introduction".
  • Les arguments pour et contre : une fois que vous avez rappelé au lecteur les objectifs initiaux de la dissertation, vous devez lui démontrer, de façon résumée, les arguments pour et contre que vous avez exprimé dans le corps de votre dissertation.
  • Réflexion finale : finalement, vient la partie la plus compliquée : votre propre réflexion. Il est important de rester le plus objectif possible et de prendre en compte tous les arguments pour et contre que vous avez découverts sur votre idée initiale.

Finalement, la conclusion d'une dissertation est très similaire à la structure d'un essai car elle comporte une introduction, un développement et une conclusion.

Comment faire une conclusion de dissertation - Comment faire une conclusion de dissertation ?

Le plus grand doute à l'heure de rédiger la conclusion d'une dissertation est de savoir comment la commencer. Si vous ne savez pas comment débuter un paragraphe d'une conclusion, nous vous donnerons quelques idées pour une phrase d'accroche :

  • Comme nous l'avons vu...
  • Bien que notre hypothèse ne soit pas confirmée ...
  • D'après notre analyse, nous pouvons en déduire que...
  • Après avoir analysé...
  • Afin d'illustrer notre cheminement...
  • Grâce à l'analyse que nous avons mené, nous pouvons penser que...
  • Dans notre hypothèse initiale, nous avons vu que...

Comment terminer une conclusion

Il y a plusieurs manières de terminer la conclusion d'une dissertation, voici quelques formules qui pourront vous inspirer :

  • Pour conclure
  • En résumé
  • Somme toute
  • En définitive
  • Après avoir analysé
  • Il est important d'éclaircir
  • Malgré tout
  • Heureusement
  • Malheureusement
  • Malgré
  • En conclusion

Pour encore plus de conseils sur la dissertation, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à notre article Comment faire une dissertation .

Précédemment nous avons vu comment bien commencer la conclusion d'une dissertation, mais il existe quelques conseils pour ne pas mal commencer la rédaction de celle-ci. Lorsqu'il s'agit d'une dissertation plus professionnelle , il faut éviter à tout prix éviter de commencer à rédiger une conclusion avec ce type de phrases :

  • En conclusion...
  • Pour finir...
  • En résumé...

Ces phrases d'accroche ne sont pas recommandées pour des travaux écrits plus formels. Cependant, vous pouvez les utiliser lors d'exposés à l'oral.

D'autre part, dans la conclusion d'un mémoire de master par exemple, vous ne devez pas vous laissez influencer par vos opinions personnelles mais vous baser plutôt sur les informations provenant de sources sûres que vous avez trouvées lors du processus d'investigation et développées lors de la rédaction du développement de votre mémoire. C'est ainsi que vous resterez objectif avec les résultats trouvés .

Continuez votre lecture et découvrez en notre compagnie comment faire une conclusion de dissertation.

Comment faire une conclusion de dissertation - Comment NE PAS commencer la conclusion d'une dissertation ?

Si vous cherchez des conseils pour savoir comment faire une bonne conclusion de dissertation, voici les conseils que nous pouvons vous donner :

  • Vérifiez les informations : la première chose que vous devez savoir sur comment faire la conclusion d'une dissertation, est que toutes les informations que vous incluez doivent être vérifiées, c'est-à-dire qu'elles doivent provenir de sources fiables. Cela est très important notamment si vous voulez débattre votre conclusion.
  • Ne donnez pas votre point de vue personnel : comme nous l'avons déjà mentionné, il ne faut pasvous laissez porter par l'envie d'exprimer vos opinions personnelles. Si quelque chose n'est pas comme vous le pensiez, vous devez l'accepter. Toutes les hypothèses ne sont pas vraies. En tout cas, pour ce point, il est fondamental de se souvenir qu'il est nécessaire de s'informer au préalable sur certains sujets. Vous devez d'ailleurs être particulièrement prudent lorsque vous parlez d'essais littéraires car votre idée peut déjà avoir été exprimée par certains auteurs. Vous devriez donc vous appuyer sur l'idée de ces auteurs pour fonder et alimenter la vôtre.
  • Votre conclusion doit être objective : toute conclusion doit être la plus objective possible, à moins que le travail soit artistique, mais il faudra tout de même vous appuyer sur des bases fondamentales.
  • Votre conclusion doit être liée à ce que vous avez analysé précédemment : il est aussi très important que votre conclusion soit liée aux résultats de votre travail. Ainsi, il est recommandé que le travail d'investigation se centre sur un aspect très concret, sinon, le processus d'investigation pourrait devenir trop abondant et votre conclusion trop imprécise. Désormais vous savez comment faire une bonne conclusion de dissertation !

Notre article Comment faire une conclusion de dissertation vous a plu ? N'hésitez pas à consulter Comment écrire un essai critique .

Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Comment faire une conclusion de dissertation , nous vous recommandons de consulter la catégorie Formation .

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conclusion de dissertation sur le travail

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Dissertation corrigée sur la valeur du travail en prépa

Le droit à la paresse - paul lafargue (1880) - cpge scientifique.

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Sujet de dissertation : La valeur du travail

Vous trouverez ci-dessous une dissertation rédigée sur le thème du travail en CPGE. Ce sujet est proche des sujets donnés chaque année aux élèves de MP, PC, PSI ou encore MPI et PT aux concours Centrale Supelec, Mines Ponts, CCINP ou encore Polytechnique et ENS.

Si vous souhaitez progresser en méthode et sur les œuvres et ainsi obtenir de bonnes notes aux concours en CPGE, n’hésitez pas à faire appel à nos professeurs particuliers de français en CPGE.

Dans son manifeste Le Droit à la paresse (1880 ) , Paul Lafargue , marxiste et gendre de Karl Marx, écrit : « Nos moralistes [les capitalistes, les religieux, les hommes politiques conservateurs] sont gens bien modestes ; s’ils ont inventé le dogme du travail, ils doutent de son efficacité » . À l’appui des œuvres au programme de français de prépa scientifique de cette année, vous vous interrogerez sur ces vertus moralisatrices du travail.

Lire aussi : Thème de français en CPGE scientifiques sur le Travail 2022-2023

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Définition dynamique des termes du sujet de dissertation

« Ne travaillez jamais ». En mai 1968, sur les murs d’un Quartier Latin en ébullition, figuraient ces inscriptions du groupe situationniste, mené par Guy Debord, l’auteur de La Société du spectacle . Guy Debord revendiquait lui-même l’héritage de Paul Lafargue et de son Droit à la paresse ; et à l’image du gendre de Karl Marx, proposait un autre modèle de société , fondé sur une morale alternative : celle d’un certain hédonisme libertaire, en opposition à une morale considérée comme trop conservatrice et édifiant la « valeur travail » en « dogme » moraliste.

Lafargue fustige ici, avec une certaine ironie, le camp de ces « moralistes » . Nous percevons l’emploi du registre ironico-satirique au moyen de plusieurs indices : tout d’abord l’usage de l’adjectif possessif « nos », qui marque une antiphrase (ce ne sont pas « les moralistes de Lafargue », mais bien ses ennemis, ses contraires). Une deuxième ironie se signale à travers une autre antiphrase, « gens bien modestes » : ce camp des capitalistes n’est justement pas « modeste » au sens financier. Il existe même une double antiphrase : modeste peut signifier sans recherche, sans prétention, dépourvu de faste (ce n’est pas le cas de ces « gens bien modestes) ; modeste peut encore signifier « assez bas dans la hiérarchie sociale » ou « peu fortuné » (idem). L’adverbe « bien » intensifie également l’aspect ironique de l’assertion de Lafargue.

Si ces moralistes ne sont pas des « gens bien modestes », sont-ils mêmes des moralistes ? Là encore, l’ironie de Lafargue peut nous en faire douter. Un moraliste est selon le Centre national de ressources textuelles et lexicales ( CNRTL ), une « personne qui, sans être écrivain, observe la nature humaine, les mœurs, réfléchit sur elles, et en tire une morale » pour la société. Nous pouvons ici penser à la figure de La Bruyère qui dans Les Caractères, brocardait les mœurs de la cour. Son but serait ainsi d’élever à la morale classique, aristotélicienne (au sens de la pratique de la vertu). Cependant, il y a une différence entre être un véritable moraliste, qui cherche à élever l’âme de ses lecteurs, à stimuler ce qu’il y a de mieux en chacun ; et faire simplement la morale (promouvoir la morale bourgeoise selon Lafargue) ; en somme, un monde sépare la morale et la « moraline » pour reprendre un terme de Nietzsche. Lafargue doute bien en effet de la qualité de véritable moraliste de ces capitalistes, et autres hommes politiques conservateurs.

Il convient du reste également de se demander s’il est même possible de dégager « une » seule véritable morale véritable : ou si la morale, comme le soutient Montaigne par exemple dès le XVIe siècle, n’est pas aussi une donnée bien relative, dépendant avant tout des mœurs et coutumes des pays. Lafargue porterait ainsi une autre morale : c elle du marxisme et des ouvriers, contre celles des grands capitalistes . Il y aurait donc trois morales ici : la morale classique, d’Aristote, celle élevant à la vertu ; la morale « bourgeoise », celle des « gens bien modestes », poussant au goût de l’effort, au labeur, pour le bien du profit et de la stabilité de la société ; la morale « marxiste », celle du « droit à la paresse ». Ce choc des trois morales verrait donc une confrontation de trois types de moralistes… dont les moins « efficaces » seraient les « capitalistes ».

Car ces moralistes eux-mêmes, nous dit Lafargue, semblent douter de leurs dires. Ils auraient ainsi « inventé » le « dogme » du travail. Là encore, nous pouvons y voir un paradoxe. Ce « dogme » serait né en même temps qu’eux – non pas au temps des chasseurs-cueilleurs, mais de la société capitaliste. Surtout, un « dogme » n’a pas à être inventé, mais à être révélé : stricto sensu, le « dogme » est une vérité de nature religieuse, établie de manière indiscutable car divine. Ce « dogme », prétendument inébranlable et quasiment de droit divin, serait en réalité ainsi bien fragile. De surcroît, nos moralistes-religieux « doutent » de « l’efficacité » (au sens de « produire les effets attendus ») de leur propre dogme, ce qui est bien le comble pour des prêtres (nous voyons ici de nouveau l’ironie de Lafargue).

Ainsi le propos ironique de Lafargue permet de nouer des liens – que notre auteur dénonce – entre la religion, la morale, et le travail.

Le travail serait entendu davantage au sens du labor et du negotium que d’otium, dans ses répercussions presque sacrificielles, renvoyant à une image de dur labeur ; c’est-à-dire le travail non dans sa dimension liée à l’oisiveté créative (l’otium), celle liée à la pratique de la philosophie, de l’art, de la politique. [ N.B. pour une définition plus complète du « travail » en introduction de dissertation, se référer à la dissertation n°1 sur la nécessité du travail pour l’humanité ]. Le travail comme labor/negotium serait ainsi le moyen de forger des vertus moralisatrices, fondées sur la protection de l’ordre capitaliste – et in fine sur la protection de l’ordre social. La « fausse morale » du travail de « nos moralistes » serait le prêche pour l’effort, le sacrifice de soi, la stabilité ; mais en réalité, aurait pour but de préserver l’ordre social et la richesse des déjà riches.

Si Lafargue brocarde cette morale bourgeoise du travail, n’y a-t-il pourtant aucune vertu moralisatrice à l’activité travailleuse, comprise dans sa diversité ? Il serait également compréhensible que Lafargue ait un point de vue subjectif, ne serait-ce que par ses liens familiaux avec Marx ; mais Marx lui-même pouvait concevoir une vision positive du travail, libéré des chaînes de la Révolution industrielle.

dissertation corrigée du thème du travail en prépa

Lafargue revendique le droit à la paresse et défend la valeur travail

Problématisation par rapport aux œuvres de cpge scientifique.

Comment concilier l’exigence de moralité avec l’exigence d’efficacité du travail ? La moralisation par le travail est-elle seulement un argument hypocrite des classes dominantes, ou bien une réelle possibilité ? Si l’on veut moraliser par le travail, ne faudra-t-il alors pas commencer par moraliser le travail ? Tout en explicitant le point de vue des moralistes puis de celui de Lafargue, il nous faudra également tenter de se départir de la subjectivité des uns et de l’autre , pour tenter d’y voir plus clair dans cette possibilité d’une morale saine du travail – au sens d’une éthique noble et propice à élever la grandeur d’âme ou à faire grandir un individu, une communauté, un pays.

Annonce des axes

En première instance, le travail apparait certes comme une valeur moralisatrice utile et bénéfique, à la fois sur le plan individuel (il développe des vertus saines liées au respect et au goût de l’effort) et collectif (il soude une communauté autour de buts précis) ; et pour les adversaires de Lafargue, il a même l’avantage de conserver l’ordre établi.

  • Ce point nous conduit, en deuxième instance, à questionner l’apport moralisateur du travail : au lieu d’élever l’âme, le labor ne la dégrade-t-il pas jusqu’à un point extrême ?
  • En définitive, au lieu de vouloir moraliser la société par le travail , il conviendrait davantage de moraliser d’abord le travail pour moraliser la société.
  • À condition que le travail ne soit plus subi, mais choisi.

dissertation corrigée du thème du travail en prépa

L’oisiveté, la paresse, ne sont-elles pas les portes ouvertes aux vices ?

C’est bien la crainte de la classe dominante quoi qu’il en soit au XIXe siècle.

Le travail peut, certes, être perçu dans un premier temps comme une valeur utile du point de vue de la moralisation de tout un chacun. Il développe des vertus saines, le goût de l’effort, une certaine solidarité sur le plan collectif ; pour les « gens bien modestes » que sont les riches, le travail comporte également des valeurs moralisatrices cachées mais efficaces : le respect de l’ordre établi ; on comprend ainsi qu’il soit élevé au rang de « dogme » , ayant, comme la religion, l’utilité d’incarner et de stabiliser l’ordre social.

Le travail sur le plan individuel

Le travail, sur le plan individuel, comporte des vertus moralisatrices certaines qui donnent le goût de l’effort et le respect de la chose bien faite. Il est une nécessité morale, qui peut stimuler des vertus apparemment saines dans le corps et l’esprit de chacun.

Exemple : Cette vision classique du travail comme voie vers la moralisation, est celle retracée par Virgile dans ses Géorgiques. Ces vertus de la vie paysanne sont par exemple éclairées dans le passage suivant du livre II : « Ô trop fortunés, s’ils connaissaient leurs biens, les cultivateurs ! […] Là où ils vivent sont les fourrés et les repaires des bêtes sauvages, une jeunesse dure aux travaux et habituée à peu, le culte des dieux et le respect des pères ». Autrement dit, le travail du paysan permet, pour Virgile, de stimuler « le culte des dieux et le respect des pères », soit le respect des ancêtres et de la religion, et à cultiver la modération des goûts (« habituée à peu »). Pour Virgile, le travail stimule également d’autres vertus morales individuelles : comme le goût de l’effort, l’endurcissement, la volonté de bien faire.

Transition : Ce qui est permis, pour les progrès de la morale, de ce point de vue individuel, l’est-il cependant également d’un point de vue collectif ?

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Les valeurs moralisatrices du travail

Dans Les Géorgiques, Virgile décrit les valeurs moralisatrices du travail, qui porte au goût de l’effort, au respect de la religion et au « culte des pères ».

Or le travail permet aussi, sur le plan social, de donner une unité collective ; il a une vocation à moraliser une société, dans le sens où le travail élève vers des vertus de solidarité, de fraternité, de cohésion. Ses vertus sont donc aussi bien collectives qu’individuelles. Son utilité devient alors proche de celle d’un « dogme » : unifier autour d’une foi commune (ou d’une religion au sens de religere, « relier »).

Exemple : « L’aventure » Ravoire et Dehaze, c’est-à-dire le travail de chacune et chacun dans l’entreprise familiale de papier toilette, est présentée de cette manière par Grangier dans Par-Dessus bord : le travail permet de donner le sentiment à un groupe d’hommes qu’ils partagent une cause commune, et ainsi de faire bloc et d’éviter les pratiques morales qui ne sont pas exemplaires – tout en diminuant les risques de déviation morale possible. « C’est la boîte entière qui fout le camp » dit ainsi Grangier, ajoutant : « il n’y a plus de boîte monsieur Olivier il n’y a plus que les gens et les gens c’est jamais très joli quand il n’y a plus de boîte pour leur donner le sentiment qu’ils font quelque chose en commun ».

Transition : Cependant nous nous sommes ici placés du point de vue des gens réellement modestes, des travailleurs, non du point de vue de ces « gens bien modestes » qu’évoque Lafargue avec ironie. Pourquoi donc alors, du côté des « riches » – ceux qui n’ont apparemment pas besoin de travailler – cet éloge du travail ? Comporte-t-il d’autres vertus tenant par exemple au maintien de l’ordre social ?

Le travail un moyen de tranquilliser les classes populaires

Le travail effectivement, en permettant d’occuper l’esprit et le corps des travailleurs , est aussi vu comme un moyen de tranquilliser, voire d’endormir, les classes populaires, afin d’éviter révoltes et séditions. De ce point de vue ses vertus moralisatrices, pour stabiliser la société (la stabilité étant également une vertu sociale possible) sont utiles aux « gens d’en haut » pour maintenir l’ordre en place. Il est ainsi moins question de « morale » digne d’élever l’âme, que de « moralisation stabilisatrice du peuple ». ‘Classes laborieuses, classes dangereuses’ dit l’adage… Dès lors, si le travail est autant porté aux nues par les « gens bien modestes » de Lafargue, voire sacralisé, c’est-à-dire élevé au rang de « dogme », ce serait pour les mêmes raisons que la religion : car le travail, de même que la religion, participeraient à la conservation de l’ordre social.

Exemple : Cette valeur du travail, « cachée » aux gens réellement modestes, et utile aux puissants, est décrite et dénoncée par Simone Weil dans son œuvre. Dans « Expérience de la vie d’usine », elle écrit ainsi que le travail à l’usine est si harassant, si épuisant, si dévitalisant pour l’âme, que le soir venu, l’ouvrière n’a le temps de penser à rien – et surtout pas à la révolution. « Le corps est parfois épuisé, le soir, au sortir de l’usine, mais la pensée l’est toujours, et elle l’est davantage » souligne-t-elle ainsi. « Combien on aimerait pouvoir déposer son âme, en entrant, avec sa carte de pointage, et la reprendre intacte à la sortie ! Mais le contraire se produit. On l’emporte avec soi dans l’usine, où elle souffre ; le soir, cet épuisement l’a comme anéantie. (…). » Ainsi vidé d’énergies et d’inventivité, comment le travailleur pourrait-il avoir suffisamment de forces pour penser, et pratiquer, la révolution ?

Transition vers la partie 2 : Nous comprenons ainsi bien mieux l’ironie de Lafargue : il dénonce l’hypocrisie des « gens bien modestes », qui valorisent le travail non pour ses valeurs moralisatrices en soi, mais pour ses effets sur la stabilité de la société et des richesses établies. Cette « pensée de derrière », pour reprendre un terme pascalien, conduit à nous interroger plus profondément sur la réelle vertu du travail comme valeur moralisatrice : est-ce vraiment le cas ? N’est-ce pas au contraire le travail qui peut corrompre l’âme ?

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Le travail déshumanisant et avilissant décrit par Simone Weil 

Quid du travail déshumanisant et avilissant décrit par Simone Weil dans les usines Alstom et Renault ? Comment peut-on oser penser qu’il ait quelque vertu morale en l’état actuel ?

Cependant le travail lui-même peut promouvoir une autre morale – une morale de l’immoralité pour l’efficacité. Pire, par sa tendance portant à l’animalisation ou la réification de l’ouvrier, il peut dévitaliser les âmes et aller à l’encontre des fondements mêmes de la morale humaniste. Dès lors, le travail n’est pas le remède, mais la cause de l’immoralité.

L’univers du travail peut être immoral ou amoral

L’univers du travail peut être immoral, ou amoral, et récompenser les méchants ; il porterait ainsi non à la vertu, mais au vice pour des raisons d’efficacité. Dans ces conditions, le travail apparaît non seulement comme impuissant pour moraliser une société , mais comme l’adversaire d’une morale saine (au sens d’Aristote, pour élever à la vertu).

Exemple : La morale classique, aristotélicienne, apparaît ainsi comme l’ennemie de la réussite et de l’efficacité dans la pièce de Michel Vinaver. À titre d’illustration, au téléphone, Ausange, qui doit choisir si l’entreprise Ravoire et Dehaze mérite d’être financée, n’hésite pas à préférer Benoît à Olivier, car le second était trop moral, trop gentil – bref, il n’avait pas les crocs d’un ‘loup de Wall Street’. Cette métaphore du prédateur carnassier est d’ailleurs reprise textuellement par Ausange : « Et puis nous ne sommes pas sûrs que vous êtes personnellement Olivier le manager qui convient dans une situation comme celle-ci j’ai pour vous la plus vive estime personnelle mais vous êtes mon cher un patron pour temps paisibles donc une condition que nous mettons à la souscription de ce prêt c’est la remise des pouvoirs à Benoît qui nous paraît être plus méchant que vous or il nous faut un méchant bonhomme qui aime mordre » lance-t-elle ainsi. L’univers du capitalisme contemporain apparaît effectivement comme un univers de prédateurs, de cannibales sans morale, pour reprendre le thème d’une autre pièce de Michel Vinaver (L’Ordinaire, des PDG pratiquaient le cannibalisme pour pouvoir survivre !).

Transition : « La morale » capitaliste, si elle est soumise au dogme de l’efficacité, serait ainsi bien le contraire de la « morale » classique, aristotélicienne, soumise à la pratique de la vertu : car si Montaigne nous a appris qu’il y avait une morale occidentale et une morale des « indigènes », peut-être existe-t-il aussi une morale antique et classique, et une morale des Trente Glorieuses et du capitalisme de la deuxième moitié du XXe siècle.

Cependant, si l’on se replace bel et bien du point de vue de la morale classique, celle qui doit pousser à élever l’âme en développant ce qu’il y a de plus noble en elle, le travail contemporain serait ainsi, par destination, immoral – par les conditions qu’il nécessite pour sa réussite. Mais le travail n’est-il pas également, par nature, et au préalable, immoral au sens où il dégrade l’humaine condition ?

La morale humaniste

Au sens de la morale humaniste de la grandeur de la dignité humaine, celle de Pic de la Mirandole, le travail, dans certaines conditions, est immoral en soi (non pas seulement par les conditions qu’il requiert en soi) en ce qu’il avilit l’être humain ; il n’est pas synonyme de moralisation, mais au contraire de dégradation des qualités de l’âme . Le travail n’élève pas l’âme, mais au contraire peut l’abaisser au dernier degré dans ses conditions même d’exercice.

Exemple : Cet avilissement de l’âme est bien entendu décrit par Simone Weil tout au long du recueil. Le travail dans l’usine va en effet jusqu’à nier la dignité de l’ouvrier. Imagine-t-on un objet ou une simple force mécanique capable de morale ? Or non : on lui demande simplement d’exercer une force physique pour le bénéfice de la production. C’est précisément à cette simple force physique qu’est réduit l’ouvrier selon Simone Weil. « Que reste-t-il aux ouvriers ? Il leur reste l’énergie qui permet de faire un mouvement, l’équivalent de la force électrique ; et on l’utilise exactement comme on utilise l’électricité » écrit-elle ainsi dans « La Rationalisation. » L’intérêt du capitaliste n’est dès lors pas de « moraliser » l’ouvrier, cela est hors-sujet : il s’agit simplement de tirer profit de la force physique de l’ouvrier réduit à un objet.

Transition : C’est justement parce que le travail est avilissant qu’il avilit les mœurs : le travail tel qu’il existe n’est ainsi pas le remède à l’immoralité, mais sa cause première. Cependant, nous prenons ici le terme du travail sous l’angle du labor, du travail harassant, celui presque de l’esclave antique ; qu’en est-il de l’otium ? Le goût des lettres, le travail et la pratique artistiques, le refuge dans l’art, ne peuvent-ils pas servir à moraliser les travailleurs bien davantage ?

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L’otium peut-il être une échappatoire possible pour échapper à l’horizon avilissant du labor quotidien ?

En vérité, à cause de cet avilissement du travailleur dans le labor, l’otium, le recours à l’art et la pratique artistiques, sont eux-mêmes rendus impuissants dans le but de moraliser la société. L’immoralité de l’otium (le travail artistique) est elle-même causée, non vaincue, par le travail (sous l’angle du labor) – du moins le travail tel qu’il existe, non tel qu’il devrait être.

Exemple : C’est ce raisonnement précisément que tient Simone Weil dans « Condition première d’un travail non servile. » La mise en esclavage de l’ouvrier le conduit certes à chercher des échappatoires dans l’otium, dans le recours à l’art ; mais cet otium est lui-même empli de « vices », il ne contribue pas à moraliser les travailleurs, mais aggrave sa situation sur ce plan. C’est ainsi que le travailleur, explique Simone Weil, quand il lit, va surtout lire des romans poussant à la débauche et des films mettant en avant les pires pratiques vertueuses : « La débauche a exactement la fonction d’un stupéfiant, et l’usage des stupéfiants est toujours une tentation pour ceux qui souffrent. (…) Le goût des romans et des films policiers, la tendance à la criminalité qui apparaît chez les adolescents correspond aussi à ce besoin. » Pour Simone Weil, la cause de cet avilissement de l’otium n’est pas un mystère : elle vient directement des conditions générales d’existence du travailleur. « La nécessité est partout, le bien nulle part. Il ne faut pas chercher de causes à la démoralisation du peuple. La cause est là ; elle est permanente ; elle est essentielle à la condition du travail. Il faut chercher les causes qui, dans des périodes antérieures, ont empêché la démoralisation » écrit ainsi Simone Weil plus haut, dans le même chapitre.

Transition : Dès lors, si l’on veut que le travail, comme otium, labor ou negotium, joue réellement son rôle moralisateur – s’il est seulement en mesure de le faire – comment concilier l’exigence de moralité avec l’exigence d’efficacité du travail ? Pour moraliser la société, comment faire en sorte de moraliser le travail ? A-t-on même besoin des vertus moralisatrices du travail pour parvenir à ce but ?

Le combat des classes bourgeoise de Paul Lafargue

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Voici le plan de la partie 3 et de la conclusion que vous retrouverez dans l’application PrepApp entièrement corrigées : 

L’absence de travail semble parfois davantage profiter aux bonnes mœurs

Le travail peut être une source de moralisation positive, la grève solidaire des ouvriers (ou l’espérance chrétienne) chez simone weil, conclusion du thème : le droit à la paresse.

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Comment rédiger la conclusion d'une dissertation

Cet article a été coécrit par Jake Adams . Jake Adams est tuteur scolaire et propriétaire de PCH Tutors, un centre situé à Malibu, en Californie, qui propose des accompagnateurs scolaires et des ressources d'apprentissage pour les matières enseignées en maternelle et au collège, la préparation au SAT & ACT et le conseil pour l'admission au collège. Avec plus de 11 ans d'expérience dans le tutorat professionnel, Jake est également le PDG de Simplifi EDU, un service de tutorat en ligne qui aide les clients(es) à accéder à un réseau d'excellents tuteurs basés en Californie. Jake est titulaire d'une licence en commerce international et mercatique de l'université de Pepperdine. Cet article a été consulté 91 688 fois.

La conclusion d'une dissertation est comme l'emballage d'un cadeau : elle doit être brillante. C'est cette partie qui fait le lien entre tout ce que vous avez pu écrire précédemment et qui permet également de prendre du recul par rapport au sujet. Une conclusion parfaite doit résumer brièvement tout ce dont vous avez parlé au long de votre dissertation. En fonction du sujet, il faut trouver une fin originale ou faire montre d'une éloquence particulière. En travaillant cette conclusion, vous sortirez du lot et aurez certainement une bonne note.

Bien réfléchir à la conclusion

Step 1 Posez-vous les bonnes questions.

  • La question abrupte (et alors ?) que se poserait un éventuel lecteur doit vous inciter à ne pas succomber, en conclusion, à la facilité, mais au contraire à être encore plus convaincant.

Step 2 Si ce n'est pas déjà fait, dressez la liste des principales idées avancées dans votre travail.

  • Au moment de conclure, ayez toujours en tête votre sujet et les réponses que vous avez proposées. Cela vous évitera de vous disperser et de recommencer, en conclusion, une autre dissertation.

Step 3 Essayez de voir si vous ne pourriez pas prolonger un des thèmes avancés dans la première partie.

  • Ainsi, si vous avez commencé votre dissertation sur le sentiment de petitesse qu'éprouvent les hommes face à l'immensité de l'Univers, vous pouvez très bien revenir sur ce thème en conclusion. Élargissez le sujet en avançant le fait qu'avec leurs connaissances, sans cesse accrues, les hommes rendent cet espace bien moins imposant.

Step 4 Pensez à mettre vos conclusions en perspective.

  • Ainsi, si vous avez travaillé sur le poème de Baudelaire intitulé « Une charogne », vous pouvez faire un rapprochement avec « Le bal des pendus » de Rimbaud et lancer l'idée d'une étude sur la vision de mort chez les poètes maudits.

Rédiger la conclusion

Step 1 Commencez par une petite transition (facultatif).

  • Évitez les mots ou les locutions de transition un peu expéditives, du type « En conclusion… », « Pour résumer… », « Au terme de cette étude… » Tout le monde fait cela et vous donnerez l'impression que vous voulez vous débarrasser au plus vite de cette corvée  [6] X Source fiable University of North Carolina Writing Center Aller sur la page de la source .

Step 2 Commencez par résumer certains des points les plus importants de votre travail.

  • Ces points importants ne doivent pas être rédigés de la même façon que dans le corps du développement, le lecteur vous a déjà lu. À ce stade, il est inutile et redondant d'entrer dans le détail.

Step 3 Tâchez de faire concis et attrayant.

  • La ou les conclusions auxquelles vous êtes arrivé doivent être présentées sous un nouveau jour. Ne reprenez pas les expressions que vous avez utilisées précédemment : on vous taxerait de fainéant ! Reformulez la réponse à la problématique de façon intelligente.

Step 5 Faites preuve d'assurance.

  • Par exemple, au lieu de dire « C'est pourquoi Abraham Lincoln était, je pense, le plus grand des présidents américains du XIXe siècle », dites « c'est pourquoi Abraham Lincoln était le plus grand des présidents américains du XIXe siècle. » Le lecteur suppose que si vous écrivez qu'Abraham Lincoln était le plus grand des présidents, c'est que vous le pensez. L'ajout de « je pense » outre qu'on n'utilise pas la première personne, donne l'impression que vous ne voulez pas prendre position, ce qui affaiblit votre propos.
  • Dans une dissertation ou un mémoire, on ne s'excuse pas pour ses opinions : assumez-les ! N'écrivez jamais des tournures du style « …mais je ne suis peut-être pas un expert en la matière » ou « … du moins c'est mon opinion  [9] X Source de recherche  ! » On vous reprocherait ces hésitations.

Step 6 Terminez avec une belle envolée.

  • Concluez sur une touche d'ironie. Adoptez un ton espiègle dans votre dernière phrase et présentez un sujet corolaire à votre thèse en ironisant. La fin de votre dissertation deviendra alors provocatrice à souhait.
  • Jouez sur la corde sensible ! Souvent, les dissertations sont par nature très rationnelles, à la limite de la sècheresse et mettent de côté la dimension émotionnelle. C'est pourquoi faire appel aux sentiments de votre lecteur peut être une façon très efficace de conclure une dissertation. Si vous adoptez le ton approprié, cela contribuera à donner un côté plus humain à votre texte. Cette partie ne doit pas détonner avec le style de l'ensemble.
  • Lancez un appel à l'action (à utiliser avec parcimonie). Si, suite à votre analyse, vous proposez des pistes d'action à vos lecteurs, faites-le avec tact. Il s'agit là d'une prise de position forte qui n'est pas possible avec tous les sujets et pour tous les publics. Si on vous demande un travail argumentatif ou explicatif, ce genre de conclusion n'est même pas envisageable.

Éviter certaines erreurs fréquentes

Step 1 Une conclusion n'est pas un résumé !

  • Essayez plutôt d'élever le débat en conclusion. Montrez qu'avec plus de temps, on peut aller plus loin dans la réflexion à partir de ce que vous avez déjà exposé.

Step 2 Limitez les citations, si possible.

  • Évitez d'employer les mots de transition suivants : « Premièrement… », « Deuxièmement… », « Troisièmement… », etc. Le style en est alors alourdi. Réfléchissez d'abord à ce que vous allez dire et faites en sorte que chaque point soit clairement identifiable.

Step 4 N'égarez pas votre lecteur avec de nouveaux éléments !

  • N'oubliez pas de relire votre dissertation ! Vérifiez qu'il n'y a pas de fautes de grammaire, de syntaxe, d'orthographe ou de ponctuation.
  • Une conclusion doit être consistante. Revenez sur votre thèse initiale et montrez que vous ne vous êtes pas égaré lors de votre réflexion et que vous avez considéré l'ensemble de la problématique.

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  • ↑ http://writingcenter.fas.harvard.edu/pages/ending-essay-conclusions
  • ↑ http://writing2.richmond.edu/writing/wweb/conclude.html
  • ↑ http://leo.stcloudstate.edu/acadwrite/conclude.html

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Citations philosophiques et sujets de dissertation sur le travail

Citations sur le travail.

« Dans le travail, l’occupation n’est pas en elle-même agréable, mais c’est dans un autre but qu’on l’entreprend. En revanche l’occupation dans un jeu est en elle-même agréable, sans qu’il soit besoin de plus de se proposer un but ».

« Il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir ».

Albert Camus

« Je n'ai jamais été heureux, je le sais, ni pacifié, que dans un métier digne de moi, un travail mené au milieu d'hommes que je puisse aimer. Je sais aussi que beaucoup, sur ce point, me ressemblent. Sans travail, toute vie pourrit. Mais sous un travail sans âme, la vie étouffe, et meurt. N'est-ce pas alors le véritable effort d'une nation de faire le plus possible que ses citoyens aient le riche sentiment de faire leur vrai métier, et d'être utiles à la place où ils sont ? ».

Albert Camus ,Le Mythe de Sisyphe, Gallimard, 1942.

« Il n'y a pas de dignité possible, pas de vie réelle pour un homme qui travaille douze heures par jour sans savoir pourquoi il travaille ».

Malraux, L’express, 1955

« Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail ».

« La croyance dans le caractère vertueux du travail cause un immense tort ».

Bertrand Russel

« Ceux qui prétendent réussir sans travailler sont des menteurs. Rien n'est hors de portée du travail, absolument rien »

Jacques Attali  

« Le travail, c'est la santé... Mais à quoi sert alors la médecine du travail ? »

« Le travail est pour les hommes un trésor. »

« Je ne crois pas au génie, seulement au dur travail. »

Michel Petrucciani

« Je n’aime pas le travail, nul ne l’aime ; mais j’aime ce qui est dans le travail l’occasion de se découvrir  soi-même. »

Joseph Conrad

« La peur de l’ennui est la seule excuse du travail. »

Ernest Renan

« Un travail est fini, un autre aussitôt commence »  

Alphonse de Lamartine 

« Nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles »

Jean Fourastié

« C'est par le travail que l'homme se transforme. »

Louis Aragon

« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. »

« Le travail : une malédiction que l'homme a transformée en volupté. »

Emil Michel Cioran

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

« Le travail, c'est le refuge des gens qui n'ont rien de mieux à faire. »

Oscar Wilde

« L'esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié. »

George Bernard Shaw

« Le travail du corps délivre des peines de l'esprit et c'est ce qui rend les pauvres heureux. »

François de La Rochefoucauld

« L'oisiveté est, dit-on, la mère de tous les vices, mais l'excès de travail est le père de toutes les  soumissions. »

Albert Jacquard

« La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de  devenir. »

John Ruskin

« Le propre du travail, c'est d'être forcé. »

« A chaque minute nous sommes écrasés par l'idée et la sensation du temps. Et il n'y a que deux moyens  pour échapper à ce cauchemar : le plaisir et le travail. Le plaisir nous use. Le travail nous fortifie.  Choisissons. »

Charles Baudelaire

« Notre âme est une bête féroce ; toujours affamée, il faut la gorger jusqu'à la gueule pour qu'elle ne se  jette pas sur nous. Rien n'apaise plus qu'un long travail. »

Gustave Flaubert

« Les économistes ont raison, disait un homme de Bourse : le capital est du travail accumulé. Seulement,  comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent. »

Auguste Detoeuf

« Le travail utile est par lui-même un plaisir; par lui-même, et non par les avantages qu'on en retirera. »

« L'ouvrier est à l'égard du produit de son travail dans le même rapport qu'à l'égard d'un objet étranger. »

« Pour échapper à l'ennui, l'homme, ou bien travaille au-delà de ce qu'exigent ses besoins normaux, ou  bien il invente le jeu, c'est-à-dire le travail qui n'est plus destiné à satisfaire aucun autre besoin  que celui du travail pour lui-même. »

« Le vrai travail est avec l'homme ; c'est le travail des champs et des jardins, les heureux échanges formés  sous le regard, et la division du travail, mais non point poussée jusqu'à la division des hommes.  »

« C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ».

Simone de Beauvoir

« L'oisiveté pèse aux races laborieuses. Ce fut un coup de maître de l'instinct anglais de faire du dimanche  une journée si sainte et si ennuyeuse, que l'Anglais en vient, à son insu, à désirer le retour des  jours de semaine et de travail ».

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Conclusion de dissertation de philosophie

Publié le 18 février 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 26 mars 2020.

La conclusion de votre dissertation de philosophie est le dernier élément que lira votre évaluateur. Il est important qu’elle soit percutante et donne une réponse claire à votre problématique de départ qui a été dévoilée en introduction .

Note :  Scribbr peut corriger votre dissertation de philosophie.

Table des matières

Quelle est l’utilité d’une conclusion de dissertation de philo , la structure d’une conclusion de dissertation de philosophie, exemple de conclusion de dissertation de philosophie.

La conclusion d’une dissertation de philo sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique.

Vous avez exposé un problème en introduction et avez étudié ce problème dans le développement. En conclusion, vous devez lui apporter une solution.

Attention ! Il est strictement interdit d’insérer des exemples ou des arguments dans la conclusion. Il ne faut pas ajouter de nouveaux éléments.

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Voici la structure que doit suivre votre conclusion…

1. Rappel de la problématique.

Votre lecteur n’a probablement plus à l’esprit votre problématique de départ. Il vous faut la lui rappeler.

2. Le bilan de votre raisonnement (de vos parties).

Vous devez rappeler le plan suivi en synthétisant l’essentiel de chaque grande partie. Il faut montrer comment les idées s’enchaînent pour aboutir à votre réponse au problème.

3. La réponse finale à la problématique.

Indiquez le message central de votre raisonnement en donnant de façon claire et explicite votre solution à la problématique.

4. Une ouverture.

La conclusion peut ouvrir vers d’autres problèmes ou thématiques. Il s’agit d’une relance de la réflexion qui est facultative.

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

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Debret, J. (2020, 26 mars). Conclusion de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 2 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/conclusion-dissertation-philo/

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Justine Debret

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La réception des nouvelles approches de l’écriture au lycée : le difficile passage de l’écriture du lycéen à l’écriture de l'auteur

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  • Référence bibliographique

Plane Sylvie. La réception des nouvelles approches de l’écriture au lycée : le difficile passage de l’écriture du lycéen à l’écriture de l'auteur. In: Lidil - Revue de linguistique et de didactique des langues , n°23, 2001. Les nouveaux écrits à l’école : nouveaux programmes, nouvelles pratiques, nouveaux savoirs. pp. 67-82.

www.persee.fr/doc/lidil_1146-6480_2001_num_23_1_1789

  • RIS (ProCite, Endnote, ...)
  • Une tradition conservée : le primat de la lecture sur l’écriture [link]
  • Le brouillage théorique des héritages multiples [link]
  • Le brouillage politique, social et idéologique [link]
  • Les nouveaux exercices : des exercices réinventés ou des exercices à inventer ? [link]
  • Les nouvelles approches de la lecture : la centration sur le travail d’écriture et la production [link]
  • Conclusion : de l’écriture de l’élève à l’écriture de l’auteur ? [link]
  • Références bibliographiques [link]
  • Annexe. Corpus : extraits du journal Le Monde du 4 mars au 24 juin 2000 (documents recueillis par Daniel Lançon, IUFM d’Orléans) [link]

Liste des illustrations

Texte intégral.

La réception des nouvelles approches de l’écriture au lycée: le difficile passage de l’écriture du lycéen à l’écriture de l’auteur

Sylvie Plane *

La lecture des Instructions officielles et des programmes a longtemps été un exercice réservé à quelques spécialistes. En effet, ces textes réglementaires, destinés à assurer l’homogé¬ néité du service rendu par la communauté éducative à la collec¬ tivité nationale, n’étaient traditionnellement consultés et réellement connus que par ceux qui avaient une mission de contrôle ou de formation auprès des enseignants. Pourtant leur histoire témoigne que ces textes se sont souvent trouvés au centre de débats idéologiques ou de combats politiques, même s’ils n’étaient pas lus.

Aujourd’hui, la situation a quelque peu évolué en raison des changements introduits dans la formation des enseignants, du fait qu’une épreuve du concours de recrutement permet de véri¬ fier que les candidats à cette profession se sont informés sur les textes réglementant leur discipline. Cependant, malgré cette mesure qui, il est vrai, ne concerne qu’une faible proportion d’enseignants actuellement en exercice, et malgré une diffusion plus efficace des textes réglementaires, la publication en 1999 et en 2000 des programmes de français de seconde et de pre¬ mière a rencontré des difficultés de réception semblables à celles qu’avaient connues les grandes réformes eurriculaires des années cinquante (Isambert-Jamati, 1995:30): ces textes

* Institut National de Recherche Pédagogique.

Sylvie Plane

ont été plus attaqués que lus. Pourtant, si ces attaques ne se fon¬ daient pas sur une analyse des textes qu’elles combattaient, elles reposaient en partie sur la perception, plus intuitive que raisonnée, que certains des changements proposés risquaient de mettre en péril des équilibres patiemment construits.

Dans les débats menés à l’occasion de la publication de ces nouveaux programmes, même si la question de la place de la littérature au lycée a été un thème de polémique abondamment développé, les mesures relatives à l’écriture ont fait partie de celles qui ont le plus inquiété l’opinion, du moins telle que celle-ci est représentée à travers le filtre des médias1, déposi¬ taires prétendus de la parole publique.

Cet article s’attachera donc à examiner pourquoi ces nou¬ velles dispositions concernant l’écriture ont déchaîné de si vives polémiques. On fera l’hypothèse que malgré les précau¬ tions prises pour rattacher ces textes réglementaires à une cer¬ taine partie de la tradition de l’enseignement des lettres, les mesures préconisées par les nouvelles Instructions ont fait l’ob¬ jet d’attaques véhémentes, non seulement pour des raisons conjoncturelles, mais aussi et surtout parce que ces mesures étaient susceptibles de modifier le statut de l’écriture de l’élève, voire le statut de l’élève.

Une tradition conservée : le primat de la lecture sur l’écriture

Accorder la part du lion aux préconisations concernant la lecture, et ne réserver à l’écriture qu’une faible place semble être une tradition des textes officiels réglementant le lycée. Ainsi dans les I.O. de 1972, pour les classes de seconde des sections de prestige A et C, l’écriture est mentionnée à plusieurs reprises, mais, sans doute grâce à un implicite partagé qui auto-

La réception des nouvelles approches de l’écriture

rise le prescripteur à épargner les définitions, elle ne fait l’objet que de mentions succinctes. En effet, elle est invoquée soit par une formule très globalisante «Exercices écrits de compositions françaises», glosée par une énumération «narrations, portraits, lettres, discours [...]», soit par quelques brefs items qui spéci¬ fient ce qu’on peut enseigner en matière d’étude de la langue «à l’occasion des compositions françaises»: «initiation à l’art d’écrire: le mot et l’idée (exagérations, atténuations, images, comparaisons) [...]».

Dans les Instructions de 1987 pour la classe de seconde, célèbres pour avoir mis l’accent sur des questions de méthode en lecture, le texte, plus précis et plus disert, se démarque des réglementations précédentes en faisant de la pratique raisonnée de la langue et de la communication des objets d’étude impo¬ sants; mais l’écriture de l’élève y occupe toujours une position annexe: alors que les exercices qui visent à faire observer des fonctionnements abondent, ceux qui concernent directement l’activité de production entament un dessèchement qui sera confirmé par la suite en faisant disparaître toute écriture d’in¬ vention. En effet, si à la faveur des instructions de 1994 et 1995, et surtout par le biais des réglementations concernant le baccalauréat, l’idée de «travaux d’écriture» émerge en même temps que s’installe l’étude de l’argumentation, le silence total est fait sur la possibilité d’une écriture d’invention.

Les Instructions Officielles de 1999 et 2000 atténuent ou même corrigent le déséquilibre traditionnel entre la place accordée à la lecture et celle accordée à l’écriture pour la classe de seconde, mais elles le maintiennent pour la classe de première. En effet, dans les Instructions relatives à la seconde, les rédacteurs se sont manifestement efforcés de consacrer des rubriques d’égale importance aux quatre types de pratiques préconisées (lecture, écriture, oral, pratique raisonnée de la langue); et dans la liste des compétences et connaissances à acquérir, un équilibre subtil est réalisé par l’attribution en propre d’un même nombre d’items à la lecture et à l’écriture, et par le partage de deux items communs à ces deux domaines. Mais, en ce qui concerne la classe de première, l’écnture est évoquée à travers trois brèves énumérations dans la rubrique «mise en œuvre», alors que la lecture est large¬ ment développée.

Un autre indice de la disparité entre le traitement accordé à la lecture et celui accordé à l’écriture est fourni par le choix effectué par André Petitjean (2000 :6), qui, dans une perspec¬ tive d’analyse et d’opérationalisation des nouvelles Instruc¬ tions, à la rédaction desquelles il avait contribué, a privilégié, du moins dans un premier temps, l’explicitation des mesures -concernant la lecture. On peut faire l’hypothèse que ce choix stratégique est dû au fait que, face à l’incompréhension dont avaient pâti les mesures préconisées par les nouvelles I.O., l’urgence imposait de répondre sur l’un des fronts, et non pas sur tous les points attaqués. Le thème de la lecture avait l’avantage de pouvoir être traité rapidement grâce aux recherches disponibles qui ouvraient des pistes de travail heu¬ ristiques; le thème de l’écriture, quant à lui, demeurait un «sujet chaud», pour reprendre la terminologie des socio¬ logues, tant que les exercices écrits du baccalauréat restaient en discussion.

Cette centration des textes officiels sur la lecture au détri¬ ment de l’écriture conforte trois paradoxes institutionnellement admis:

-dans les pratiques dominantes des enseignants, l’écriture est considérée comme le seul exercice pouvant être évalué, tout en étant considérée comme ne devant ou ne pouvant pas faire l’ob¬ jet d’un enseignement spécifique (Reuter, 1996:15), et encore moins d’un apprentissage (Plane, 1994:13);

-dans l’organisation temporelle de l’enseignement au cours de l’année de première, la priorité est généralement accordée aux exercices centrés sur la lecture et sur l’apprentissage de l’ana¬ lyse, alors que la réussite à l’examen sanctionnant la scolarité secondaire repose sur l’étroite imbrication de capacités d’ana¬ lyse et de compétences rédactionnelles2 proprement dites ;

-dans les référents théoriques mobilisés par les enseignants de lycée, ou diffusés par les manuels antérieurs aux dernières Ins¬ tructions pour le lycée, ceux concernant l’analyse littéraire l’emportent largement sur ceux concernant l’écriture, alors que du côté de la recherche, les travaux portant sur l’écriture consti-

tuent aujourd’hui des ressources considérables (Barré-De Miniac, 1996:11), bien que méconnues des praticiens.

Le primat de la lecture sur l’écriture se marque également par les finalités attribuées à chacune des deux pratiques: l’exer¬ cice de la lecture (entendu au sens large comme l’ensemble des pratiques scolaires concourant à assurer la maîtrise de l’acte de lire, à développer les capacités d’analyse littéraire ou à enrichir la culture littéraire) comporte une justification intrinsèque. En revanche, l’exercice de l’écriture a besoin quant à lui d’une jus¬ tification externe; il n’a sa place dans les programmes d’ensei¬ gnement que parce qu’il est au service d’une fonction sociale, la communication, ce qui lui vaut d’être dévalorisé aux yeux des partisans d’un enseignement coupé de toute préoccupation utilitaire3, ou bien parce qu’il favorise le développement de compétences de lecture.

Des problèmes conjoncturels : le brouillage des repères

Le brouillage théorique des héritages multiples.

Nous nous appuierons sur une distinction commode, celle entre l’enseignement des lettres et l’enseignement du français (Legros, 1995 :32) que nous poserons sans intention polémique, mais uniquement pour clarifier le propos, au risque de caricatu¬ rer (comme le fait toute catégorisation portant sur des objets vivants) une situation complexe sous prétexte de vouloir la désimbriquer. Par enseignement des lettres on désigne tradi¬ tionnellement un domaine qui inclut, à côté du français les langues anciennes. Ce n’est pas cet aspect qui nous intéresse présentement, car nous entendrons ici par «enseignement des lettres » un ensemble de pratiques et de choix théoriques, didac-

tiques et pédagogiques focalisé prioritairement sur la transmis¬ sion du patrimoine culturel. Par opposition, on désignera par «enseignement du français» un domaine qui inclut le champ du linguistique, et qui se centre davantage sur l’acquisition de compétences. Cette distinction est bien fragile dans les faits4, mais il se trouve que les termes «lettres» et «français» ont servi de bannière dans les combats qui se sont livrés à propos des nouveaux programmes, et qu’ils facilitent donc l’identifica¬ tion des points de vue qui se sont opposés.

Du fait de ce double héritage, celui de l’enseignement des lettres et celui de l’enseignement du français, qui pèse sur la discipline, il demeure des conflits théoriques (par exemple la co-existence de plusieurs systèmes de typologisation des pro¬ ductions écrites, par genres, par types de textes...) et surtout des conflits de valeur qui ont joué un rôle important dans les réactions aux nouveaux programmes.

Au centre des conflits de valeur se trouvent les exercices écrits du baccalauréat, et parmi eux la dissertation qui est appa¬ rue comme le point de mire des débats. Dans la virulence de la polémique qui a accompagné la publication des nouveaux pro¬ grammes, la dissertation a été assimilée à la littérature, et donc rangée du côté des lettres pour reprendre la distinction posée plus haut ; et toute menace sentie comme pesant sur la disserta¬ tion a été interprétée comme une atteinte à la littérature dans des manifestes intitulés «C’est la littérature qu’on assassine rue de Grenelle» ou «Contre la suppression de la dissertation» publiés dans la presse et accompagnés chacun de plus d’une centaine de signatures, illustres pour le premier, obscures pour le second.

Pourtant cette confiscation de la dissertation dans le camp des lettres prête à discussion, et ceci pour deux raisons: d’une part, parce que, comme l’a montré Isabelle Delcambre (1997:11), la dissertation définie comme «tout écrit scolaire proposant sous une forme argumentative des éléments de réponse à un énoncé de sujet, caractérisé par le fait qu’il pose

une (ou plusieurs) questions», peut s’inscrire dans le champ de l’étude de l’argumentation, et, de ce fait, être considérée non pas comme un exercice strictement littéraire, mais également comme un exercice relevant d’une approche linguistique5. D’ailleurs les nouveaux programmes de première classent la dissertation au sein d’un regroupement d’exercices rassemblant tous les écrits d’argumentation. D’autre part, la place symbo¬ lique allouée à la dissertation dans l’enseignement des lettres qui voit en elle le représentant majeur d’une tradition culturelle, ne va pas de soi. En effet, l’histoire de la discipline nous apprend que les deux grandes formes d’écriture, l’écriture d’in¬ vention et l’écriture commentative dont relève la dissertation bénéficient l’une et l’autre d’une ancienneté considérable, mais que la plus traditionnelle n’est pas celle que retiennent les zéla¬ teurs de la dissertation: André Chervel (1998 :59) note que dans les débuts du lycée napoléonien, les exercices qui dominent sont ceux de la composition latine (prose et vers), et du dis¬ cours français de la classe de rhétorique (la première), mais que ce discours français ne saurait se confondre avec la dissertation. En effet, c’est un autre type d’exercice écrit, aujourd’hui dis¬ paru, «l’analyse littéraire», qui a servi de médiateur entre le discours français et la dissertation proprement dite. Et même, comme l’a montré Martine Jey (1998:95), l’écriture commenta¬ tive a dû, non sans peine, conquérir sa place dans les débuts de l’école républicaine. Mais, il est vrai qu’une fois sa place conquise, ce type d’écriture a fini par devenir un objet de réfé¬ rence qui occupe une place considérable dans les préoccupa¬ tions d’un grand nombre d’enseignants de lycée — même si c’est l’exercice le moins choisi par les élèves au baccalauréat — , au point de les amener à considérer comme des écrits de moindre importance les autres types de produc¬ tions. Cette prééminence symbolique de la dissertation, consi¬ dérée d’après l’un des manifestes6, comme le seul exercice permettant «d’élever au-dessus d’eux-mêmes les élèves les plus défavorisés en même temps que de donner aux meilleurs

l’occasion de pleinement s’épanouir»7, parce que lui seul apprend «à écrire, à penser, à construire sa pensée» a été dénoncée il y a plus de trente ans par Gérard Genette (1969:30) qui écrivait: «L’apprentissage technique de l’écriture [...] se fait désormais à travers des exercices qui ne sont plus des œuvres (ou du moins des essais ou des imitations d’œuvres), mais des commentaires : l’exercice scolaire n’est plus imitatif, mais descriptif et critique, la littérature a cessé d’être un modèle pour devenir un objet».

Il est surprenant que cette mise en garde de Gérard Genette, qui déplore que l’enseignement moderne n’ait gardé de la rhé¬ torique traditionnelle que la fonction critique et ait évacué sa fonction poétique (1969:41), n’ait pas davantage attiré l’atten¬ tion. Son propos incitant à la vigilance didactique n’a donc pas été retenu, et au contraire même, ses travaux destinés originel¬ lement à proposer des outils d’analyse critique et non pas à empêcher l’écriture créative, ont eu un tel succès dans l’ensei¬ gnement secondaire qu’ils ont contribué, malgré le souhait de leur auteur, à renforcer le poids de l’analyse au détriment de l’écriture proprement dite, et qu’ils ont occulté beaucoup d’autres travaux critiques proposant des analyses différentes des siennes à propos' des mêmes objets. Il n’est donc pas si étonnant que cela que Genette soit devenu, avec Roland Barthes, l’une des cibles favorites d’Antoine Compagnon qui, lui aussi, s’en prend à la théorie devenue «une petite technique pédagogique souvent aussi desséchante que l’explication de texte à laquelle elle s’en prenait alors avec verve» (1998:11), mais qui se trouve être par ailleurs l’un des signataires du mani¬ feste «C’est la littérature qu’on assassine». . .

Le brouillage politique, social et idéologique

La publication des nouvelles Instructions de français a coïn¬ cidé avec une période de troubles qui ont affecté le climat poli¬ tique et empêché toute réception sereine des propositions contenues dans ces textes réglementaires. C’est un point sur lequel nous n’insisterons pas: le tableau en annexe de cet article donne un aperçu de la précipitation fébrile avec laquelle ont été publiés, en quelques mois, plus d’une soixantaine d’ar¬ ticles ou de témoignages relatifs à différents aspects de l’ensei¬ gnement et notamment aux changements concernant les programmes d’enseignement du français au lycée. On notera surtout que les discours autour des programmes se sont enche¬ vêtrés avec d’autres discours traitant soit de la politique du ministère ou du ministre lui-même, soit du malaise des ensei¬ gnants.

L’irritation provoquée par les propos d’un ministre impopu¬ laire pour des raisons tenant largement à sa manière de commu¬ niquer (aussi bien à travers ses pratiques personnelles, qu’à travers ses choix d’une politique de communication) a conta¬ miné les jugements portés sur les programmes, entrevus alors comme étant l’œuvre de la figure honnie du ministre. L’amal¬ game est constant dans les manifestes hostiles aux nouveaux programmes, qui, de plus, répercutent sur les instances alors en place des critiques concernant toute la politique éducative du dernier demi-siècle, et en particulier, les différents changements curriculaires qui ont conduit vers une plus grande mixité sociale dans le secondaire. Cependant, c’est dans ces discours hostiles aux nouveaux programmes de français que le thème de la revendication de la démocratisation de l’enseignement est le plus souvent invoqué, avec, par exemple, des arguments para¬ doxaux développant l’idée que «s’adapter au nombre croissant des élèves dont certains n’étaient pas familiers d’une culture à laquelle leurs familles n’avaient pas pu les préparer [...] allait à rebours de [l’jégalité des chances» (Manifeste du 4 mars co¬ signé par des intellectuels).

L’autre thème de mécontentement, celui du malaise des enseignants, imprègne également les discours hostiles aux nou¬ veaux programmes. Ses causes en sont multiples: difficultés réelles d’un métier qui exige beaucoup d’investissement per-

sonnel, car «tout autant que la mise en œuvre de savoirs et de compétence [il] est affaire de personnalité et de relation» (Dubet, 1999:297); pénibilité fréquente de l’exercice de la pro¬ fession, renforcée par le sentiment que l’école, lieu qui devrait être symboliquement à l’abri de la violence, n’offre plus la sécurité nécessaire à l’apprentissage de la socialisation et à l’exercice intellectuel; et enfin, sentiment d’appartenir à un groupe social et culturel dont le travail difficile, et le service rendu à la collectivité ne sont ni socialement ni économique¬ ment reconnus. Ce dernier élément explique peut-être la crispa¬ tion sur des positions immobilistes, hostiles à tout ce qui pourrait paraître comme un amoindrissement des exigences scolaires, et en particulier l’attachement aux exercices d’écri¬ ture traditionnels, dont on sait que la maîtrise est hors d’atteinte de la plus grande majorité des élèves du secondaire8.

Une rupture : l’émergence de l’écriture comme acte, travail et produit

Si l’on regarde de plus près les Instructions et les nouveaux programmes de français, les ruptures d’avec la tradition de l’enseignement, en matière d’écriture, sont minimes, mais elles peuvent avoir des conséquences relativement importantes, d’où une partie de l’inquiétude qu’elles ont suscitée. La nouveauté des prescriptions tient à trois points, qui, on le verra, sont étroi¬ tement liés :

-l’introduction de nouveaux exercices,

-l’introduction, dans la partie du programme consacrée à la lecture, de thèmes et d’objectifs qui induisent de nouvelles conceptions de l’écriture,

-la mise en place de dispositifs pédagogiques.

Nous n’évoquerons pas ici ce dernier point, qui concerne la mise en place des Travaux Personnels Encadrés et des diffé¬ rentes mesures visant à individualiser le travail, puisqu’il s’agit d’aspects plus pédagogiques que didactiques. Il n’empêche que ces mesures vont dans le même sens que celles que nous allons commenter plus précisément, puisqu’elles visent à faire prendre en considération la singularité de l’élève et à instaurer une conception de l’apprentissage qui échappe au modèle de la stricte réception d’un savoir.

Les nouveaux exercices : des exercices réinventés ou des exercices à inventer ?

Les programmes de lycée introduisent dans les rubriques consacrées à l’écriture une nouvelle typologisation qui permet de regrouper en trois catégories les écrits à produire : les écrits d’argumentation, les écrits d’invention et les écrits fonction¬ nels. Il s’agit d’une catégorisation qui utilise comme point de repère les fonctions scolaires des productions écrites, et qui donc ne peut se superposer à la catégorisation développée dans la partie du programme consacrée à la lecture, laquelle se fonde sur la notion de genre (avec au passage le maintien d’une ambi¬ guïté, puisque genre y est employé à la fois en référence aux traditions d’enseignement qui découpent le programme d’études en quatre grandes catégories, théâtre, roman, poésie, littérature d’idées, et au sens que Bakhtine lui donne — metis l’incohérence semble avoir échappé aux détracteurs des nou¬ veaux programmes).

Le point qui a été le plus discuté est celui de la catégorie des écrits d’invention, et ce pour différentes raisons. Le premier point soulevé a été celui des difficultés de l’évaluation, souligné par les Documents d’ Accompagnement de seconde stipulant qu’il était envisageable de ne pas évaluer ces exercices. Or, dans la tradition scolaire, ne pas évaluer un exercice, revient, sans jeu de mots, à le dévaluer. Mais il est vrai, qu’ alors que la critique a fourni une quantité fabuleuse de concepts et d’outils pour analyser les productions littéraires, et qu’une grande partie de ces outils et concepts ont été introduits dans les programmes

scolaires pour être mis à la portée des élèves, il n’y a en revanche pas d’outil disponible pour évaluer au sens scolaire des productions littéraires des élèves, littéraires s’appliquant ici à des écrits caractérisés par une posture énonciative et un rap¬ port au monde particuliers (Hamburger, 1986). Il n’y a pas non plus de tradition vivante d’exercices d’invention adaptés au niveau du lycée9. Gérard Genette rapporte dans l’ouvrage men¬ tionné plus haut un extrait d’une encyclopédie de l’éducation publiée en 1960 qui notait que quoique les programmes prescri¬ vissent de faire écrire au lycée des «narrations, portraits, dis¬ cours, dialogues, petits sujets littéraires ou moraux», la pratique en était tombée en désuétude au cours des cinquante dernières années (Boutet de Monvel, 1960:621, in Genette, 1969). Enfin et surtout, ces exercices ont été jugés puérils. En effet ils n’ont pas été perçus comme constituant un travail sérieux, puisque selon un des professeurs de lettres (article du 24 mars), qui s’appuie sur le fait qu’ils ne seraient pas évalués, il ne pourrait s’agir que d’écrits «dans [lesquels] l’élève s’épanche sans souci de structuration et d’organisation de la pensée, mélangeant clichés et stéréotypes et intuitions person¬ nelles dans une langue spontanée». Il s’agit là d’une représen¬ tation de l’écriture qui témoigne du fait que les études sur le brouillonnage et sur les ateliers d’écriture n’ont guère pénétré le monde du lycée, et que par ailleurs le rôle des stéréotypes dans l’écriture littéraire (Dufays, 1997 :3 15) ne constitue pas un savoir partagé.

Les nouvelles approches de la lecture : la centration sur le travail d’écriture et la production

C’est peut-être dans la partie du programme consacrée à la lecture qu’il faut chercher les points les plus novateurs concer¬ nant l’écriture, et pourtant ceux-ci ont échappé aux détracteurs des programmes à l’affût de tout ce qui pourrait apparaître comme une rupture d’avec la tradition.

En effet, dans cette partie du programme sont introduits

trois points qui devraient modifier la représentation qu’on a de l’écriture, aussi bien de l’écriture littéraire (littéraire, entendue ici tout simplement au sens bourdieusien que lui donne Lafarge (1983:50) qui l’applique à toute fiction qui bénéficie sociale¬ ment d’un discours de valorisation recevable) que de l’écriture scolaire. En effet, les nouveaux programmes amènent à reconsi¬ dérer l’écriture comme un acte et à ne plus se centrer unique¬ ment sur l’étude du produit de cet acte en prescrivant d’envisager l’histoire littéraire à travers l’histoire de la produc¬ tion culturelle; en introduisant l’étude de la réception dans le cours de l’étude des genres et des œuvres; et enfin en initiant à la critique génétique à travers l’étude de différents avant-textes. Ces domaines doivent désormais être didactisés pour ne pas donner lieu à des travers bien connus qui consistent à transférer directement à l’intention des élèves des savoirs érudits et concepts difficiles, élaborés à l’intention de publics de spécia¬ listes, en opérant çà et là quelques simplifications, mais sans prendre le temps de favoriser une véritable appropriation par les élèves.

Conclusion : de l’écriture de l’élève à l’écriture de l’auteur ?

Il y a donc un fil directeur au travers de ces programmes, du moins dans le domaine de l’écriture, puisque des mesures concernant la lecture et l’écriture convergent vers le souhait de faire découvrir l’écriture comme un travail, à travers l’activité des élèves, mais aussi à travers l’étude de celle des écrivains.

On découvre également à la lecturé de certaines des réac¬ tions hostiles à ces nouveaux programmes le paradoxe que recouvre l’écriture d’invention: en tant qu’écriture littéraire, elle est magnifiée; donnée autrefois à admirer, aujourd’hui à analyser, elle reste considérée comme hors de portée des élèves. En tant que pratique scripturale, elle est considérée comme simpliste et en deçà de ce que devraient faire des lycéens. S’ajoute à cette conception de l’écriture, toujours envisagée comme produit et non comme résultat ou œuvre d’une produc-

tion, le fait que dans nos traditions, l’élève n’a toujours pas sa place dans la communauté culturelle dans laquelle l’enseigne¬ ment vise à le faire entrer, puisqu’on a du mal à lui accorder le statut d’auteur.

Références bibliographiques

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B.O.E.N. n° 22 du 9 juin 1988.

B.O.E.N. H. S. n° 7 du 31 août 2000.

Annexe. Corpus : extraits du journal Le Monde du 4 mars au 24 juin 2000 (documents recueillis par Daniel Lançon, IUFM d’Orléans)

conclusion de dissertation sur le travail

1. Cet article s’appuie sur un corpus d’extraits du journal Le Monde, comportant 62 articles de divers types, d’auteurs divers, collectés entre le 16 mars 2000 et le 12 juin 2000 par Daniel Lançon (ILTFM d’ Orléans-Tours). Qu’il soit ici remercié de l’aide précieuse que ce corpus a consti¬ tuée.

2. Les coefficients de l’écrit sont supérieurs à ceux de l’oral dans les épreuves d’EAF, pour toutes les sections sauf la section S pour laquelle les coefficients sont égaux.

3. Dans les manifestes et les articles hostiles aux nouveaux pro¬ grammes, le risque d un enseignement qui s intéresserait désormais à la communication a été dénoncé avec véhémence... alors que la communica¬ tion fait partie des objets d’étude du secondaire depuis les instructions de 1987 !

4. L’opposition peut aussi être pensée en termes de niveaux de scolarité : le français est réservé au collège, les lettres au lycée comme en témoignent bien des titres de manuels scolaires et le fait que l’option de terminale s’appelle «lettres» ; mais l’épreuve du baccalauréat est une «épreuve anticipée de français».

5 C’est cette perspective qui a été privilégiée par les numéros ou les articles consacrés à la dissertation dans la revue Pratiques recensés par Isabelle Delcambre dans ce même ouvrage.

6. Manifeste du 4 mars signé par des enseignants, des chercheurs, des écrivains et des artistes.

7 On notera au passage que cette formule présuppose que «les plus défavorisés», s’opposent aux «meilleurs». Or le même texte permet de comprendre que «défavorisés» et «favorisés» s’opposent en termes d’ai¬ sance financière grâce à la reprise anaphorique de «dans les familles les plus aisées » par «les jeunes gens les plus favorisés ».

8. Sur la capacité des élèves à élaborer des commentaires composés, on consultera avec profit le rapport d’Anne-Raymonde de Beaudrap dont les conclusions mitigées (2000 :167) montrent que malgré un certain nombre de progrès attribués à des changements dans les méthodes d’enseignement et les exercices, le passage du relevé analytique à l’écriture d’une lecture reste très difficile.

9. Le numéro 127 de la revue Le français aujourd’hui, sous la direction de Nicole Bilous et Dominique Bucheton s’attache à traiter cette difficulté.

conclusion de dissertation sur le travail

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COMMENTS

  1. Conclusion d'une dissertation : comment la rédiger

    Le rôle de la conclusion d'une dissertation est de clore le débat en répondant aux problèmes posés en introduction et de proposer un élargissement du sujet. Elle doit être structurée et claire. Reformuler des textes rapidement et facilement.

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    Grâce à lui nous modifions notre habitat, nos conditions de vie. Le travail serait donc l'opposition à l'inaction, au jeu. Deux visions s'opposent donc sur le travail : la vision rémunératrice qui va de paire avec l'idée productive et enfin le travail sous forme d'effort pour créer, apprendre, réfléchir.

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    La conclusion fait le bilan du raisonnement, en présente les arguments importants. Elle répond à la problématique tout en situant éventuellement le sujet dans une perspective plus large. Phrase introductive de la 2e partie qui annonce les trois sous-parties A, B et C.

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    Contents show. "Les effets de l'automatisation sur l'emploi : comment les avancées technologiques changent la nature du travail et impactent le marché de l'emploi" I. Introduction. A. Présentation du sujet et de la problématique. B. Contexte et enjeux. C. Définition des termes clés. D. Annonce du plan. II.

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    Pour cela, ta conclusion doit suivre 3 étapes, qui permettent d'aller du particulier au général : 1 - Rappelle les étapes de ton développement. 2 - Propose une réponse ferme et définitive à la question. 3 - Fais une ouverture. 1 - Rappelle les étapes de ton développement.

  10. La conclusion : une fin réussie

    La conclusion dans la dissertation doit répondre à la problématique posée dans l'introduction du document et proposer une perspective d'ouverture par rapport au sujet abordé. Elle se compose : d'un rappel de la problématique ; d'un bilan des arguments des parties du développement ; de la réponse à la problématique de l'introduction ;

  11. Le travail

    Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ? Gagne t-on sa vie en travaillant ? La dignité humaine dépend-elle d'un travail ? Le travail dénature t-il l'homme ? Le travail divise t-il les hommes ? Le travail est-ce la santé ? Le travail est-il libérateur ? Le travail n'est-il qu'une contrainte ?

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